Quel sera ton choix?

Quel sera ton choix?

Je ne pourrai jamais te dire quoi faire? Comment le pourrais-je? Je ne suis pas toi! Mais à travers mon histoire, mon parcours, je souhaite simplement partager avec toi en toute humilité, ce qu’est le pouvoir de choisir, ce qu’est la peur et certainement l’amour!

J’aurais pu trouver toutes les excuses pour ne pas prendre ma vie en main, mais la vie elle, a décidé de m’apprendre une bonne leçon: celle que j’avais toujours le pouvoir de choisir!

Ces derniers mois ont été mouvementés, compliqués, difficiles, durs.. 

Et pourtant face à chaque difficulté rencontrée, j’ai réalisé que j’ai toujours eu le pouvoir de choisir. Le pouvoir de choisir la fuite, le renoncement, ou l’affront. Celui de composer avec la situation aussi! Parce que oui, j’ai grandi avec des parents que j’ai toujours vu se relever face à toutes les situations difficiles qu’ils ont rencontrés. J’ai donc accepté ma nouvelle réalité.

Mais comment composer avec?

Par instinct de survie, par amour pour mon mari, mes enfants ainsi que pour moi, j’ai trouvé la force de ne pas capituler! J’ai décidé non pas de choisir de survivre, mais plutôt de choisir de vivre!

Consciemment ou pas, chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons perdu le pouvoir de choisir! Dès notre plus jeune âge, nos parents, nos enseignants et même la société nous dicte la voie à suivre! Celle qui est supposée nous apporter ce fameux bonheur!

De la maternelle aux études supérieures, on nous apprend les réponses! 

Mais pourquoi donc? 

Parce qu’on veut nous faire rentrer dans le moule! La conformité dans notre société est valorisée mais surtout exigée! Mais alors pourquoi sommes-nous si insatisfaits? Pourquoi existe t-il autant de gens malheureux, malgré les belles maisons, malgré les bons emplois, malgré les enfants, malgré l’argent, malgré les belles voitures? Pourquoi y’a t-il toujours ce petit sentiment, cette petite voix quelque part, qui nous dit: « Je ne suis pas bien… » « Je ne suis pas complètement heureuse.. » « Est-ce que j’ai choisi par rapport aux autres ou ai-je choisi par rapport à mon égo? » «Pourquoi je n’ai pas su dire non? Pourquoi je n’ai pas osé dire que ce n’était pas cette vie à laquelle j’aspirais? »

Malgré toutes ces questions, on n’ose pas bouger, on reste tout simplement paralysé par la peur… 

Mais la peur de quoi?

La peur d’être rejetée, de se faire juger, de se tromper, de ne pas faire partie du clan. Ou tout simplement, la peur de ne pas être normale.. Pourtant tout le monde nous donne des outils, des livres, des podcasts, des vidéos, des workshops, des conférences, pour nous apprendre à vaincre la peur…

Alors pourquoi?

Comme vous, je les ai lu ces livres… Comme vous, j’ai assisté à ces conférences, j’ai moi aussi écouté ces podcasts et regardé ces vidéos attentivement. Mais la peur était toujours présente! Alors pourquoi je ressentais encore ce sentiment qui me venait des tripes?

J’ai appris que ce signal d’alarme que je recevais comme un coup de poing dans le ventre, souhaitait simplement m’envoyer un message. Ma peur voulait que je sois attentive, elle voulait me dire que le seul moyen de la vaincre était de me recentrer sur mes pensées! De me recentrer sur mes actions et mes paroles! 

Mais de quoi avais-je réellement peur?

J’avais tout simplement peur de ne pas être aimée! L’humain a tout simplement besoin de se sentir aimé et d’être reconnu tel qu’il est. J’ai compris à travers les épreuves, que c’est l’amour qui nous donne la force de reprendre le pouvoir sur nos vies! Mais encore faut-il apprendre à s’aimer soi-même!

