Ces détails qui te prouve qu’il t’aime…

Ces détails qui te prouve qu’il t’aime…

Certains mariages se terminent par ingratitude. Au fil du temps, les couples oublient d’apprécier les petites choses de la vie, en particulier les qualités de leur partenaire et tout ce qu’ils font pour rendre la vie de chacun plus agréable. Si tu es mariée et que ton mari possède les qualités suivantes, tu fais partie des chanceuses.

Apprécier et apprécier ce que ton mari a fait pour toi peut t’aider à comprendre ce qui est vraiment important et t’empêcher de te concentrer sur ses lacunes, ce que tout le monde a. Ton conjoint est la personne la plus importante de ta vie, alors traite ton mariage comme une aubaine et remercie-le pour tout ce qu’il a fait pour lui.

Il te fait confiance

En d’autres termes, sans confiance, l’amour ne peut pas durer, c’est-à-dire qu’il ne pourra pas résister à de nombreuses crises et changements dans la vie. S’il ne doute pas de tes actions et de tes décisions, cela peut t’aider à avoir confiance en toi et à créer une atmosphère heureuse dans tes relations.

Il t’est fidèle

Il ne fait aucun doute que cette valeur est fondamentale dans une relation conjugale, mais comme cette tendance s’est raréfiée récemment, elle est devenue très précieuse. Si ton mari est transparent avec toi, alors il n’a rien à te cacher.

Il connaît tes goûts

Par exemple, il connaît ton chocolat préféré, le genre de films que tu aimes regarder et tes passe-temps préférés. En conséquence, cela te rapproche les uns des autres.

Il te laisse prendre du temps pour toi-même

Si tu veux sortir seule avec des amis, te faire couper les cheveux ou regarder un film, il ne s’y opposera pas. Parce qu’il sait que parfois tu dois passer du temps seule.

Il accorde de l’importance à tes vacances

Il connaît et planifie souvent pour toi, des vacances importantes. Cela te permet également d’avoir de bons souvenirs.

Il t’aide à t’améliorer

Il n’accepte aucun comportement ni aucune attitude négative que tu  pourrais avoir envers toi-même. Au contraire, cela peut t’aider à renforcer ta confiance et t’encourager à te  remonter le moral lorsque tu es frustrée.

Il rit à tes blagues

Il comprend ton humour et l’apprécie. Mais même si elles ne sont pas drôles, ils peuvent rire de vos blagues!

Il te croit

L’honnêteté est l’une des raisons pour lesquelles il re choisit de passer ta vie avec lui. Il sait donc que tu seras honnête avec lui.

Il plaisante avec toi

Il sait que tu apprécies son humour et sait ce qui te fait le plus rire. Du coup, il te fait souvent rire et aime te voir heureux en sa compagnie.

 Il valorise tes sentiments

Sans connexion émotionnelle, il n’y a pas d’amour. Ton mari a manifestement raison. La dernière chose qu’il peut arriver est d’ignorer tes sentiments ou de se blesser.

Tu sens constamment qu’il t’aime.

Chaque phrase, chaque geste et chaque expression donnera aux gens l’impression qu’il a laissé l’amour te submerger et que tu es la personne qui compte vraiment pour lui.

Il te rend la vie plus simple 

Il n’a pas besoin de dramatiser les problèmes de la vie, mais peut t’aider à trouver des solutions pour éviter les conflits à tout prix. De plus, tout ce qu’il veut, c’est que tu vives une vie heureuse et paisible.

Il t’aide dans les tâches domestiques

Il sait qu’il peut compter sur toi, pour de nombreuses choses, mais ton confort est également très important pour lui. Il lave la vaisselle et s’occupe des enfants sans même lui demander.

Il te console quand tu es triste

Chaque fois qu’il te voit te sentir triste, anxieuse ou bouleversée, il se sentira obligé de te couvrir de tendresse et de tout faire pour que tu te sentes mieux.

