Le jour où j’ai choisi de vivre au rythme de mon corps…

Le jour où j’ai choisi de vivre au rythme de mon corps…

Petite, je faisais le grand écart. Ça me demandait beaucoup de souplesse et d’équilibre. Je ne pensais pas que plus tard, en devenant femme, j’aurais à travailler ces deux capacités sur mon propre corps. Quotidiennement. Que ce travail ferait partie de ma vie de femme. De mon corps de femme, ce corps à la fois habité et traversé par une expérience singulière du temps, cette expérience singulière et incarnée qui est celle d’un double mouvement temporel et source de conflit.

Féminin et maternel :  une différence de tempo

Mais de quoi je vous parle? C’est tout simple, je vous explique! La femme est habitée par une « double temporalité »:

– Une temporalité « féminine » linéaire, sur le temps long de l’existence, allant toujours de l’avant. Une temporalité marquée par le désir d’aller vers l’autre, de s’ouvrir au monde : vie sociale, amicale, professionnelle, amoureuse, érotique, engagée, artistique … Il y a tant à faire !

– Une temporalité « maternelle », périodique et cyclique, avec un début et une fin. C’est le temps du maternel, des premières règles jusque la ménopause. Un temps qui s’impose au corps, et qui est lié à l’attente et à l’expérience de la perte : le temps des règles, de la grossesse, de l’allaitement, des gestes maternants … Un temps qui habite la femme presque 40 ans ! 480 mois ! Ce n’est pas rien, tout de même ! Cela lui demande de se réapproprier son corps de façon permanente.

Quel temps fait-il en moi ?

On comprend dès lors facilement que ces deux temporalités, composées de deux mouvements contraires, l’un constant, l’autre périodique, puissent provoquer un conflit interne chez la femme. Conflit qui lui demandera de faire un incessant « travail du féminin » : un travail de réconciliation du « maternel » et du « féminin ». Pour donner deux exemples :

– Tu prévois un week-end en amoureux. Ça fait tellement longtemps que tu y penses! Tu as choisi un super endroit, prévu de caser les enfants chez la voisine, prévu d’emporter ta plus belle robe, ta plus belle lingerie. Bref, tu es hyper amoureuse et tu veux le rendre hyper amoureux. Le week-end arrive… Et là, flop : tu as tes règles. C’est ballot, mais c’est comme ça… Vive le « maternel » !

– Tu adores ton boulot, on te félicite. Tu adores également ton homme et désires un enfant de lui. Et puis voilà qu’un jour bébé pointe son nez… au moment où l’on te propose une promotion. Merci « maternel » de faire irruption dans mon « féminin » !

Désirant à la fois l’une et l’autre de ces deux capacités qui la définissent, la femme devra toute sa vie s’adapter, choisir, renoncer, différer, modeler. Le temps et les aléas de la vie se chargeront de le lui rappeler.

Dire oui à sa féminité

Alors, soit on pleure (non, quand même, si chaque femme passait 40 ans à pleurer, ça inonderait la terre …), soit on se dit que oui, ce conflit nous rend hyper-créatives, hyper souples, hyper tout ce que l’on veut ! Et profondément audacieuses. Mystérieuses. Singulières. Bref, géniales! Ça n’empêchera pas les larmes, certes. Parfois, cela demandera à certaines d’être accompagnées. Et parce qu’il se vit à l’intérieur de nous, ce conflit nous rappelle que nous sommes « sujet incarné », fait de chair et d’os. D’une certaine façon, ce conflit est ce qui nous constitue comme femme, notre « essence » (essence au sens d’identité profonde, première).

Saisissons-le comme un chance, non ?

Samedi 14 Octobre 2023, « Bonjour Madame, l’appartement » revient!

Nous serons 40 femmes réunies, en plein coeur de Paris, pour aborder toutes ensemble « La sexualité au féminin ». Il reste encore quelques places, j’espère t’y compter

Je t’embrasse.

Tout paraît si simple entre vous?!

Tout paraît si simple entre vous?!

Ah ouais, c’est ce que tu crois ?

Désolé, mais je n’ai pu m’empêcher de rire à gorge déployée quand j’ai lu cela hier matin… Pour laisser place à de la peine.

