Confinés à 7.. Euhh 8

Confinés à 7.. Euhh 8

Vous avez bien entendu! À 8! Will, Cece, Mémé, Arthur, Rachidou, Galy et bébé Nana! Et je ne vous cache pas que pour nous qui sommes tous très famille, les avoir à nos côtés est une réelle chance! Nous n’avions pas prévu que les choses prennent cette tournure! Et pour Galy et Rachidou, quittes à être confinés, autant le faire à la campagne! C’est donc parti pour plusieurs semaines de confinement ensemble!

Et malgré mes semaines de travail qui s’enchaînent, entrecoupées de quelques jours de repos, c’est génial de les avoir avec nous! On rit, on danse, on pleure, on refait le monde, on se projette dans le futur, on fait du tri, on partage du temps ensemble et rien que pour cela, cette période de confinement tombe à pic!

Cyrielle, mes parents, mes frères me manquent terriblement; ma belle-famille, mes amis ainsi que certaines de mes habitudes quotidiennes me manquent aussi! Pourtant, cette période me permet de réaliser que certaines choses ne sont que futilités.

Je vous laisse en photo! Pour vous partager nos moments de confinés! Moments de confinés qui une fois de plus, seront nos souvenirs de demain!

Affectueusement.

L’infirmière que je suis…

L’infirmière que je suis…

Ces dernières semaines ont été plus que difficile par ici! L’infirmière que je suis a beaucoup pleuré. Elle a soigné beaucoup de personnes, a aussi fermé beaucoup de regards, séché beaucoup de larmes, réconforté beaucoup de famille… Mais ce qu’à surtout fait l’infirmière que je suis, c’est de se remettre beaucoup en question! Comment avons-nous pu en arriver là? Comment pouvons-nous assurer la santé de nos patients tout comme en assurant la nôtre et celle des personnes que nous aimons? Comment répondre à ces personnes qui nous disent qu’elles ne veulent pas mourir? Comment vais-je contenir mes larmes face à mes enfants et mon amoureux? Comment leur dire de ne pas avoir peur, alors que celle-ci fait du forcing pour ne faire qu’un avec moi? Comment rassurer mes parents avec un discours auquel moi-même je ne crois? Pourquoi au moment où notre pays a le plus besoin de moi, je me sens à ce point inefficace? À quel moment ai-je perdu confiance en cet état en qui je suis censée avoir confiance?Comment arriverais-je encore à me regarder dans une glace après que cette pandémie soit passée? Pourquoi les applaudissements quotidiens que la population nous offre, m’agace au plus haut point? Pourquoi la gravité a remplacé le sourire et la positivité de mon visage?

Nous n’avons pas signé pour être les complices de ce génocide qui auraient pu être évités. Nous n’avons pas signé pour soigner dans des conditions aussi déplorables? Nous n’avons pas signé pour être inefficaces sur nos lieux de travail! Souvent, la société oublie que nous n’avons pas des machines entre les mains mais bel et bien des humains! Des humains qui viennent à nous, car confiants dans le fait que nous les guérirons. Beaucoup guérissent et tant mieux, sauf que beaucoup d’autres auraient pu guérir aussi! Tout comme beaucoup d’autres n’auraient pas dû contracter cette fichue maladie… Je flirte avec la tristesse, l’impuissance, l’incompréhension, l’angoisse, la rage et puis depuis très peu avec l’espoir! Oui, vous avez bien lu: avec l’espoir!

Mais nous reparlerons plus bas…

Chaque soir, j’entends les médias nous répéter que nous sommes des héros! Héros pourquoi? Parce que nous exerçons cette profession que nous avons décidé d’exercer?! La société a donc oublié que chaque jour de l’année, nous sommes infirmiers, médecins, aides-soignants, ashs, auxiliaires de vies, administratifs hospitaliers, kinés, diététiciens, brancardiers, manipulateurs radios, étudiants infirmiers, étudiants aide soignants etc… Ce quotidien c’est le nôtre! Prendre en charge des patients en détresse respiratoire, des patients fébriles, asthéniques, déshydratés, des patients au risque vital engagé: nous savons faire! Sauver des vies ou en perdre! C’est nôtre quotidien oui! Et sachez que nous sommes même l’un des pays les plus efficaces au monde en matière de santé, lorsque NOUS AVONS LES MOYENS!!!

la belle époque..