Il adore ton sourire

Lorsque tu souris, il te trouvera plus belle. Pour lui, un sourire est une expression claire de ton bonheur en sa compagnie. À son tour, cela lui a donné un sentiment de bonheur, à tel point qu’il s’est assuré de voir ton sourire tous les jours.

Que penses-tu de cette liste? Hâte d’avoir tes retours…

Affectueusement .

Le jour où j’ai choisi de vivre au rythme de mon corps…

Le jour où j’ai choisi de vivre au rythme de mon corps…

Petite, je faisais le grand écart. Ça me demandait beaucoup de souplesse et d’équilibre. Je ne pensais pas que plus tard, en devenant femme, j’aurais à travailler ces deux capacités sur mon propre corps. Quotidiennement. Que ce travail ferait partie de ma vie de femme. De mon corps de femme, ce corps à la fois habité et traversé par une expérience singulière du temps, cette expérience singulière et incarnée qui est celle d’un double mouvement temporel et source de conflit.

Féminin et maternel :  une différence de tempo

Mais de quoi je vous parle? C’est tout simple, je vous explique! La femme est habitée par une « double temporalité »:

– Une temporalité « féminine » linéaire, sur le temps long de l’existence, allant toujours de l’avant. Une temporalité marquée par le désir d’aller vers l’autre, de s’ouvrir au monde : vie sociale, amicale, professionnelle, amoureuse, érotique, engagée, artistique … Il y a tant à faire !

– Une temporalité « maternelle », périodique et cyclique, avec un début et une fin. C’est le temps du maternel, des premières règles jusque la ménopause. Un temps qui s’impose au corps, et qui est lié à l’attente et à l’expérience de la perte : le temps des règles, de la grossesse, de l’allaitement, des gestes maternants … Un temps qui habite la femme presque 40 ans ! 480 mois ! Ce n’est pas rien, tout de même ! Cela lui demande de se réapproprier son corps de façon permanente.

Quel temps fait-il en moi ?

On comprend dès lors facilement que ces deux temporalités, composées de deux mouvements contraires, l’un constant, l’autre périodique, puissent provoquer un conflit interne chez la femme. Conflit qui lui demandera de faire un incessant « travail du féminin » : un travail de réconciliation du « maternel » et du « féminin ». Pour donner deux exemples :

– Tu prévois un week-end en amoureux. Ça fait tellement longtemps que tu y penses! Tu as choisi un super endroit, prévu de caser les enfants chez la voisine, prévu d’emporter ta plus belle robe, ta plus belle lingerie. Bref, tu es hyper amoureuse et tu veux le rendre hyper amoureux. Le week-end arrive… Et là, flop : tu as tes règles. C’est ballot, mais c’est comme ça… Vive le « maternel » !

– Tu adores ton boulot, on te félicite. Tu adores également ton homme et désires un enfant de lui. Et puis voilà qu’un jour bébé pointe son nez… au moment où l’on te propose une promotion. Merci « maternel » de faire irruption dans mon « féminin » !

Désirant à la fois l’une et l’autre de ces deux capacités qui la définissent, la femme devra toute sa vie s’adapter, choisir, renoncer, différer, modeler. Le temps et les aléas de la vie se chargeront de le lui rappeler.

Dire oui à sa féminité

Alors, soit on pleure (non, quand même, si chaque femme passait 40 ans à pleurer, ça inonderait la terre …), soit on se dit que oui, ce conflit nous rend hyper-créatives, hyper souples, hyper tout ce que l’on veut ! Et profondément audacieuses. Mystérieuses. Singulières. Bref, géniales! Ça n’empêchera pas les larmes, certes. Parfois, cela demandera à certaines d’être accompagnées. Et parce qu’il se vit à l’intérieur de nous, ce conflit nous rappelle que nous sommes « sujet incarné », fait de chair et d’os. D’une certaine façon, ce conflit est ce qui nous constitue comme femme, notre « essence » (essence au sens d’identité profonde, première).