Alors toi, tu n’as jamais assisté aux différents films de guerre qui ont été tournés chez moi depuis qu’on est en couple. On y trouve tous les ingrédients de la parfaite production hollywoodienne :

  • Un scénario tellement bien écrit, qu’il te tient suffisamment en haleine pour que tu ne saches jamais vraiment qui est le gentil et qui est la méchante (enfin cela dépend de là où tu te places).
  • De l’action, avec des portes de chambres et de placards qui claquent et moi qui boude toute la nuit pour lui montrer ma rage! Parce que lui, ne boude quasi jamais la nuit.. (Comment fait-il justement? Un jour, je percerais son secret…)
  • Ou des hurlements tellement terrifiants, semblables à des animaux que l’on égorgerait en plein milieu de notre salon.

Ouais ma petite dame!! Et ce n’est pas fini!

Passons aux quelques effets spéciaux: surtout au moment précis où les invités ont à peine franchi les portes du portail… Ravaler sa salive, afficher un sourire niais, faire comme-ci tout se passe bien dans le meilleur des mondes, sortir ses meilleurs sujets de conversation, se parler l’un et l’autre alors que nous n’avons qu’une envie, nous bondir dessus! Mettre sa colère au frais dans un gros tupperware qui a du mal à se refermer, le tout à réchauffer gaiement au micro-ondes dès que les mêmes invités auront enfin quitté les lieux pour nous laisser nous régler en paix.

Et puis comme dans toute superbe production, des bonnes vieilles intrigues, des non-dits, des ramifications familiales, bref : le mix parfait pour un bon gros merdier (et je reste polie).

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Pour te faire comprendre qu’être celle qui va toujours bien, à qui tout sourit, ça n’est pas le beau rôle à tous les coups. Oui, j’ai une vie que j’aime, un travail qui me passionne et je fais tout plein de rencontres les unes plus cools que les autres! Oui, je trouve que j’ai un homme d’exception, parce qu’il m’aime telle que je suis! Qui n’a pas peur de me donner des ailes et qui, n’a aucun problème pour “s’exprimer”. Mais tu vois, si je te raconte tout ça, c’est aussi pour t’emmener un peu dans les coulisses, sans vraiment te dévoiler mon jardin secret, mais t’en montrer juste assez pour que tu voies que non, vraiment, l’herbe n’est pas plus verte chez les autres.

L’herbe est très souvent bien cramée chez les voisins aussi, y compris ceux que tu envies parce que, eux, ils se font des week-ends en amoureux 58 fois dans l’année. Ne te fie pas entièrement à ce que tu voies, ou dirais-je plutôt: à ce que tu imagines..

Non, ce n’est pas plus facile chez les autres…

Je ne sais que trop bien que la vie de couple ne tient trop souvent qu’à un fil.

Alors voilà, mon amoureux et moi, on avance, on apprend, on serre les dents, on sert les poings, on crie, on gueule, on fait des concessions, on médite, on partage nos inspirations et on a aussi des tas de moments  » tronche tellement froissée par la colère ou les larmes » que même une bonne blague ne suffira pas à détendre… Tu sais, ce genre d’instant que tu n’immortaliseras jamais et qui ne sera jamais partagé sur Instagram.

 Comprends donc, qu’un couple, ça ne se compare pas!

Un couple est unique, comme une histoire est unique, et on ne sait jamais ce qui se passe vraiment dans la maison des autres. Personne ne peut savoir ce qui se dit quand la voiture démarre, ce qui se crie quand les invités sont partis, ce qui sort quand personne n’entend (sauf peut-être les enfants).

Et derrière ces masques de couple, peut-être que tu te sens seule, peut-être que tu te sens totalement à l’ouest, alors j’aimerais te dire que c’est normal.

Que tu n’es pas un boulet, que ton partenaire ne l’est pas tant que ça non plus. Le chemin est rocailleux, escarpé, exigeant, larmoyant, difficile quelque fois voire même douloureux. Saches donc qu’il n’est facile pour personne. Chacun est seul face aux scènes de films pas romantiques qui sont tournées dans le secret de nos foyers.

Reconnaître que c’est dur, que c’est dur pour tout le monde et qu’au fond ça fait partie du jeu, c’est souvent le début de la fin de l’angoisse.

Et si tu penses que votre aventure est trop compliquée, dis-toi que les meilleurs films sont basés sur des galères pas possibles.

Votre histoire est comme toi : elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être superbe…

Affectueusement.

