Je sors totalement de ma zone de confort, en abordant ici une sphère de ma vie qui est privée: ma foi! Mais au vu des nombreuses discussions que j’ai avec certaines d’entre vous, il me semblait important et nécessaire d’aborder ici cette question de foi et de sexualité! À travers cet article, je vais apporter ma vision des choses en fonction de ma façon personnelle de vivre ma foi et ma sexualité au sein même de mon mariage! Je n’aborderai pas la question de la sexualité hors mariage, parce que c’est une femme mariée qui me l’a posé!
Mais nous y reviendrons bientôt, promis!
Aujourd’hui encore, des couples rencontrent de grandes difficultés à communiquer autour de leur sexualité avec leur conjoint(e). La question que je vous ai posé sur Instagram, fait suite à une question que l’une d’entre vous m’a posé. De même, lors de la dernière édition de « Bonjour Madame, L’appartement » les échanges eu avec nombreuses des participantes, m’ont permis de réaliser que malgré les 90% de femmes présentes pour qui cela était évident d’aborder le sujet avec sa moitié, 11% ont assumé le fait qu’elles, au contraire, n’en parlaient que rarement ou jamais avec leur moitié! Et je ne vous parle même pas de toutes ces femmes qui nous ont livré les défis auxquels elles étaient confrontées au quotidien.
(Merci pour votre franchise au passage Mesdames!).
Souvent les raisons de cette carence proviennnent tout simplement d’un sentiment de gêne, de pudeur ou autre.. Malheureusement…
J’ai aussi reçu des messages de femmes me faisant part des difficultés rencontrées dans l’intimité! Elles m’ont fait confiance en se confiant à moi! Je me devais donc de répondre, juste et surtout de la façon la plus franche possible! Comme plusieurs d’entre vous, je suis une femme qui suis mariée, qui est maman mais avant tout qui croit! OUI! Je crois fortement en Dieu et chaquejour, je paye le prix afin que ma foi grandisse et s’élève avec moi! Pourtant je ne crois vraiment pas, que la sexualité et la foi ne soient pas compatibles! Bien au contraire!!
De mon point de vue, s’épanouir sexuellement au sein de son couple ( à raison plus forte, dans son mariage…), repose dans un premier temps, dans une communication saine et sans tabou avec sa moitié!!! Parler de ses besoins ou de ses désirs à sa moitié, n’est pas chose honteuse! Nous ne passerons jamais pour des perverses! Nous avons le droit d’avoir envie de, d’avoir des besoins, et certains désirs!
NOUS AVONS LE DROIT!!!!
Pour vivre une sexualité épanouie, il est essentiel de communiquer sur le sujet!
Pour ma part, je peux vous dire que tout est lié à l’enfance! Je me rappelle que plus jeunes, lorsque deux personnes s’embrassaient à la Tv, soit mes parents changeaient de chaîne (accompagné du petit commentaire qui te faisait comprendre, que cette scène faisait partie des interdits ultimes); ou comme par hasard, à ce moment précis, pendant que certains avaient une envie subite d’aller aux toilettes, d’autres allaient direction leur chambre, d’autres lisaient un magazine sans importance et moi , ben je cachais mes yeux.. AHAHAHAHAH! Tout cela, pour vous faire comprendre, qu’étant jeunes, pour mes parents, il était impensable, que l’on regarde une scène de French kiss ensemble!!
Jsuis sûre que nombreuses d’entre vous, avez déjà vécu cette scène aussi.
Le sexe, au sein même de nos famille, est un sujet très tabou! On n’en parle pas!! Pourtant le fait de ne pas en parler, incite à penser, qu’être intime sexuellement est mauvais! Et quelque fois, les parents inculquent ces pensées aux enfants ou évitent de leur parler de sexe parce qu’ils pensent les protéger et leur éviter de goûter trop tôt à ce qui est souvent communément vu comme un fruit défendu et qui pourtant est une grâce, une bénédiction dans le mariage! Au fond, le but que ces parents veulent atteindre est noble, mais la manière de le faire n’est pas bonne et finit bien souvent par laisser une empreinte négative et influence négativement la manière dont ces enfants vont s’épanouir sexuellement plus tard dans leur vie d’adulte.