Saisissons-le comme un chance, non ?

Samedi 14 Octobre 2023, « Bonjour Madame, l’appartement » revient!

Nous serons 40 femmes réunies, en plein coeur de Paris, pour aborder toutes ensemble « La sexualité au féminin ». Il reste encore quelques places, j’espère t’y compter

Je t’embrasse.

Il est temps que je te présente  » Bonjour Madame »

Il est temps que je te présente  » Bonjour Madame »

Chère communauté,

Si je t’écris, c’est pour te parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur. Je n’ai jamais pris le temps de l’aborder ici. Sûrement par gêne, à cause du syndrome de l’imposteur, je ne sais pas… 

En tout cas, je sens qu’aujourd’hui c’est le moment! Il faut que je te parle de ce bébé à qui j’ai donné vie en novembre 2019, «Bonjour Madame».

Il est nécessaire que tu comprennes, alors voici…

T’écrire tous les jours, c’est comme un lien entre nous, un lien invisible. Sache que c’est pour moi comme du carburant. Je sais, c’est drôle cette impression de se connaître, alors que nous ne nous sommes jamais vues. Depuis maintenant plus de neuf ans, je parle à de nombreuses femmes, et c’est incroyable de voir à quel point encore elles se sentent submergées voir totalement perdues ou pas du tout à la hauteur des différentes casquettes qu’elles portent au quotidien.

Quand j’étais petite, mon père m’emmenait très souvent avec lui en voiture, il me donnait des conseils que je ne comprenais pas forcément à l’époque. Depuis que je suis devenue maman, ceux-ci prennent tout leur sens. Il me disait qu’en tant que femme, noire de surcroît, je rencontrerai des épreuves bien plus compliquées que les siennes. Que la société ne serait pas douce avec moi et que c’était la raison pour laquelle il devait m’armer. Il me répétait autant que possible que les problèmes, les difficultés: on les affronte. On ne les évite pas!

Il me disait qu’une vague, quand on la prend de face elle nous renverse à coup sûr. Et l’on se noit!

Par contre, quand on attend le bon moment pour plonger dedans, alors elle ne pourra rien contre nous! 

« Au contraire Babeth , c’est toi qui pourra surfer dessus. Ne l’oublie jamais! »

La maternité a fait partie des plus grandes vagues de ma vie de femme. Elle a tout mis en vrac: dans ma maison, dans ma voiture, dans mon organisation, dans mon cœur, et puis, elle a tout chamboulé , aussi bien dans ma tête que dans mes émotions.

La maternité ça a été cette déferlante sur mes certitudes et mon envie de tout contrôler. 

Sauf que voilà, résister, c’était se faire renverser, mais décider de plonger dans la vague, c’était saisir cette opportunité pour apprendre à progresser et grandir. 

Il y a des gens qui disent que les enfants nous volent notre vie.

Je pense que c’est tout le contraire. J’ai découvert qu’être mère, c’est partir à la découverte de mes ressources insoupçonnées de femme.

 Là où tout le monde voyait un problème, c’était à moi  de voir l’opportunité en or pour déceler ce que je voulais vraiment faire de ma vie. 

Quand Salomé eu 1 an, avec Ceryse, qui en avait déjà presque 6: j’ai sombré dans l’épuisement. Ma maternité est venue révéler au grand jour ce manque de confiance incroyable que j’avais en moi! En les autres, en la vie. Mon masque s’est fissuré. Je jouais un rôle qui ne me convenait plus!

Au début, j’ai résisté ne me pensant pas légitime de faire ce qui m’appelait au plus profond de mes tripes. Et puis un jour, j’ai décidé de plonger dans cette fameuse vague. J’ai décidé d’aller à la rencontre d’autres femmes, que je suivais sur les réseaux sociaux. Des femmes, pour la majorité qui étaient mamans, que je trouvais belles, intelligentes, intéressantes, inspirantes, mais qui vivaient très sûrement des réalités similaires aux miennes. 