Quel sera ton choix?

Quel sera ton choix?

Je ne pourrai jamais te dire quoi faire? Comment le pourrais-je? Je ne suis pas toi! Mais à travers mon histoire, mon parcours, je souhaite simplement partager avec toi en toute humilité, ce qu’est le pouvoir de choisir, ce qu’est la peur et certainement l’amour!

J’aurais pu trouver toutes les excuses pour ne pas prendre ma vie en main, mais la vie elle, a décidé de m’apprendre une bonne leçon: celle que j’avais toujours le pouvoir de choisir!

Ces derniers mois ont été mouvementés, compliqués, difficiles, durs.. 

Et pourtant face à chaque difficulté rencontrée, j’ai réalisé que j’ai toujours eu le pouvoir de choisir. Le pouvoir de choisir la fuite, le renoncement, ou l’affront. Celui de composer avec la situation aussi! Parce que oui, j’ai grandi avec des parents que j’ai toujours vu se relever face à toutes les situations difficiles qu’ils ont rencontrés. J’ai donc accepté ma nouvelle réalité.

Mais comment composer avec?

Par instinct de survie, par amour pour mon mari, mes enfants ainsi que pour moi, j’ai trouvé la force de ne pas capituler! J’ai décidé non pas de choisir de survivre, mais plutôt de choisir de vivre!

Consciemment ou pas, chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons perdu le pouvoir de choisir! Dès notre plus jeune âge, nos parents, nos enseignants et même la société nous dicte la voie à suivre! Celle qui est supposée nous apporter ce fameux bonheur!

De la maternelle aux études supérieures, on nous apprend les réponses! 

Mais pourquoi donc? 

Parce qu’on veut nous faire rentrer dans le moule! La conformité dans notre société est valorisée mais surtout exigée! Mais alors pourquoi sommes-nous si insatisfaits? Pourquoi existe t-il autant de gens malheureux, malgré les belles maisons, malgré les bons emplois, malgré les enfants, malgré l’argent, malgré les belles voitures? Pourquoi y’a t-il toujours ce petit sentiment, cette petite voix quelque part, qui nous dit: « Je ne suis pas bien… » « Je ne suis pas complètement heureuse.. » « Est-ce que j’ai choisi par rapport aux autres ou ai-je choisi par rapport à mon égo? » «Pourquoi je n’ai pas su dire non? Pourquoi je n’ai pas osé dire que ce n’était pas cette vie à laquelle j’aspirais? »

Malgré toutes ces questions, on n’ose pas bouger, on reste tout simplement paralysé par la peur… 

Mais la peur de quoi?

La peur d’être rejetée, de se faire juger, de se tromper, de ne pas faire partie du clan. Ou tout simplement, la peur de ne pas être normale.. Pourtant tout le monde nous donne des outils, des livres, des podcasts, des vidéos, des workshops, des conférences, pour nous apprendre à vaincre la peur…

Alors pourquoi?

Comme vous, je les ai lu ces livres… Comme vous, j’ai assisté à ces conférences, j’ai moi aussi écouté ces podcasts et regardé ces vidéos attentivement. Mais la peur était toujours présente! Alors pourquoi je ressentais encore ce sentiment qui me venait des tripes?

J’ai appris que ce signal d’alarme que je recevais comme un coup de poing dans le ventre, souhaitait simplement m’envoyer un message. Ma peur voulait que je sois attentive, elle voulait me dire que le seul moyen de la vaincre était de me recentrer sur mes pensées! De me recentrer sur mes actions et mes paroles! 

Mais de quoi avais-je réellement peur?

J’avais tout simplement peur de ne pas être aimée! L’humain a tout simplement besoin de se sentir aimé et d’être reconnu tel qu’il est. J’ai compris à travers les épreuves, que c’est l’amour qui nous donne la force de reprendre le pouvoir sur nos vies! Mais encore faut-il apprendre à s’aimer soi-même!

Il y a souvent dans notre vie, une personne qui nous livre ce conseil fondamental. Dans mon cas, ce fut mon père! Dans le tien, c’est peut être ta mère, ta soeur, ton frère, c’est peut-être toi-même…

J’ai appris à m’accepter et m’aimer avec mes défauts et mes qualités, avec mes folies, avec ma féminité, mais surtout avec ma vulnérabilité. 