SAUF QUE LÀ BEN RIEN!

Et le président nous parle de guerre à gagner? Sans armures et sans armes?!! Tu veux que nous fassions comment? Et tu nous parles de guerre? Parle plutôt d’assassinat! Nous partons tous au front avec comme simple outil, notre professionnalisme…

En laissant chaque jour, nos familles au domicile, en priant pour qu’ils ne soient ni contaminés par nous ou une autre cause extérieure… Ou pire que nous ne soyons pas agressés. Parce que cette pandémie révèle la méchanceté et l’égoïsme de certains… Chaque jour, les soignants sont victimes de nombreuses incivilités: menaces, insultes, agressions, demande d’expulsions de leurs logements, vandalisme sur leurs véhicules pour voler le peu de matériels qu’ils possèdent…

Combien de fois ai-je entendu des personnes considérer notre profession de soignants, ainsi que celles des caissières, des livreurs, et j’en passe, comme des profession de second choix… Des professions alimentaires… Sauf que pour stopper cette guerre, ce sont toutes ces personnes qui sont en première ligne… Toutes ces personnes minimisées, souvent insultées, dénigrées, prises de haut, qui payent de leur santé pour assurer celle de tout le reste de la société depuis le début de ce confinement. Vous savez, j’espère que la société française se rappellera de ses soignants et de tous ces hommes et de toutes ces femmes quand tout cela sera derrière nous!

On nous parle de prime; il serait peut être temps de penser sérieusement à une revalorisation des salaires, à un déblocage des points, à du matériel de façon plus conséquente, aux remplacements du personnel exténué et j’en passe…

Je pense fort à mes collègues qui combattent en intra-hospitalier; à mes collègues qui mènent le combat en extra-hospitalier; à celles et ceux qui comme moi sont rappelés pour donner main forte à nos hôpitaux, pour essayer de sauver tous ceux et celles que nous pourrons! Je pense aussi très fortement à toutes les familles endeuillées, aux familles de soignants et de tous ceux qui travaillent en cette période de confinement, qui sont elles aussi des victimes collatérales de ce covid-19.

Les héros c’est bel et bien eux. Ceux qui ont du dire  » Au revoir » à ceux qu’ils aimaient, à nos maris, femmes, enfants, parents qui chaque jour craignent pour nos vies tout en faisant leur maximum pour que la dynamique familiale ne soit pas ébranlée…

Ce soir, j’ai ressenti le besoin de vous dire ce qui se passe dans ma tête! Mon rôle est de soigner, d’informer, de faire de la prévention mais aussi de dénoncer ce qui n’est plus acceptable! Il est important que vous compreniez ceci:

Personne n’est plus petit qu’un autre!

Toutes ces professions existent pour une raison:

« Nous permettre de vivre nos vies sereinement. »

Vous savez, depuis ce matin, j’ai décidé de rendre mes journées plus ensoleillées, en me concentrant sur toutes ces petites choses qui me font du bien! En savourant chaque instant, que je considérais comme acquis! En serrant fort mes filles dans les bras, en m’imprégnant de leurs odeurs et en profitant des bras de l’homme que Dieu m’a donné comme mari..

Cette pandémie, nous prouve une nouvelle fois que nous ne sommes pas immortels! Que tout peut basculer du jour au lendemain! Alors encore plus qu’hier et je l’espère moins que demain, je vais m’atteler à faire de ces nouveaux chapitres du reste de ma vie, des chapitres exceptionnels beaux et puissants.