Il y a souvent dans notre vie, une personne qui nous livre ce conseil fondamental. Dans mon cas, ce fut mon père! Dans le tien, c’est peut être ta mère, ta soeur, ton frère, c’est peut-être toi-même…

J’ai appris à m’accepter et m’aimer avec mes défauts et mes qualités, avec mes folies, avec ma féminité, mais surtout avec ma vulnérabilité. 

J’ai accepté que je ne pourrai jamais plaire à tout le monde. J’ai compris que mes imperfections étaient des forces et mes échecs des bénédictions qui m’aident à grandir, à réaliser que je suis bel et bien humaine. Dès que je me suis acceptée, je me suis aimée. Pas de façon prétentieuse, mais de façon humble. Car j’existe et je n’ai pas envie d’être qui que ce soit d’autre que moi! 

J’ai aussi appris l’importance d’aimer et de respecter les autres, et de savoir distinguer ce que l’on peut contrôler, de ce que l’on ne peut pas contrôler! Je ne peux pas choisir pour les autres, je ne peux pas contrôler leurs décisions… Mais je peux contrôler mes réactions.

Tu sais, on a souvent des personnes très inspirantes qui gravitent autour de nous. On les aime tellement, qu’on leur cède le volant de notre vie. Chaque fois que l’on va laisser une autre personne interférer dans nos décisions, on vient de laisser la place du conducteur… Lorsque l’on a un modèle, on souhaite suivre et imiter son parcours. On veut même quelque fois devenir sa photocopie! Sans le réaliser, on vient de transférer notre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre.

Bien sûr que l’on peut admirer les forces et les réalisations des autres, mais il faut surtout apprendre à les adapter à nos réalités, à nos propres valeurs, et surtout à notre vie! 

Les réponses que l’on pense trouver à l’extérieur, on les a tous. Il suffit de vouloir s’écouter!

En reprenant ton pouvoir, tu feras de ta vie ce que tu voudras! Ce ne sera pas facile, non! Car on vit dans un monde qui nous bombarde de modes d’emploi. On en trouve partout, sur tout les sujets!

On veut nous apprendre à éduquer nos enfants, à embrasser nos partenaires et surtout on veut nous apprendre à être heureux!

Pas mal! Sauf que ces recettes se veulent juste rassurantes. Elles ne nous rendront pas plus heureuses, car elles ne sont pas les nôtres! Si tu décides d’être unique, tu rameras à contre courant, tu trébucheras et l’on voudra même te mettre à genoux. Mais quelle fierté de se sentir authentique. Ne tolère plus les excuses, surtout celles qui viennent de toi. 

Comme blogueuse, comme infirmière, comme femme, comme entrepreneure, je les ai presque toutes entendues. On m’a dit: « Tu sais Babeth, j’aurais pu réussir mais mes parents n’avaient pas assez d’argent; je n’ai pas la bonne couleur de peau ou encore je n’ai pas de contacts dans le milieu ». Sauf que chaque fois que l’on se cache derrière une excuse, on vient de transférer son pouvoir de choisir. On se déresponsabilise et on s’affaiblît. Fais-toi confiance, si tu veux faire confiance aux autres! Respecte-toi, si tu veux respecter les autres et surtout avoir leur respect!

Mais surtout aime-toi, si tu veux être capable d’aimer les autres et être aimé en retour!

L’impossible peut devenir possible, car tu as le pouvoir de changer les choses! Peu importe tes bagages, peu importe la grandeur de tes rêves et même si tes ailes ont été brisées. C’est à toi de choisir!

Choisiras-tu donc de survivre ou choisiras-tu de vivre?

Affectueusement.

Nettoyage d’hiver on a dit!

Nettoyage d’hiver on a dit!

Dès que les nuits se font courtes, que le soleil et les sandales laissent place au vent frais: la saison du rangement et du tri est déclaré ici…

On s’organise pour faire souffler un grand vent de fraîcheur sur toute la maison!