J’avais besoin d’être rassurée. J’avais besoin d’être écoutée, comprise, soutenue.

J’avais besoin de me remplir de leurs expériences, de leurs histoires de leur témoignages à elles. 

Ces femmes que je ne connaissais pas et qui de qui pourtant je me sentais si proches.

Comment faisaient telles? 

Quels étaient les défis qu’elles rencontraient au quotidien?

Comment s’organisaient-elles?

Et leur vie de couple? 

Leur job ou pas? 

Leur sexualité?

Leurs peurs?

Leurs rêves?

Je ressentais le besoin de tout savoir sur elles!

J’ai sauté le pas: NotJustMom est né.

Grâce à ces nombreux échanges aussi édifiants les uns que les autres, ces rencontres avec toutes ces femmes de couleur, d’appartenance religieuse, de catégories socio-professionnelles différentes, j’ai réalisé que nous menions toutes les mêmes combats. Nos réalités de femmes, de mères étaient vraiment similaires. Chacune de nous, nous battions chaque jour pour apporter du soleil à nos vies. Je faisais à chaque fois le même constat: ces femmes avaient tout simplement appris à se faire confiance. Elles avaient appris à s’aimer.

Je me rappelle du moment précis où j’ai réalisé que le problème ne venait pas de moi. Il venait tout simplement de mon quotidien, qui était construit sur des habitudes destructrices qui attaquaient sans arrêt mon bien-être, mes relations et mon niveau d’énergie. 

Alors j’ai lu, j’ai expérimenté et petit à petit, j’ai transformé mon quotidien. Cette découverte, je la partage depuis neuf ans avec d’autres femmes sur ici, sur mon blog, NotJustMom ainsi que sur mon compte Instagram..

Et puis, il y a ce jour de septembre 2019, où dans une rue new-yorkaise, je confie mon rêve à mon amoureux. Je lui confie, que ce que je vis avec NotJustMom est tellement magique et réparateur pour la femme que je suis, que ce serait égoïste de ne pas en faire bénéficier d’autres femmes.

Des femmes qui pensent n’avoir ni les ressources ni le temps, tellement elles sont submergées par leur quotidien… Ces femmes, je savais qu’elles existaient.. Elles m’envoyaient de nombreux messages de détresse quasi quotidiennement.

Il m’a convaincu que je devais le faire. Je ressentais fortement le besoin de créer un univers bienveillant pour toutes les femmes, qui, comme moi, ne voulaient plus subir leur vie, mais la vivre à fond dans la bienveillance et avec le sourire. J’avais besoin de dépasser les écrans, nous devions nous voir, nous regarder droit dans les yeux. Nous devions nous serrer fort dans les bras les unes des autres. Nous devions communier ensemble.

Vous savez, je suis persuadée que nous méritons toutes de vivre des vies extraordinaires où nous ferons des progrès quotidien dans les domaines les plus importants.

Raison pour laquelle « Bonjour Madame » est né le 1 novembre 2019.

Qu’est-ce que Bonjour Madame ?

Crédit photos: @lauren_lk

Bonjour Madame, ce sont des expériences où les femmes sont au cœur de tout. Bonjour Madame, ce sont ces ateliers où nous décidons de reprendre le contrôle des neufs zones de priorité de notre vie ( santé, finance, environnement, carrière/ appel, plaisir, développement personnel, relation/famille/ social, spiritualité, couple ) afin de littéralement transformer notre existence. 

Alors sache que « Bonjour Madame » est pour toi qui veux plonger dans la vague. Toi qui veux saisir ce moment de ta vie où tu ne te sens pas à la hauteur, comme une opportunité pour apprendre à aimer ta vie et peut-être même pour apprendre à t’aimer toi. Bonjour Madame, est pour toi si tu veux te surprendre toi-même avec de nouveaux réflexes de bienveillance et de gratitude. 