Aujourd’hui étant maman, je relativise certains comportements que mes parents ont eu… Que certains adultes de notre entourage ont eu aussi.
Voici aussi un autre point qui entrave la bonne communication sur le sujet de la sexualité dans les couples : la perception que peut avoir l’un des conjoints sur l’intimité sexuelle.Certaines personnes, ont une idée négative sur l’intimité sexuelle, une idée qui leur a été communiquée bien souvent par les parents (soit par leurs attitudes ou par leurs commentaires au sujet du sexe), tout comme par leur interprétation de la croyance qu’elles pratiquent.
En ce qui concerne la pratique nos fois respectives, il nous faut véritablement renouveler nos pensées et les ajuster à ce que Dieu dit! À ce que ces livres saints tels que La Bible, La Torah ou Le Coran nous délivre comme message! C’est Dieu Lui-même qui a créé le sexe. Il trouve cela beau et bon dans le cadre du mariage et veut que vous ayez une intimité sexuelle agréable, vibrante et épanouie avec votre mari/votre femme. C’est la volonté parfaite de Dieu qui est pour vous ! Maintenant, chacun vient dans le mariage avec son bagage d’attentes et ses désirs personnels concernant la fréquence des rapports intimes, le lieu où cela doit se faire, et la manière dont cela doit se faire. Si vous n’en parlez pas, si vous ne mettez pas sur le tapis vos désirs, vos besoins et vos attentes pour essayer de trouver un équilibre, vous allez souvent avoir des frustrations dans ce domaine! Dans la Bible, par exemple, Dieu décrit l’acte sexuel comme un acte de bonté, de gentillesse (1 Corinthiens 7 :3-4). Il le décrit comme quelque chose auquel votre conjoint et vous-même avez droit.
N’ayez pas honte du sexe. Ne le traitez comme un sujet tabou. Parlez-en ouvertement et souvent ensemble et exprimez chacun l’un à l’autre, dans l’amour, vos besoins et désirs sexuels. Il n’y a rien de mal à cela ! Un livre que je recommande à tous les hommes et femmes chrétiennes qui ont difficultés par rapport à leur façon de voir la sexualité, c’est le livre des Cantiques des Cantiques. Si vous voulez vraiment savoir ce que Dieu pense du plaisir sexuel, lisez ce livre et vous comprendrez!
D’autres ont du mal à en parler et sont frustrés dans ce domaine à cause de la culpabilité d’évènements dans le passé. Ne laissez vos erreurs de votre passé vous empêcher de profiter de votre mariage aujourd’hui!
Pour conclure sur ce sujet, ne laissez pas les blessures du passé, les erreurs du passé, et une vision faussée de l’intimité sexuelle te voler, t’empêcher d’expérimenter le meilleur de Dieu dans votre sexualité, le maximum des grâces et bénédictions que Dieu a prévues pour toi dans ton intimité sexuelle avec ta moitié. Dialoguez plus souvent au sujet de vos attentes, de vos besoins et de vos désirs avec votre conjoint.
Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?
Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.
Au moins cinq fois, c’est sûr !
Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.
Je perds mon calme
Promis, j’ai essayé !
J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.
« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »
À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.
Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.
Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.
Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».
Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…
Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.
« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!
Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.
« Va comprendre ! »
Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!
Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :
« Les chiens ne font pas des chats. »
Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.
Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.
Admettre et accepter, sans la juger.
Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.
Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.
L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.
Désolé, mais je n’ai pu m’empêcher de rire à gorge déployée quand j’ai lu cela hier matin… Pour laisser place à de la peine.