Depuis le début de ce confinement, j’ai du mal à accepter ce qui nous arrive! Pourtant pour rebondir, je n’ai pas le choix! Pas le choix que d’accepter que ce qui est fait est fait, et que malheureusement nous ne pourrons jamais revenir en arrière. Alors je me dis que le champs de tous les possibles s’offrent à moi, aujourd’hui! Il est temps de m’emparer de cette opportunité que j’ai de pouvoir vous écrire… Je veux me remplir de pensées positives que je m’engage à vous partager. Je vous promets de vous insuffler du positif parce que j’ai décidé de rejeter toute cette obscurité que j’ai broyé pour faire place à l’espoir!

À ce qu’il paraît vivre l’instant présent c’est vivre le seul moment où tout est possible! Alors c’est parti!

Faites attention à vous!

Affectueusement.

Le prix que je paie

Le prix que je paie

Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.

Proverbes 6:6-8

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit par ici! Tu m’as manqué communauté chérie! D’autant plus qu’il s’en est passé des choses depuis ce début d’année.. BONJOUR MADAME est né, et j’en suis si heureuse et si fière tu sais! De ce bébé, j’en ai rêvé, si fort! Et il a vu le jour, ce 11 Janvier 2020. L’on m’aurait dit deux années avant, que moi, je prendrais courage au point de concevoir un tel concept: et bien j’aurais ri! Sauf que la vie, les experiences, les rencontres, vous, mon courage et ma foi en ont décidé autrement! Je ne sais pas pourquoi maintenant…Surement parce qu’avec son arrivée 2020, a confirmé en moi qu’entreprendre, créer est plus que jamais ce que j’aime!

Mais revenons à nos moutons… Cette après-midi parisienne avec moi-même, me permet de prendre ce temps que je ne m’octroyais pas.

Ce sujet qui me touche autant que nombreuses par ici… Je préfère utiliser le mot toucher que frémir! Pourquoi? Parce que ce combat, je le mène depuis toujours en fait.. Enfin jusqu’il y a quelques semaines.. Parce que marre de vivre et revivre ce même schéma mois après mois…

Le sujet de cet article:  » LA PROCRASTINATION »

Connais-tu la définition de ce mot que je ne peux plus supporter? Non?! et ben écoute, voici ma définition personnalisé:

C’est ce moment où tu décides de remettre à demain, à la fin de la semaine, voire la fin du mois, ce qui devait déjà être fait depuis hier pour ne pas dire le mois dernier! Ces choses remises à demain, par lâcheté, par peur, par manque de confiance en soi… Donc manque de confiance cruel en ses capacités… Ce moment repoussé jusqu’à la dernière minute.. Ce moment qui augmente en toi ton niveau de stress, ce moment qui bousille ta bonne humeur, ta tranquillité d’esprit! Je te vois esquisser un sourire… Toi aussi tu es dans le même bateau que moi?!

Sauf que je vais pas te mentir, de ce fucking voyage tumultueux, je n’en veux et surtout n’en peux plus! Je suis en train de descendre à quai! Mais à quel prix???

Procrastination!! Ce mot est aussi long qu’angoissant! Oui parce qu’ancrée en moi depuis longtemps autant que le stress et la peur! Ces trois mots font office d’ingrédients foireux dans un même sandwich que nous savons super dégueu pour nous, mais que nous consommons quand même… Plus sérieusement, à voir combien nous sommes nombreux à nous battre contre ces maux, je constate qu’ils sont entrés comme une norme dans notre société…

Sauf que je refuse d’être stressée. Je refuse de m’empêcher de faire par peur, pour faire plaisir aux autres… Je refuse de ne pas poursuivre mes rêves à cause de mon satané perfectionnisme qui n’est qu’une utopie… Je me refuse de vivre encore et encore certaines situations, d’avoir certains comportements… Je sais aujourd’hui quelle est la conduite à tenir, pour ne plus payer le prix que je paie aujourd’hui…

De quel prix je parle? Et bien de l’absence de tranquillité d’esprit, de mon temps d’organisation et surtout de ce sentiment d’urgence constamment présent, qui me met dans un état de stress maximum..Ce qui est vraiment très très désagréable!