Crédit photos : @lauren_lk

Et puis si tu veux te sentir entourée et soutenue, quelque soit ce que tu traverses, afin de ne plus tomber dans le piège de la culpabilité; si tu veux alimenter ton être intérieur pour plus de constance et moins d’émotions en dents de scie; si tu veux te concentrer sur ce qui compte vraiment pour te simplifier la vie, crois-moi tu es au bon endroit!

Crédit photos: @lauren_lk

« Bonjour Madame » ce sont des rendez-vous avec d’autres femmes qui, tout comme toi et moi, ne veulent plus subir la vague mais plutôt apprendre à surfer dessus. Les portes de Bonjour Madame ouvrent pour sa prochaine édition, le Samedi 14 Octobre 2023 pour aborder le thème de: « La sexualité au féminin et ses tabous ».

Alors si mes mots et ce thème résonnent en toi, sache que tu es et seras toujours la bienvenue.

Je t’embrasse.

Jeunesse et santé mentale..

Jeunesse et santé mentale..

L’année scolaire se termine calmement, et je sui heureuse de voir que ma Ceryse se porte bien mentalement! Pourquoi je vous dit cela?

Tout simplement parce qu’il y a quelques jours, Cece m’a dit que dans sa classe et pas que, des enfants peinaient encore à retirer leurs masques. Non pas pour se protéger du virus de la Covid, mais tout simplement par peur de montrer leurs visages aux autres. Parce que par exemple, ils avaient beaucoup d’acné, ou qu’ils avaient pris du poids! Bref, c’était un vrai moyen de combattre cette pression du regard que l’autre peut poser sur soi! Vous imaginez même pas mon choc et ma peine! Sauf que je peux les juger!

Après toutes les restrictions liées à la Covid, beaucoup de personnes éprouvent encore aujourd’hui des souffrances sur le plan mental. Les jeunes ont particulièrement été touchés par les effets de la crise, étant donné que leur temps libre, leurs loisirs et leur futur professionnel étaient en péril ou à tout au moins perturbé. Les médias et les différents organismes et institutions étatiques ou associatives ont entamé des analyses sur l’envergure des difficultés rencontrées par les jeunes. Moi-même, dans le cadre de mon job d’infirmière libé, je suis confrontée au quotidien à cette souffrance qui touche nos jeunes de façon dramatique aujourd’hui!

Mère et tante d’adolescents qui grandissent de jour en jour, je m’instruis et m’informe sur tout ce qui peut les concerner: leur évolution physique et psychologique, leur sexualité, leur santé physique et mentale etc… J’ai décidé de m’investir d’une manière bien plus engagée les concernant.. Et cet article, fait parti de ces nouveaux engagements que j’ai décidé de prendre.

Il faut que nos jeunes comprennent qu’il faut trouver le courage de parler de leur santé mentale. Qu’il ne faut pas avoir honte des problèmes rencontrés, mais qu’il faut en parler à des personnes de confiance et si besoin trouver de l’aide professionnelle.

Chacun peut contribuer à briser le tabou

Ce que les jeunes peuvent faire:

  • Parler à une personne de confiance ou chercher de l’aide professionnelle
  • Ecouter et sensibiliser d’autres jeunes et les encourager à chercher de l’aide professionnelle en cas de détresse.

Ce que les parents peuvent faire


● Encourager les jeunes à consulter le site Jeunes en souffrance ou le Centre intersectoriel d’accueil pour adolescent (Ciapa) qui est un lieu où les adolescents en crise peuvent venir chercher une aide, ponctuelle ou régulière.

● Prendre les jeunes au sérieux s’ils manifestent un mal-être.
● S’informer sur la santé mentale auprès de leurs jeunes.
● Chercher le dialogue et si le dialogue n’est pas possible, les soutenir dans les démarches de trouver de l’aide professionnelle.
● Ecouter les jeunes, passer du temps avec eux et s’intéresser à leur santé et bien-être

À très vite,

Affectueusement.