Alors toi, tu n’as jamais assisté aux différents films de guerre qui ont été tournés chez moi depuis qu’on est en couple. On y trouve tous les ingrédients de la parfaite production hollywoodienne :
Un scénario tellement bien écrit, qu’il te tient suffisamment en haleine pour que tu ne saches jamais vraiment qui est le gentil et qui est la méchante (enfin cela dépend de là où tu te places).
De l’action, avec des portes de chambres et de placards qui claquent et moi qui boude toute la nuit pour lui montrer ma rage! Parce que lui, ne boude quasi jamais la nuit.. (Comment fait-il justement? Un jour, je percerais son secret…)
Ou des hurlements tellement terrifiants, semblables à des animaux que l’on égorgerait en plein milieu de notre salon.
Ouais ma petite dame!! Et ce n’est pas fini!
Passons aux quelques effets spéciaux: surtout au moment précis où les invités ont à peine franchi les portes du portail… Ravaler sa salive, afficher un sourire niais, faire comme-ci tout se passe bien dans le meilleur des mondes, sortir ses meilleurs sujets de conversation, se parler l’un et l’autre alors que nous n’avons qu’une envie, nous bondir dessus! Mettre sa colère au frais dans un gros tupperware qui a du mal à se refermer, le tout à réchauffer gaiement au micro-ondes dès que les mêmes invités auront enfin quitté les lieux pour nous laisser nous régler en paix.
Et puis comme dans toute superbe production, des bonnes vieilles intrigues, des non-dits, des ramifications familiales, bref : le mix parfait pour un bon gros merdier (et je reste polie).
Pourquoi je te raconte tout ça ?
Pour te faire comprendre qu’être celle qui va toujours bien, à qui tout sourit, ça n’est pas le beau rôle à tous les coups. Oui, j’ai une vie que j’aime, un travail qui me passionne et je fais tout plein de rencontres les unes plus cools que les autres! Oui, je trouve que j’ai un homme d’exception, parce qu’il m’aime telle que je suis! Qui n’a pas peur de me donner des ailes et qui, n’a aucun problème pour “s’exprimer”. Mais tu vois, si je te raconte tout ça, c’est aussi pour t’emmener un peu dans les coulisses, sans vraiment te dévoiler mon jardin secret, mais t’en montrer juste assez pour que tu voies que non, vraiment, l’herbe n’est pas plus verte chez les autres.
L’herbe est très souvent bien cramée chez les voisins aussi, y compris ceux que tu envies parce que, eux, ils se font des week-ends en amoureux 58 fois dans l’année. Ne te fie pas entièrement à ce que tu voies, ou dirais-je plutôt: à ce que tu imagines..
Non, ce n’est pas plus facile chez les autres…
Je ne sais que trop bien que la vie de couple ne tient trop souvent qu’à un fil.
Alors voilà, mon amoureux et moi, on avance, on apprend, on serre les dents, on sert les poings, on crie, on gueule, on fait des concessions, on médite, on partage nos inspirations et on a aussi des tas de moments » tronche tellement froissée par la colère ou les larmes » que même une bonne blague ne suffira pas à détendre… Tu sais, ce genre d’instant que tu n’immortaliseras jamais et qui ne sera jamais partagé sur Instagram.
Comprends donc, qu’un couple, ça ne se compare pas!
Un couple est unique, comme une histoire est unique, et on ne sait jamaisce qui se passe vraiment dans la maison des autres. Personne ne peut savoir ce qui se dit quand la voiture démarre, ce qui se crie quand les invités sont partis, ce qui sort quand personne n’entend (sauf peut-être les enfants).
Et derrière ces masques de couple, peut-être que tu te sens seule, peut-être que tu te sens totalement à l’ouest, alors j’aimerais te dire que c’est normal.
Que tu n’es pas un boulet, que ton partenaire ne l’est pas tant que ça non plus. Le chemin est rocailleux, escarpé, exigeant, larmoyant, difficile quelque fois voire même douloureux. Saches donc qu’il n’est facile pour personne. Chacun est seul face aux scènes de films pas romantiques qui sont tournées dans le secret de nos foyers.