Je vous ai tout dit…

À vous de me dire maintenant ce que vous coûte cette procrastination… Où ce qu’elle vous a coûté…

Affectueusement….

Le pouvoir de nos mots…

Le pouvoir de nos mots…

Pour ne pas dire le poids de nos mots…

Il faut enregistrer une fois pour toutes, que nous sommes ce que nous pensons, ce que nous déclarons sur nos propres vies! Il est important d’aligner ses paroles avec ses croyances! Moi, je ne vais pas vous mentir, je les aligne aux promesses que Dieu nous a fait. Donc oui, je les aligne à mes croyances! Et je ne changerai pas ma façon de faire, car j’estime que pour moi, c’est celle qui fonctionne depuis toujours!

Tu sais, chère communauté, j’ai réfléchi et je réfléchis encore beaucoup à mon moi idéal! Lorsque j’y réfléchis, je me demande si mes paroles sont en accord avec ce Moi, auquel j’aspire férocement! Lorsqu’elles ne le sont pas: je change ma façon de parler!

Un exemple: Cece n’aimait pas les maths, car persuadée que ceux-ci ne l’aimait pas! Elle n’avait pas encore commencé un exercice, qu’elle savait déjà qu’elle n’y arriverait pas! Et c’est ce qui se produisait! Elle n’y arrivait pas! Jusqu’au jour, où elle m’a confié qu’elle voulait réussir, parvenir à exceller en maths comme ses amis! Elle l’a dit à sa maman matheuse de surcroit! Son combat était devenu le mien! Pourtant, je ne pouvais faire les choses à sa place!

Donc je lui ai dit, que seule elle avait le pouvoir de changer la donne! Avec beaucoup de volonté mais aussi beaucoup de rigueur! De plus, nous lui répétons sans cesse que pour déclarer que l’on arrive pas à faire une chose, il faut d’abord se donner les moyens d’essayer. Ainsi que les moyens de donner son maximum! Sans déclarer, qu’elle n’y arriverait pas, avant même d’avoir essayé!!!

On a donc repris les cours ensemble, un à un! On a fait tout plein d’exercices, ensemble, elle a refait les mêmes exercices seule! Elle a relu ses cours, qui devenaient limpides! Elle comprenait enfin ses cours, et j’ai perçu une satisfaction qui émanait de ses yeux… Prête pour son contrôle! 3 jours après cette soirée de révisions, c’est un 19/20 à son contrôle de maths, qu’elle nous ramenait! Le déclic a eu lieu à cet instant précis! Elle avait compris que nos paroles anticipaient nos évènements.

Les mots que nous employons attirent la vie, celle à laquelle nous aspirons ou celle dont nous souhaitons nous débarrasser…

Autre exemple…

Mes derniers mois en service hospitalier étaient vraiment très difficile à vivre… J’en suis même arrivée à un point où je ne savais plus si j’aimais encore mon job! Les veilles de reprise, j’avais le cafard juste à penser à ce qui m’attendait le lendemain! Un jour, à mon amie Mélanie, infirmière comme moi, j’ai déclaré que je n’en pouvais plus de bosser à l’hôpital: qu’il était temps que ça cesse… Que je donnerai tout, pour trouver le poste de mes rêves à coté de chez moi… J’ai été entendue: deux heures après je me retrouvais avec un aller sans retour vers ma nouvelle vie, entre les mains! Oh oui, j’ai été entendue, mais pas clairement! Dans mon esprit n’importe quoi, ne signifiait pas tout! Je peux donc vous dire qu’il m’en est arrivé des bricoles!! Alalaaaaa il m’en est arrivé de vraies bricoles! D’où l’importance que j’accorde aux mots que j’emploie aujourd’hui…

Plutôt que de parler de ce qui m’effraie, ou de ce que je ne veux pas; à partir de maintenant, je ne déclare que ce que je veux, ce à quoi je rêve!!! Je proclame haut et fort mes aspirations, mes désirs!