J’ai accepté que je ne pourrai jamais plaire à tout le monde. J’ai compris que mes imperfections étaient des forces et mes échecs des bénédictions qui m’aident à grandir, à réaliser que je suis bel et bien humaine. Dès que je me suis acceptée, je me suis aimée. Pas de façon prétentieuse, mais de façon humble. Car j’existe et je n’ai pas envie d’être qui que ce soit d’autre que moi! 

J’ai aussi appris l’importance d’aimer et de respecter les autres, et de savoir distinguer ce que l’on peut contrôler, de ce que l’on ne peut pas contrôler! Je ne peux pas choisir pour les autres, je ne peux pas contrôler leurs décisions… Mais je peux contrôler mes réactions.

Tu sais, on a souvent des personnes très inspirantes qui gravitent autour de nous. On les aime tellement, qu’on leur cède le volant de notre vie. Chaque fois que l’on va laisser une autre personne interférer dans nos décisions, on vient de laisser la place du conducteur… Lorsque l’on a un modèle, on souhaite suivre et imiter son parcours. On veut même quelque fois devenir sa photocopie! Sans le réaliser, on vient de transférer notre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre.

Bien sûr que l’on peut admirer les forces et les réalisations des autres, mais il faut surtout apprendre à les adapter à nos réalités, à nos propres valeurs, et surtout à notre vie! 

Les réponses que l’on pense trouver à l’extérieur, on les a tous. Il suffit de vouloir s’écouter!

En reprenant ton pouvoir, tu feras de ta vie ce que tu voudras! Ce ne sera pas facile, non! Car on vit dans un monde qui nous bombarde de modes d’emploi. On en trouve partout, sur tout les sujets!

On veut nous apprendre à éduquer nos enfants, à embrasser nos partenaires et surtout on veut nous apprendre à être heureux!

Pas mal! Sauf que ces recettes se veulent juste rassurantes. Elles ne nous rendront pas plus heureuses, car elles ne sont pas les nôtres! Si tu décides d’être unique, tu rameras à contre courant, tu trébucheras et l’on voudra même te mettre à genoux. Mais quelle fierté de se sentir authentique. Ne tolère plus les excuses, surtout celles qui viennent de toi. 

Comme blogueuse, comme infirmière, comme femme, comme entrepreneure, je les ai presque toutes entendues. On m’a dit: « Tu sais Babeth, j’aurais pu réussir mais mes parents n’avaient pas assez d’argent; je n’ai pas la bonne couleur de peau ou encore je n’ai pas de contacts dans le milieu ». Sauf que chaque fois que l’on se cache derrière une excuse, on vient de transférer son pouvoir de choisir. On se déresponsabilise et on s’affaiblît. Fais-toi confiance, si tu veux faire confiance aux autres! Respecte-toi, si tu veux respecter les autres et surtout avoir leur respect!

Mais surtout aime-toi, si tu veux être capable d’aimer les autres et être aimé en retour!

L’impossible peut devenir possible, car tu as le pouvoir de changer les choses! Peu importe tes bagages, peu importe la grandeur de tes rêves et même si tes ailes ont été brisées. C’est à toi de choisir!

Choisiras-tu donc de survivre ou choisiras-tu de vivre?

Affectueusement.

#instalife

#instalife

N’accorde pas trop de crédits à tout ce que tu vois sur les réseaux sociaux! Les gens n’y postent pas leurs échecs!

Whaouuuuu! Je l’ai dit! Je le fait! Me revoici de retour chez moi! Et que c’est bon, cette sensation de déposer ses bagages, et de se vautrer les pieds en éventail sur son canapé! Mon blog m’a manqué, au point où je pourrais vous poster plein d’articles ce soir!

J’ai souvent entendu que les articles devaient être ornementés de belles photos! J’aime la photographie, que je pratique de plus en plus de façon thérapeutique… Sauf que je ne veux pas m’empêcher de parler avec vous ici, parce que je n’ai pas de belles photos en adéquation avec le sujet que j’aborde! Je n’ai plus à jouer la blogueuse comme à mes débuts! À faire comme, pensant que c’était la démarche à suivre! Je suis blogueuse, et le dire ici asseoit ma légitimité dans le domaine. Je ne reçois pas forcément les miens, endimanchée comme jaja, quand ils débarquent à la maison! On va faire de même ici! Car si tu t’arrêtes et prends du temps là, c’est que même si tu ne te l’avoues pas, tu apprécies ce qui s’y passe! Donc c’est parti! On va faire les choses, selon mon mood, mes règles et surtout mes envies!