Reconnaître que c’est dur, que c’est dur pour tout le monde et qu’au fond ça fait partie du jeu, c’est souvent le début de la fin de l’angoisse.
Et si tu penses que votre aventure est trop compliquée, dis-toi que les meilleurs films sont basés sur des galères pas possibles.
Votre histoire est comme toi : elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être superbe…
Je ne pourrai jamais te dire quoi faire? Comment le pourrais-je? Je ne suis pas toi! Mais à travers mon histoire, mon parcours, je souhaite simplement partager avec toi en toute humilité, ce qu’est le pouvoir de choisir, ce qu’est la peur et certainement l’amour!
J’aurais pu trouver toutes les excuses pour ne pas prendre ma vie en main, mais la vie elle, a décidé de m’apprendre une bonne leçon: celle que j’avais toujours le pouvoir de choisir!
Ces derniers mois ont été mouvementés, compliqués, difficiles, durs..
Et pourtant face à chaque difficulté rencontrée, j’ai réalisé que j’ai toujours eu le pouvoir de choisir. Le pouvoir de choisir la fuite, le renoncement, ou l’affront. Celui de composer avec la situation aussi! Parce que oui, j’ai grandi avec des parents que j’ai toujours vu se relever face à toutes les situations difficiles qu’ils ont rencontrés. J’ai donc accepté ma nouvelle réalité.
Mais comment composer avec?
Par instinct de survie, par amour pour mon mari, mes enfants ainsi que pour moi, j’ai trouvé la force de ne pas capituler! J’ai décidé non pas de choisir de survivre, mais plutôt de choisir de vivre!
Consciemment ou pas, chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons perdu le pouvoir de choisir! Dès notre plus jeune âge, nos parents, nos enseignants et même la société nous dicte la voie à suivre! Celle qui est supposée nous apporter ce fameux bonheur!
De la maternelle aux études supérieures, on nous apprend les réponses!
Mais pourquoi donc?
Parce qu’on veut nous faire rentrer dans le moule! La conformité dans notre société est valorisée mais surtout exigée! Mais alors pourquoi sommes-nous si insatisfaits? Pourquoi existe t-il autant de gens malheureux, malgré les belles maisons, malgré les bons emplois, malgré les enfants, malgré l’argent, malgré les belles voitures? Pourquoi y’a t-il toujours ce petit sentiment, cette petite voix quelque part, qui nous dit: « Je ne suis pas bien… » « Je ne suis pas complètement heureuse.. » « Est-ce que j’ai choisi par rapport aux autres ou ai-je choisi par rapport à mon égo? » «Pourquoi je n’ai pas su dire non? Pourquoi je n’ai pas osé dire que ce n’était pas cette vie à laquelle j’aspirais? »
Malgré toutes ces questions, on n’ose pas bouger, on reste tout simplement paralysé par la peur…
Mais la peur de quoi?
La peur d’être rejetée, de se faire juger, de se tromper, de ne pas faire partie du clan. Ou tout simplement, la peur de ne pas être normale.. Pourtant tout le monde nous donne des outils, des livres, des podcasts, des vidéos, des workshops, des conférences, pour nous apprendre à vaincre la peur…
Alors pourquoi?
Comme vous, je les ai lu ces livres… Comme vous, j’ai assisté à ces conférences, j’ai moi aussi écouté ces podcasts et regardé ces vidéos attentivement. Mais la peur était toujours présente! Alors pourquoi je ressentais encore ce sentiment qui me venait des tripes?
J’ai appris que ce signal d’alarme que je recevais comme un coup de poing dans le ventre, souhaitait simplement m’envoyer un message. Ma peur voulait que je sois attentive, elle voulait me dire que le seul moyen de la vaincre était de me recentrer sur mes pensées! De me recentrer sur mes actions et mes paroles!
Mais de quoi avais-je réellement peur?