J’ai décidé de m’offrir un moment de pleine gratitude chaque jour! Ce moment de la journée où je relis ce texte qui me fait du bien, m’édifie mais surtout me rappelle, quelles sont mes priorités… Ce texte, je le lis depuis maintenant deux ans. Lorsque j’oublie de me concentrer sur mes aspirations et que le doute s’installe en moi, comme ces derniers jours: je le relis, même plusieurs fois par jour! Histoire, de m’apaiser.. Histoire de déclarer la joie, le courage et la determination sur ma vie, plutôt que la crainte, la peur et l’immobilisme! Je vais vous le partager ce texte pour celles et ceux que cela intéresse… Et surtout, si celui ci ne te convient pas: écris en un qui te corresponde davantage! Ecris ce que tu as besoin d’entendre pour mener l’existence dont tu rêves!

Les mots, nos mots sont puissants, mais n’oublions pas non plus, qu’ils ne suffiront pas à changer notre situation! S’ils ne sont pas mis en oeuvre, ils ne serviront à rien! Je reste persuadée que croire le contraire, c’est être dans l’illusion…

Agir est essentiel …

Ce texte que je lis chaque jour, le voici:

« Je suis reconnaissante pour toutes les bonnes choses qui m’arriveront aujourd’hui! Ce sera une journée remplie de joie, d’amour, d’énergie, de santé et de prospérité! Je rendrai service aux autres en leur offrant ce que j’ai de mieux! Je serai en bonne santé, je me maintiendrai en forme. J’accueillerai l’abondance et la prospérité qui me revient et je les partagerai volontiers avec autrui! Je me concentrerai sur le moment présent, sans penser au passé, ni à l’avenir! Je serai rempli d’amour pour les autres et pour moi-même. J’apprécierai pleinement mes possessions et mes actions! Je chérirai et célébrerai chaque instant de cette journée. »

Affectueusement…

Diane.

Diane.

Diane, m’a envoyé ce mail le 10 Septembre 2019, à 19Heures précisément. Je la sens tellement vulnérable, à travers ses lignes remplies de sincérité, que j’imagine ce que cela lui coûte, de se livrer dans ce mail…

À travers ses mots..

Il y a de ceux qui pensent que se livrer aux autres est un risque. Que nous serions mésestimés, si nous racontions trop notre vie à autrui! Pfff foutaise! Parlons libre, car parler nous permet d’exorciser nos démons, parler nous permet de partager nos expériences avec d’autres femmes. Parler nous permet de nous édifier, de nous aider, de nous donner de la force, du courage mais surtout de l’espoir… Parce que oui, montrer sa vulnérabilité au grand jour est bien signe de courage et de force!!! Donc donnons nous de l’énergie, de la consistance et beaucoup de ferveur…

Entres femmes…

Voici Diane.

Photo de @lauren_lk

Voici mon histoire, je suis Diane. J’ai 32 ans et suis en couple depuis 9 ans et mariée à un homme merveilleux depuis 2 ans. Nous essayons d’avoir un enfant depuis maintenant 2 ans. Je travaille en tant qu’assistante de direction. J’ai 2 sœurs et un frère. Je suis heureuse en ménage et dans ma vie mais il me manque un petit quelque chose… Je n’arrive pas à devenir maman.


Après l’arrêt de la pilule février 2017, on a essayé avec mon mari d’avoir un enfant. Étant une personne qui aime prendre les devants sur tout, je pensais qu’avoir un enfant serait une chose facile… J’étais focalisée dessus! Mais avec le recul, je me rends compte que c’était devenu obsessionnel…

J’ai consulté un gynécologue qui m’a dit que si je ne tombais pas enceinte vers fin décembre 2017 (sa date buttoir selon lui), il faudrait entreprendre des examens.

Janvier 2018.