Parlons foi et sexualité!

Parlons foi et sexualité!

Je sors totalement de ma zone de confort, en abordant ici une sphère de ma vie qui est privée: ma foi! Mais au vu des nombreuses discussions que j’ai avec certaines d’entre vous, il me semblait important et nécessaire d’aborder ici cette question de foi et de sexualité! À travers cet article, je vais apporter ma vision des choses en fonction de ma façon personnelle de vivre ma foi et ma sexualité au sein même de mon mariage! Je n’aborderai pas la question de la sexualité hors mariage, parce que c’est une femme mariée qui me l’a posé!

Mais nous y reviendrons bientôt, promis!

Aujourd’hui encore, des couples rencontrent de grandes difficultés à communiquer autour de leur sexualité avec leur conjoint(e). La question que je vous ai posé sur Instagram, fait suite à une question que l’une d’entre vous m’a posé. De même, lors de la dernière édition de « Bonjour Madame, L’appartement »  les échanges eu avec nombreuses des participantes, m’ont permis de réaliser que malgré les 90% de femmes présentes pour qui  cela était évident d’aborder le sujet avec sa moitié, 11% ont assumé le fait qu’elles, au contraire, n’en parlaient que rarement ou jamais avec leur moitié! Et je ne vous parle même pas de toutes ces femmes qui nous ont livré les défis auxquels elles étaient confrontées au quotidien.

(Merci pour votre franchise au passage Mesdames!).

Souvent les raisons de cette carence proviennnent tout simplement d’un sentiment de gêne, de pudeur ou autre.. Malheureusement…

J’ai aussi reçu des messages de femmes me faisant part des difficultés rencontrées dans l’intimité! Elles m’ont fait confiance en se confiant à moi! Je me devais donc de répondre, juste et surtout de la façon la plus franche possible! Comme plusieurs d’entre vous, je suis une femme qui suis mariée, qui est maman mais avant tout qui croit! OUI! Je crois fortement en Dieu et chaque jour, je paye le prix afin que ma foi grandisse et s’élève avec moi! Pourtant je ne crois vraiment pas, que la sexualité et la foi ne soient pas compatibles! Bien au contraire!!

De mon point de vue, s’épanouir sexuellement au sein de son couple ( à raison plus forte, dans son mariage…), repose dans un premier temps, dans une communication saine et sans tabou avec sa moitié!!! Parler de ses besoins ou de ses désirs à sa moitié, n’est pas chose honteuse! Nous ne passerons jamais pour des perverses! Nous avons le droit d’avoir envie de, d’avoir des besoins, et certains désirs!

NOUS AVONS LE DROIT!!!!

Pour vivre une sexualité épanouie, il est essentiel de communiquer sur le sujet! 

Pour ma part, je peux vous dire que tout est lié à l’enfance! Je me rappelle que plus jeunes, lorsque deux personnes s’embrassaient à la Tv, soit mes parents changeaient de chaîne (accompagné du petit commentaire qui te faisait comprendre, que cette scène faisait partie des interdits ultimes); ou comme par hasard, à ce moment précis, pendant que certains avaient une envie subite d’aller aux toilettes, d’autres allaient direction leur chambre, d’autres lisaient un magazine sans importance et moi , ben je cachais mes yeux.. AHAHAHAHAH! Tout cela, pour vous faire comprendre, qu’étant jeunes, pour mes parents, il était impensable, que l’on regarde une scène de French kiss ensemble!!

Jsuis sûre que nombreuses d’entre vous, avez déjà vécu cette scène aussi.