On va parler d’Instagram! Ce réseau social que nous adorons tous détester, critiquer, mais qui est devenus pour nombreux d’entre nous addictif! Pour être plus précise, j’aimerai te parler de ce que ça peut provoquer chez certains!

#lefildetavie

Passer du temps sur les réseaux sociaux provoque facilement des sentiments d’exclusion, d’abandon ou même de jalousie.

Et s’ils t’encourageaient plutôt à être heureuse d’être toi-même? À te satisfaire de ce que tu possèdes?

Voici quelques idées qui t’inspireront afin d’utiliser les RS pour être moins comme les autres et un peu plus toi-même!

Facebook et Insta sont comme des bandes annonces de films montrant uniquement les meilleurs moments de la vie des gens. Les photos que tu vois, ne représentent pas toujours la réalité de manière juste et objective, et tu ne peux pas savoir ce qui se passe vraiment en coulisses.

On imagine sans peine que les personnes que l’on suit ont une existence incroyable, surtout si elles sont invariablement bien habillées et en train de faire des choses que l’on a jamais faites.

Si tu as l’impression d’être la seule personne à ne pas avoir été invitée à la dernière fête, sache qu’il n’y a rien de plus humain que de chercher la popularité et l’appartenance à un groupe! Il est incroyablement important de se sentir vue, reconnue et aimée, c’est notre instinct.

Comme ils offrent une plateforme unique pour exposer nos vies, on imagine parfois que les RS sont la seule façon d’obtenir ce sentiment d’appartenance.

Pourtant si tu dépenses trop d’énergie à suivre tout ce qui se passe, tu risques de t’appliquer un peu trop à devenir la personne que tu penses devoir être. Alors que tu devrais plutôt te focaliser sur toi-même, faire des choses qui te rendent heureuse et qui te permettront sûrement de te faire de vrais amis et de te sentir réellement à ta place.

Dépasse la jalousie!

Si tu envisages ton flux Instagram ou Facebook comme un miroir, il t’aidera à te dépasser de la jalousie que t’inspirent certaines personnes pour découvrir ce qui pourraient te rendre heureuse? T’arrive t-il, par exemple, d’envier les amis de quelqu’un, son apparence ou ses accomplissements? Si tu voyais plutôt ces éléments comme le reflet de ce qui est possible dans ta vie? En fait, ils sont peut-être déjà présents, mais si tu ne savais pas comment les trouver ( jusqu’à maintenant ). Prends un moment, attrape de quoi écrire et tente de répondre aux questions suivantes:

  • Qui te rend particulièrement jalouse?
  • Qu’est-ce que tu envies en particulier chez cette personne
  • Qu’as t-elle que tu veux?
  • Que fais t-elle que tu souhaiterais faire?

Peut-être est-elle très populaire, douée dans une discipline ou autre? Note tes réponses et réduis-les, si possible, à une poignée d’adjectifs et d’attributs. Si quelqu’un se montre toujours en forme et en bonne santé, ce n’est peut-être pas son apparence ce qui te gêne, mais plutôt l’idée d’un style de vie plus sain. Pour une personne populaire, tu n’envies probablement pas le nombre d’amis, mais la possibilité de passer plus de temps avec des gens qui te soutiennent et te comprennent.

Le fait que quelqu’un semble posséder quelque chose qui te fait défaut ne signifie pas que tu ne peux pas l’obtenir aussi. Alors, si tu parviens à cerner la source de ta jalousie, elle te motivera à changer et à avancer à ton tour vers ce qui te fait envier chez les autres.

Affectueusement .

Le prix que je paie

Le prix que je paie

Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.

Proverbes 6:6-8

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit par ici! Tu m’as manqué communauté chérie! D’autant plus qu’il s’en est passé des choses depuis ce début d’année.. BONJOUR MADAME est né, et j’en suis si heureuse et si fière tu sais! De ce bébé, j’en ai rêvé, si fort! Et il a vu le jour, ce 11 Janvier 2020. L’on m’aurait dit deux années avant, que moi, je prendrais courage au point de concevoir un tel concept: et bien j’aurais ri! Sauf que la vie, les experiences, les rencontres, vous, mon courage et ma foi en ont décidé autrement! Je ne sais pas pourquoi maintenant…Surement parce qu’avec son arrivée 2020, a confirmé en moi qu’entreprendre, créer est plus que jamais ce que j’aime!