Je m’exécute enfin, car l’envie d’avoir un enfant était plus fort que tout. Il s’est avéré que mes trompes étaient obstruées, le gynécologue a décidé qu’il fallait que je subisse une cœlioscopie afin de réparer les trompes, et que si les trompes n’étaient pas réparables il faudrait envisager de faire une FIV. Cet acronyme a raisonné dans mon cerveau comme la fin du monde mais je me suis dis NON ne perds pas espoir, mon mari a été d’un soutien sans failles et ce fut très réconfortant.

Mars 2018.

Mars 2018. On fait la cœlioscopie, opération bien déroulée, le verdict tombe : trompes abîmées, vous pourrez tomber enceinte mais cela prendra du temps. Du coup, il faut passer par la FIV si vous voulez être maman. Des larmes ont coulé sur mon visage, la main droite de mon mari me tient chaud et m’aide à me contenir du mieux que je peux… Finalement je n’accéderai pas à la maternité de façon naturelle. J’étais abasourdie bien que préparée à cette éventualité. Je me rappelle avoir envoyé un sms à ma responsable qui m’a de suite appelé. On a échangé, ce qui fut réconfortant! Ma sœur, qui est infirmière, a revêtu sa casquette d’infirmière-soeur et m’a réconforté.


Avril 2018.

Me voilà reboostée! Nouvelle digérée et en tant que battante, j’étais motivée et mon mari aussi pour vivre cette nouvelle aventure qui s’offrait à nous.


Juillet 2018.

Première tentative : 0 ovocytes matures!!! Le coup de massue! On était préparé à un éventuel échec, mais pas à ce stade, moral dans les chaussettes. Pourtant on s’est dit: »On avance! On continue! ça va le faire ». On a pris un bol d’air à Madrid et on s’est dit on recommence en septembre.


Septembre 2018.

Encore un échec pour les mêmes raisons! Nouvelle claque; je me sentais nulle c’était horrible. Heureusement j’avais prévu des vacances surprise pour mon homme, direction la Martinique pour se ressourcer.


Novembre 2018.

Nouveau protocole, nouveau médecin, tentative 1 : échec. Ovocytes non matures. J’ai pleuré, pleuré et encore pleuré en me disant mais pourquoi pourquoi je n’y arrive pas… La gynécologue me dit il faudrait songer au don d’ovocytes. Mes larmes ont coulé pendant 3 heures. J’étais au bout, épuisée lassée. Je suis retournée au travail et ma responsable m’a prise dans ses bras en me disant une phrase qui raisonne encore dans ma tête:

« Peu importe la façon dont tu deviendras mère, tu seras une bonne maman » Cela m’a fait chaud au cœur, ça m’a fait du bien.


Avec mon homme, on décide de faire une pause (dans les traitements). Un jour il m’annonce que nous allons essayer de voir un autre docteur.

Décembre 2018.

Nous y sommes allés en décembre 2018. On a fait toute une batterie d’examens pour voir si le problème n’était pas héréditaire … Rien. Le médecin décide de me donner un nouveau protocole.


Février 2019.

Début du nouveau protocole. Je n’y croyais pas du tout. Mon mari, un peu plus confiant, m’a aidé pour les injections (on forme une belle équipe) – Résultat de cette 4ème tentative : ÉCHEC OVOCYTES NON MATURES bla bla bla, encore des larmes puis je me suis résignée, tant pis la FIV ce n’est pas pour nous. Nous n’aurons pas d’enfants à nous.


Et à côté de ça, t’as dans ton entourage des naissances et Diane est la meilleure tata de cœur de tous ces petits rejetons! Mais je suis lassée, lessivée de ces échecs. Mes ami(e)s n’y sont pour rien loin de là mais je ne me vois plus rester en présence de personnes qui ont des enfants! Cela était dur pour moi, pour nous. Et puis recevoir des photos des neveux/nièces de coeur à longueur de temps c’était devenu gênant. J’ai pris du recul du temps pour nous et surtout je n’oubliais pas qu’au delà de tout ça j’ai un compagnon de vie génial; qui me fait me sentir femme, qui m’épaule, qui me soutient… Ça aide à oublier, avancer.