Le sexe, au sein même de nos famille, est un sujet très tabou! On n’en parle pas!! Pourtant le fait de ne pas en parler, incite à penser, qu’être intime sexuellement est mauvais! Et quelque fois, les parents inculquent ces pensées aux enfants ou évitent de leur parler de sexe parce qu’ils pensent les protéger et leur éviter de goûter trop tôt à ce qui est souvent communément vu comme un fruit défendu et qui pourtant est une grâce, une bénédiction dans le mariage! Au fond, le but que ces parents veulent atteindre est noble, mais la manière de le faire n’est pas bonne et finit bien souvent par laisser une empreinte négative et influence négativement la manière dont ces enfants vont s’épanouir sexuellement plus tard dans leur vie d’adulte.

Aujourd’hui étant maman, je relativise certains comportements que mes parents ont eu… Que certains adultes de notre entourage ont eu aussi.

Voici aussi un autre point qui entrave la bonne communication sur le sujet de la sexualité dans les couples : la perception que peut avoir l’un des conjoints sur l’intimité sexuelle. Certaines personnes, ont une idée négative sur l’intimité sexuelle, une idée qui leur a été communiquée bien souvent par les parents (soit par leurs attitudes ou par leurs commentaires au sujet du sexe), tout comme par leur interprétation de la croyance qu’elles pratiquent.

En ce qui concerne la pratique nos fois respectives, il nous faut véritablement renouveler nos pensées et les ajuster à ce que Dieu dit! À ce que ces livres saints tels que La Bible, La Torah ou Le Coran nous délivre comme message! C’est Dieu Lui-même qui a créé le sexe. Il trouve cela beau et bon dans le cadre du mariage et veut que vous ayez une intimité sexuelle agréable, vibrante et épanouie avec votre mari/votre femme. C’est la volonté parfaite de Dieu qui est pour vous !
Maintenant, chacun vient dans le mariage avec son bagage d’attentes et ses désirs personnels concernant la fréquence des rapports intimes, le lieu où cela doit se faire, et la manière dont cela doit se faire.
Si vous n’en parlez pas, si vous ne mettez pas sur le tapis vos désirs, vos besoins et vos attentes pour essayer de trouver un équilibre, vous allez souvent avoir des frustrations dans ce domaine! Dans la Bible, par exemple, Dieu décrit l’acte sexuel comme un acte de bonté, de gentillesse (1 Corinthiens 7 :3-4). Il le décrit comme quelque chose auquel votre conjoint et vous-même avez droit.

N’ayez pas honte du sexe. Ne le traitez comme un sujet tabou. Parlez-en ouvertement et souvent ensemble et exprimez chacun l’un à l’autre, dans l’amour, vos besoins et désirs sexuels. Il n’y a rien de mal à cela !
Un livre que je recommande à tous les hommes et femmes chrétiennes qui ont difficultés par rapport à leur façon de voir la sexualité, c’est le livre des Cantiques des Cantiques. Si vous voulez vraiment savoir ce que Dieu pense du plaisir sexuel, lisez ce livre et vous comprendrez!

D’autres ont du mal à en parler et sont frustrés dans ce domaine à cause de la culpabilité d’évènements dans le passé. Ne laissez vos erreurs de votre passé vous empêcher de profiter de votre mariage aujourd’hui!

Pour conclure sur ce sujet, ne laissez pas les blessures du passé, les erreurs du passé, et une vision faussée de l’intimité sexuelle te voler, t’empêcher d’expérimenter le meilleur de Dieu dans votre sexualité, le maximum des grâces et bénédictions que Dieu a prévues pour toi dans ton intimité sexuelle avec ta moitié. Dialoguez plus souvent au sujet de vos attentes, de vos besoins et de vos désirs avec votre conjoint.

Votre intimité ne s’en portera que mieux…

Affectueusement.

Ma tête de mule

Ma tête de mule

Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?

Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.

Au moins cinq fois, c’est sûr !

Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.

Je perds mon calme

Promis, j’ai essayé !

J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.

« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »

À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.

Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.

Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.

Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».

Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…

Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.

« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!

Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.

« Va comprendre ! »

Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!

Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :

« Les chiens ne font pas des chats. »

Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.

Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.

Admettre et accepter, sans la juger.

Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.

Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.

L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.