Mais revenons à nos moutons… Cette après-midi parisienne avec moi-même, me permet de prendre ce temps que je ne m’octroyais pas.

Ce sujet qui me touche autant que nombreuses par ici… Je préfère utiliser le mot toucher que frémir! Pourquoi? Parce que ce combat, je le mène depuis toujours en fait.. Enfin jusqu’il y a quelques semaines.. Parce que marre de vivre et revivre ce même schéma mois après mois…

Le sujet de cet article:  » LA PROCRASTINATION »

Connais-tu la définition de ce mot que je ne peux plus supporter? Non?! et ben écoute, voici ma définition personnalisé:

C’est ce moment où tu décides de remettre à demain, à la fin de la semaine, voire la fin du mois, ce qui devait déjà être fait depuis hier pour ne pas dire le mois dernier! Ces choses remises à demain, par lâcheté, par peur, par manque de confiance en soi… Donc manque de confiance cruel en ses capacités… Ce moment repoussé jusqu’à la dernière minute.. Ce moment qui augmente en toi ton niveau de stress, ce moment qui bousille ta bonne humeur, ta tranquillité d’esprit! Je te vois esquisser un sourire… Toi aussi tu es dans le même bateau que moi?!

Sauf que je vais pas te mentir, de ce fucking voyage tumultueux, je n’en veux et surtout n’en peux plus! Je suis en train de descendre à quai! Mais à quel prix???

Procrastination!! Ce mot est aussi long qu’angoissant! Oui parce qu’ancrée en moi depuis longtemps autant que le stress et la peur! Ces trois mots font office d’ingrédients foireux dans un même sandwich que nous savons super dégueu pour nous, mais que nous consommons quand même… Plus sérieusement, à voir combien nous sommes nombreux à nous battre contre ces maux, je constate qu’ils sont entrés comme une norme dans notre société…

Sauf que je refuse d’être stressée. Je refuse de m’empêcher de faire par peur, pour faire plaisir aux autres… Je refuse de ne pas poursuivre mes rêves à cause de mon satané perfectionnisme qui n’est qu’une utopie… Je me refuse de vivre encore et encore certaines situations, d’avoir certains comportements… Je sais aujourd’hui quelle est la conduite à tenir, pour ne plus payer le prix que je paie aujourd’hui…

De quel prix je parle? Et bien de l’absence de tranquillité d’esprit, de mon temps d’organisation et surtout de ce sentiment d’urgence constamment présent, qui me met dans un état de stress maximum..Ce qui est vraiment très très désagréable!

Je vous ai tout dit…

À vous de me dire maintenant ce que vous coûte cette procrastination… Où ce qu’elle vous a coûté…

Affectueusement….

Le pouvoir de nos mots…

Le pouvoir de nos mots…

Pour ne pas dire le poids de nos mots…

Il faut enregistrer une fois pour toutes, que nous sommes ce que nous pensons, ce que nous déclarons sur nos propres vies! Il est important d’aligner ses paroles avec ses croyances! Moi, je ne vais pas vous mentir, je les aligne aux promesses que Dieu nous a fait. Donc oui, je les aligne à mes croyances! Et je ne changerai pas ma façon de faire, car j’estime que pour moi, c’est celle qui fonctionne depuis toujours!

Tu sais, chère communauté, j’ai réfléchi et je réfléchis encore beaucoup à mon moi idéal! Lorsque j’y réfléchis, je me demande si mes paroles sont en accord avec ce Moi, auquel j’aspire férocement! Lorsqu’elles ne le sont pas: je change ma façon de parler!

Un exemple: Cece n’aimait pas les maths, car persuadée que ceux-ci ne l’aimait pas! Elle n’avait pas encore commencé un exercice, qu’elle savait déjà qu’elle n’y arriverait pas! Et c’est ce qui se produisait! Elle n’y arrivait pas! Jusqu’au jour, où elle m’a confié qu’elle voulait réussir, parvenir à exceller en maths comme ses amis! Elle l’a dit à sa maman matheuse de surcroit! Son combat était devenu le mien! Pourtant, je ne pouvais faire les choses à sa place!