Mars 2019.

J’entreprends de prendre du temps pour moi. Depuis l’âge de 4 ans, je suis au service des autres et surtout de mes frères et sœurs. J’ai été une seconde maman pour eux. J’ai tenu ce rôle qui m’a été attribué par ma mère dès mon plus jeune âge. Aujourd’hui je n’ai plus la force. Fédératrice dans l’âme, j’aime organiser des événements, toujours la première à rendre service aux autres et je me rends même pas service… J’ai pris rdv avec une sophrologue. Quel bien fou cela m’a fait! Je regarde le chemin parcouru depuis mars et c’est génial! Je me sens revivre. Mon plus gros « problème » c’est le lâché prise, oui Diane a tendance à vouloir tout gérer 😂 mais parfois faut savoir se calmer.


Mi-mars, avec mon mari, avons entrepris un nouveau projet: acheter un nouvel appartement! On s’est dit fini les FIV! Tournons-nous vers l’adoption! On a participé à une réunion d’information. On a mis un mois avant de faire le dossier pour être sûr de notre choix.

Juillet 2019.

Dossier envoyé. Il ne reste plus qu’à patienter 9 mois (9 mois de rdv) et voir si on nous donne l’agrément: le fameux graal! Ensuite s’en suivra un long chemin pour pouvoir adopter, on le sait et on est prêt à patienter.
Je prends toutefois, un dernier rdv, cet été avec un autre gynécologue pour en avoir le cœur net! Sa réponse est sans appel. Le don d’ovocytes est la seule solution pour pouvoir porter la vie. Je pleure encore mais cette fois, j’ai compris! Fini l’acharnement médical avec des FIV à répétition. On se résigne on accepte, on se dit que peut-être un jour, cela arrivera naturellement.

Nous avons Foi en Dieu, dans chaque épreuve il y a quelque chose de bon.


Août 2019.

Pour l’appartement c’est bon ! Youpi trop heureux, on part en vacances en Grèce on se détend au maximum on profite l’un de l’autre c’est top. Nous voici rentrés, aujourd’hui pas de bébé en vue, mais j’ai moins d’angoisse, ça me travaille un peu moins qu’avant. Je suis toujours triste de ne pas pouvoir enfanter, mais c’est la vie, et j’accepte cette situation! Enfin!


Je te remercie de m’avoir lu, cela m’a fait du bien d’écrire, d’extérioriser tout ça.



Quel témoignage poignant Diane! Merci d’avoir partagé ici, cet épisode de ta vie! Tu es une femme persévérante et d’un témérité rare. Je suis tellement fière d’avoir des femmes telles que toi, qui me lisent et me font assez confiance pour me partager cette confession. Beaucoup de femmes, par honte, par culpabilité, ou par mysticisme, ne révèlent rien de ce périple compliqué vers la maternité… Pensant que vivre cela de façon cachée, leur permettent de supporter cette détresse plus facilement. Pensant pour certaines aussi, que ce problème pourrait être la conséquence de jalousie de personnes extérieures possédant des pouvoirs malfaisants… Pourtant comme je vous le disais plus haut, je reste persuadée que le partage d’expériences avec d’autres femmes ayant vécu des expériences similaires, nous permet de mieux affronter certaines angoisses, de poser des mots sur des sentiments jusqu’ici non nommés. Je pense aussi fortement que croire aux pouvoirs magiques d’un être humain tel que nous, c’est de lui donner le contrôle sur notre vie! Pour celles qui croient comme moi:

Nous ne pouvons croire en le Créateur et craindre ses créatures!!!!

N’hésitez pas à lui laisser des messages ici! inondons là d’amour et de soutien dans cette bataille! Tu en sortiras vainqueur ma belle! J’en suis convaincue…

Affectueusement.