J’avais tout simplement peur de ne pas être aimée! L’humain a tout simplement besoin de se sentir aimé et d’être reconnu tel qu’il est. J’ai compris à travers les épreuves, que c’est l’amour qui nous donne la force de reprendre le pouvoir sur nos vies! Mais encore faut-il apprendre à s’aimer soi-même!
Il y a souvent dans notre vie, une personne qui nous livre ce conseil fondamental. Dans mon cas, ce fut mon père! Dans le tien, c’est peut être ta mère, ta soeur, ton frère, c’est peut-être toi-même…
J’ai appris à m’accepter et m’aimer avec mes défauts et mes qualités, avec mes folies, avec ma féminité, mais surtout avec ma vulnérabilité.
J’ai accepté que je ne pourrai jamais plaire à tout le monde. J’ai compris que mes imperfections étaient des forces et mes échecs des bénédictions qui m’aident à grandir, à réaliser que je suis bel et bien humaine. Dès que je me suis acceptée, je me suis aimée. Pas de façon prétentieuse, mais de façon humble. Car j’existe et je n’ai pas envie d’être qui que ce soit d’autre que moi!
J’ai aussi appris l’importance d’aimer et de respecter les autres, et de savoir distinguer ce que l’on peut contrôler, de ce que l’on ne peut pas contrôler! Je ne peux pas choisir pour les autres, je ne peux pas contrôler leurs décisions… Mais je peux contrôler mes réactions.
Tu sais, on a souvent des personnes très inspirantes qui gravitent autour de nous. On les aime tellement, qu’on leur cède le volant de notre vie. Chaque fois que l’on va laisser une autre personne interférer dans nos décisions, on vient de laisser la place du conducteur… Lorsque l’on a un modèle, on souhaite suivre et imiter son parcours. On veut même quelque fois devenir sa photocopie! Sans le réaliser, on vient de transférer notre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre.
Bien sûr que l’on peut admirer les forces et les réalisations des autres, mais il faut surtout apprendre à les adapter à nos réalités, à nos propres valeurs, et surtout à notre vie!
Les réponses que l’on pense trouver à l’extérieur, on les a tous. Il suffit de vouloir s’écouter!
En reprenant ton pouvoir, tu feras de ta vie ce que tu voudras! Ce ne sera pas facile, non! Car on vit dans un monde qui nous bombarde de modes d’emploi. On en trouve partout, sur tout les sujets!
On veut nous apprendre à éduquer nos enfants, à embrasser nos partenaires et surtout on veut nous apprendre à être heureux!
Pas mal! Sauf que ces recettes se veulent juste rassurantes. Elles ne nous rendront pas plus heureuses, car elles ne sont pas les nôtres! Si tu décides d’être unique, tu rameras à contre courant, tu trébucheras et l’on voudra même te mettre à genoux. Mais quelle fierté de se sentir authentique. Ne tolère plus les excuses, surtout celles qui viennent de toi.
Comme blogueuse, comme infirmière, comme femme, comme entrepreneure, je les ai presque toutes entendues. On m’a dit: « Tu sais Babeth, j’aurais pu réussir mais mes parents n’avaient pas assez d’argent; je n’ai pas la bonne couleur de peau ou encore je n’ai pas de contacts dans le milieu ». Sauf que chaque fois que l’on se cache derrière une excuse, on vient de transférer son pouvoir de choisir. On se déresponsabilise et on s’affaiblît. Fais-toi confiance, si tu veux faire confiance aux autres! Respecte-toi, si tu veux respecter les autres et surtout avoir leur respect!
Mais surtout aime-toi, si tu veux être capable d’aimer les autres et être aimé en retour!
L’impossible peut devenir possible, car tu as le pouvoir de changer les choses! Peu importe tes bagages, peu importe la grandeur de tes rêves et même si tes ailes ont été brisées. C’est à toi de choisir!
Choisiras-tu donc de survivre ou choisiras-tu de vivre?
N’accorde pas trop de crédits à tout ce que tu vois sur les réseaux sociaux! Les gens n’y postent pas leurs échecs!