Donc je lui ai dit, que seule elle avait le pouvoir de changer la donne! Avec beaucoup de volonté mais aussi beaucoup de rigueur! De plus, nous lui répétons sans cesse que pour déclarer que l’on arrive pas à faire une chose, il faut d’abord se donner les moyens d’essayer. Ainsi que les moyens de donner son maximum! Sans déclarer, qu’elle n’y arriverait pas, avant même d’avoir essayé!!!

On a donc repris les cours ensemble, un à un! On a fait tout plein d’exercices, ensemble, elle a refait les mêmes exercices seule! Elle a relu ses cours, qui devenaient limpides! Elle comprenait enfin ses cours, et j’ai perçu une satisfaction qui émanait de ses yeux… Prête pour son contrôle! 3 jours après cette soirée de révisions, c’est un 19/20 à son contrôle de maths, qu’elle nous ramenait! Le déclic a eu lieu à cet instant précis! Elle avait compris que nos paroles anticipaient nos évènements.

Les mots que nous employons attirent la vie, celle à laquelle nous aspirons ou celle dont nous souhaitons nous débarrasser…

Autre exemple…

Mes derniers mois en service hospitalier étaient vraiment très difficile à vivre… J’en suis même arrivée à un point où je ne savais plus si j’aimais encore mon job! Les veilles de reprise, j’avais le cafard juste à penser à ce qui m’attendait le lendemain! Un jour, à mon amie Mélanie, infirmière comme moi, j’ai déclaré que je n’en pouvais plus de bosser à l’hôpital: qu’il était temps que ça cesse… Que je donnerai tout, pour trouver le poste de mes rêves à coté de chez moi… J’ai été entendue: deux heures après je me retrouvais avec un aller sans retour vers ma nouvelle vie, entre les mains! Oh oui, j’ai été entendue, mais pas clairement! Dans mon esprit n’importe quoi, ne signifiait pas tout! Je peux donc vous dire qu’il m’en est arrivé des bricoles!! Alalaaaaa il m’en est arrivé de vraies bricoles! D’où l’importance que j’accorde aux mots que j’emploie aujourd’hui…

Plutôt que de parler de ce qui m’effraie, ou de ce que je ne veux pas; à partir de maintenant, je ne déclare que ce que je veux, ce à quoi je rêve!!! Je proclame haut et fort mes aspirations, mes désirs!

J’ai décidé de m’offrir un moment de pleine gratitude chaque jour! Ce moment de la journée où je relis ce texte qui me fait du bien, m’édifie mais surtout me rappelle, quelles sont mes priorités… Ce texte, je le lis depuis maintenant deux ans. Lorsque j’oublie de me concentrer sur mes aspirations et que le doute s’installe en moi, comme ces derniers jours: je le relis, même plusieurs fois par jour! Histoire, de m’apaiser.. Histoire de déclarer la joie, le courage et la determination sur ma vie, plutôt que la crainte, la peur et l’immobilisme! Je vais vous le partager ce texte pour celles et ceux que cela intéresse… Et surtout, si celui ci ne te convient pas: écris en un qui te corresponde davantage! Ecris ce que tu as besoin d’entendre pour mener l’existence dont tu rêves!

Les mots, nos mots sont puissants, mais n’oublions pas non plus, qu’ils ne suffiront pas à changer notre situation! S’ils ne sont pas mis en oeuvre, ils ne serviront à rien! Je reste persuadée que croire le contraire, c’est être dans l’illusion…

Agir est essentiel …

Ce texte que je lis chaque jour, le voici:

« Je suis reconnaissante pour toutes les bonnes choses qui m’arriveront aujourd’hui! Ce sera une journée remplie de joie, d’amour, d’énergie, de santé et de prospérité! Je rendrai service aux autres en leur offrant ce que j’ai de mieux! Je serai en bonne santé, je me maintiendrai en forme. J’accueillerai l’abondance et la prospérité qui me revient et je les partagerai volontiers avec autrui! Je me concentrerai sur le moment présent, sans penser au passé, ni à l’avenir! Je serai rempli d’amour pour les autres et pour moi-même. J’apprécierai pleinement mes possessions et mes actions! Je chérirai et célébrerai chaque instant de cette journée. »

Affectueusement…