Whaouuuuu! Je l’ai dit! Je le fait! Me revoici de retour chez moi! Et que c’est bon, cette sensation de déposer ses bagages, et de se vautrer les pieds en éventail sur son canapé! Mon blog m’a manqué, au point où je pourrais vous poster plein d’articles ce soir!
J’ai souvent entendu que les articles devaient être ornementés de belles photos! J’aime la photographie, que je pratique de plus en plus de façon thérapeutique… Sauf que je ne veux pas m’empêcher de parler avec vous ici, parce que je n’ai pas de belles photos en adéquation avec le sujet que j’aborde! Je n’ai plus à jouer la blogueuse comme à mes débuts! À faire comme, pensant que c’était la démarche à suivre! Je suis blogueuse, et le dire ici asseoit ma légitimité dans le domaine. Je ne reçois pas forcément les miens, endimanchée comme jaja, quand ils débarquent à la maison! On va faire de même ici! Car si tu t’arrêtes et prends du temps là, c’est que même si tu ne te l’avoues pas, tu apprécies ce qui s’y passe! Donc c’est parti! On va faire les choses, selon mon mood, mes règles et surtout mes envies!
On va parler d’Instagram! Ce réseau social que nous adorons tous détester, critiquer, mais qui est devenus pour nombreux d’entre nous addictif! Pour être plus précise, j’aimerai te parler de ce que ça peut provoquer chez certains!
#lefildetavie
Passer du temps sur les réseaux sociaux provoque facilement des sentiments d’exclusion, d’abandon ou même de jalousie.
Et s’ils t’encourageaient plutôt à être heureuse d’être toi-même? À te satisfaire de ce que tu possèdes?
Voici quelques idées qui t’inspireront afin d’utiliser les RS pour être moins comme les autres et un peu plus toi-même!
Facebook et Insta sont comme des bandes annonces de films montrant uniquement les meilleurs moments de la vie des gens. Les photos que tu vois, ne représentent pas toujours la réalité de manière juste et objective, et tu ne peux pas savoir ce qui se passe vraiment en coulisses.
On imagine sans peine que les personnes que l’on suit ont une existence incroyable, surtout si elles sont invariablement bien habillées et en train de faire des choses que l’on a jamais faites.
Si tu as l’impression d’être la seule personne à ne pas avoir été invitée à la dernière fête, sache qu’il n’y a rien de plus humain que de chercher la popularité et l’appartenance à un groupe! Il est incroyablement important de se sentir vue, reconnue et aimée, c’est notre instinct.
Comme ils offrent une plateforme unique pour exposer nos vies, on imagine parfois que les RS sont la seule façon d’obtenir ce sentiment d’appartenance.
Pourtant si tu dépenses trop d’énergie à suivre tout ce qui se passe, tu risques de t’appliquer un peu trop à devenir la personne que tu penses devoir être. Alors que tu devrais plutôt te focaliser sur toi-même, faire des choses qui te rendent heureuse et qui te permettront sûrement de te faire de vrais amis et de te sentir réellement à ta place.
Dépasse la jalousie!
Si tu envisages ton flux Instagram ou Facebook comme un miroir, il t’aidera à te dépasser de la jalousie que t’inspirent certaines personnes pour découvrir ce qui pourraient te rendre heureuse? T’arrive t-il, par exemple, d’envier les amis de quelqu’un, son apparence ou ses accomplissements? Si tu voyais plutôt ces éléments comme le reflet de ce qui est possible dans ta vie? En fait, ils sont peut-être déjà présents, mais si tu ne savais pas comment les trouver ( jusqu’à maintenant ). Prends un moment, attrape de quoi écrire et tente de répondre aux questions suivantes:
Qui te rend particulièrement jalouse?
Qu’est-ce que tu envies en particulier chez cette personne
Qu’as t-elle que tu veux?
Que fais t-elle que tu souhaiterais faire?
Peut-être est-elle très populaire, douée dans une discipline ou autre? Note tes réponses et réduis-les, si possible, à une poignée d’adjectifs et d’attributs. Si quelqu’un se montre toujours en forme et en bonne santé, ce n’est peut-être pas son apparence ce qui te gêne, mais plutôt l’idée d’un style de vie plus sain. Pour une personne populaire, tu n’envies probablement pas le nombre d’amis, mais la possibilité de passer plus de temps avec des gens qui te soutiennent et te comprennent.
Le fait que quelqu’un semble posséder quelque chose qui te fait défaut ne signifie pas que tu ne peux pas l’obtenir aussi. Alors, si tu parviens à cerner la source de ta jalousie, elle te motivera à changer et à avancer à ton tour vers ce qui te fait envier chez les autres.
Ces dernières semaines ont été plus que difficile par ici! L’infirmière que je suis a beaucoup pleuré. Elle a soigné beaucoup de personnes, a aussi fermé beaucoup de regards, séché beaucoup de larmes, réconforté beaucoup de famille… Mais ce qu’à surtout fait l’infirmière que je suis, c’est de se remettre beaucoup en question! Comment avons-nous pu en arriver là? Comment pouvons-nous assurer la santé de nos patients tout comme en assurant la nôtre et celle des personnes que nous aimons? Comment répondre à ces personnes qui nous disent qu’elles ne veulent pas mourir? Comment vais-je contenir mes larmes face à mes enfants et mon amoureux? Comment leur dire de ne pas avoir peur, alors que celle-ci fait du forcing pour ne faire qu’un avec moi? Comment rassurer mes parents avec un discours auquel moi-même je ne crois? Pourquoi au moment où notre pays a le plus besoin de moi, je me sens à ce point inefficace? À quel moment ai-je perdu confiance en cet état en qui je suis censée avoir confiance?Comment arriverais-je encore à me regarder dans une glace après que cette pandémie soit passée? Pourquoi les applaudissements quotidiens que la population nous offre, m’agace au plus haut point? Pourquoi la gravité a remplacé le sourire et la positivité de mon visage?
Nous n’avons pas signé pour être les complices de ce génocide qui auraient pu être évités. Nous n’avons pas signé pour soigner dans des conditions aussi déplorables? Nous n’avons pas signé pour être inefficaces sur nos lieux de travail! Souvent, la société oublie que nous n’avons pas des machines entre les mains mais bel et bien des humains! Des humains qui viennent à nous, car confiants dans le fait que nous les guérirons. Beaucoup guérissent et tant mieux, sauf que beaucoup d’autres auraient pu guérir aussi! Tout comme beaucoup d’autres n’auraient pas dû contracter cette fichue maladie… Je flirte avec la tristesse, l’impuissance, l’incompréhension, l’angoisse, la rage et puis depuis très peu avec l’espoir! Oui, vous avez bien lu: avec l’espoir!
Mais nous reparlerons plus bas…
Chaque soir, j’entends les médias nous répéter que nous sommes des héros! Héros pourquoi? Parce que nous exerçons cette profession que nous avons décidé d’exercer?! La société a donc oublié que chaque jour de l’année, nous sommes infirmiers, médecins, aides-soignants, ashs, auxiliaires de vies, administratifs hospitaliers, kinés, diététiciens, brancardiers, manipulateurs radios, étudiants infirmiers, étudiants aide soignants etc… Ce quotidien c’est le nôtre! Prendre en charge des patients en détresse respiratoire, des patients fébriles, asthéniques, déshydratés, des patients au risque vital engagé: nous savons faire! Sauver des vies ou en perdre! C’est nôtre quotidien oui! Et sachez que nous sommes même l’un des pays les plus efficaces au monde en matière de santé, lorsque NOUS AVONS LES MOYENS!!!
la belle époque..
SAUF QUE LÀ BEN RIEN!
Et le président nous parle de guerre à gagner? Sans armures et sans armes?!! Tu veux que nous fassions comment? Et tu nous parles de guerre? Parle plutôt d’assassinat! Nous partons tous au front avec comme simple outil, notre professionnalisme…
En laissant chaque jour, nos familles au domicile, en priant pour qu’ils ne soient ni contaminés par nous ou une autre cause extérieure… Ou pire que nous ne soyons pas agressés. Parce que cette pandémie révèle la méchanceté et l’égoïsme de certains… Chaque jour, les soignants sont victimes de nombreuses incivilités: menaces, insultes, agressions, demande d’expulsions de leurs logements, vandalisme sur leurs véhicules pour voler le peu de matériels qu’ils possèdent…
Combien de fois ai-je entendu des personnes considérer notre profession de soignants, ainsi que celles des caissières, des livreurs, et j’en passe, comme des profession de second choix… Des professions alimentaires… Sauf que pour stopper cette guerre, ce sont toutes ces personnes qui sont en première ligne… Toutes ces personnes minimisées, souvent insultées, dénigrées, prises de haut, qui payent de leur santé pour assurer celle de tout le reste de la société depuis le début de ce confinement. Vous savez, j’espère que la société française se rappellera de ses soignants et de tous ces hommes et de toutes ces femmes quand tout cela sera derrière nous!
On nous parle de prime; il serait peut être temps de penser sérieusement à une revalorisation des salaires, à un déblocage des points, à du matériel de façon plus conséquente, aux remplacements du personnel exténué et j’en passe…
Je pense fort à mes collègues qui combattent en intra-hospitalier; à mes collègues qui mènent le combat en extra-hospitalier; à celles et ceux qui comme moi sont rappelés pour donner main forte à nos hôpitaux, pour essayer de sauver tous ceux et celles que nous pourrons! Je pense aussi très fortement à toutes les familles endeuillées, aux familles de soignants et de tous ceux qui travaillent en cette période de confinement, qui sont elles aussi des victimes collatérales de ce covid-19.
Les héros c’est bel et bien eux. Ceux qui ont du dire » Au revoir » à ceux qu’ils aimaient, à nos maris, femmes, enfants, parents qui chaque jour craignent pour nos vies tout en faisant leur maximum pour que la dynamique familiale ne soit pas ébranlée…
Ce soir, j’ai ressenti le besoin de vous dire ce qui se passe dans ma tête! Mon rôle est de soigner, d’informer, de faire de la prévention mais aussi de dénoncer ce qui n’est plus acceptable! Il est important que vous compreniez ceci:
Personne n’est plus petit qu’un autre!
Toutes ces professions existent pour une raison:
« Nous permettre de vivre nos vies sereinement. »
Vous savez, depuis ce matin, j’ai décidé de rendre mes journées plus ensoleillées, en me concentrant sur toutes ces petites choses qui me font du bien! En savourant chaque instant, que je considérais comme acquis! En serrant fort mes filles dans les bras, en m’imprégnant de leurs odeurs et en profitant des bras de l’homme que Dieu m’a donné comme mari..
Cette pandémie, nous prouve une nouvelle fois que nous ne sommes pas immortels! Que tout peut basculer du jour au lendemain! Alors encore plus qu’hier et je l’espère moins que demain, je vais m’atteler à faire de ces nouveaux chapitres du reste de ma vie, des chapitres exceptionnels beaux et puissants.
Depuis le début de ce confinement, j’ai du mal à accepter ce qui nous arrive! Pourtant pour rebondir, je n’ai pas le choix! Pas le choix que d’accepter que ce qui est fait est fait, et que malheureusement nous ne pourrons jamais revenir en arrière. Alors je me dis que le champs de tous les possibles s’offrent à moi, aujourd’hui! Il est temps de m’emparer de cette opportunité que j’ai de pouvoir vous écrire… Je veux me remplir de pensées positives que je m’engage à vous partager. Je vous promets de vous insuffler du positif parce que j’ai décidé de rejeter toute cette obscurité que j’ai broyé pour faire place à l’espoir!
À ce qu’il paraît vivre l’instant présent c’est vivre le seul moment où tout est possible! Alors c’est parti!