J’ai toujours aimé vivre dans un intérieur sain! Où chaque chose a sa place. Je raffole du linge de maison, des couettes, plaids ou pulls qui sentent bon le propre et la soupline! Je suis de celles qui ne se couchent pas sans que sa cuisine soit propre et rangée. Car rien n’est plus appréciable pour moi, que de me réveiller le matin, dans une maison rangée, donc apaisée!

Certaines femmes, vous diront qu’elles préfèrent consacrer ce temps à leurs enfants! Moi, je veux que mes filles apprennent le rangement mais surtout qu’elles évoluent dans un univers organisé; un univers qui sera le reflet de ce qu’il se passe dans leurs têtes. Car, on va pas se mentir, même la personne la plus bordélique, adore cette sensation de sérénité, quand sa maison est propre et arrangée… Et puis le temps consacré à arranger notre maison ensemble, n’est pas du temps perdu, bien au contraire!

Vous me posez de nombreuses sur l’organisation de la maison, comment garder son intérieur nickel.. Je n’aurais jamais cru faire un article dessus un jour! Mais pour être honnête avec vous, en ces temps de Covid-19 et variants de toute sorte, je suis amenée à rentrer dans de nombreux intérieurs et cela me peine d’être confrontée à des familles dépassées par le rangement!

Je pensais que demander aux français d’aérer leurs intérieurs était les prendre pour des imbéciles: et bien je peux vous affirmer que non! Nombreux sont ceux qui n’aèrent jamais leur lieu de vie! J’ai donc décidé de faire cette série d’articles, afin qu’il puisse donner des pistes, ou aider celles et ceux à qui ceux-ci parleront!

Voici donc selon moi, les 9 étapes d’un grand ménage réussi! Surtout que vous êtes confinés les amis, alors autant en profiter..

C’est parti!!!

Étape 1: Faire une liste!

Ici, les bibliothèques et étagères y passent! On lave les murs de la cuisine, on démonte la VMC de la salle de bains… Toutes les pièces n’ont pas les mêmes besoins.. Pour ne rien oublier, on note tout ce que l’on veut faire durant le mois!

Étape 2: On trie!

Si on a du mal, on se souvient que plus on débarrasse, moins on aura à ranger par la suite! C’est le moment où jamais de désengorger ses armoires. On vide donc intégralement ses placards et on fait 3 piles: ce que l’on garde, ce que l’on va jeter ou placer dans un container textile, et ce dont le sort est incertain. Au fur et à mesure qu’on avance dans notre tri, on se fait une idée plus précise pour ne plus avoir que deux tas de vêtements: ce qu’on garde et ce qu’on ne garde pas! On procède de même dans la cuisine et dans la salle de bains.

Étape 3: Nettoyons les placards!

On profite du fait qu’ils soient vides pour les lessiver ou les dépoussiérer. Ce n’est pas parce qu’ils sont fermés qu’ils ne se salissent pas!

Étape 4: Procèdons pièce par pièce!

Rien de plus déprimant que de vivre dans une maison sens dessus dessous, parce qu’on a vidé les placards de la cuisine avant d’avoir fini de raccrocher les tableaux du salon… On nettoie et on range chaque pièce l’une après l’autre.

Étape 5: Déplace les meubles!

Le grand ménage d’hiver sert précisément à accéder à des endroits que l’on néglige le reste de l’année! On n’oublie donc pas de tirer les lits, de déplacer les armoires et le réfrigérateur pour donner un vrai coup de propre partout!

Étape 6: Lave les textiles de la maison!

On dépose les couettes et les oreillers au pressing ou à la laverie en bas de la maison; les énormes machines sont là pour ça! On se roche les rideaux et on les lave! Si des coussins sont tâvhés, on les débourse pour les détacher, etc…

Étape 7: Pense aux appareils électroménagers!

On nettoie le réfrigérateur bien sûr, mais on n’oublie pas non plus de laver et de détartrer la machine à laver, la bouilloire et le lave-vaisselle, de nettoyer l’intérieur du micro-ondés ou de faire peau neuve au grille-pain. Et à chaque fois, on n’oublie pas de nettoyer les fils électriques de chaque appareil; ils ont tendance à s’encrasser à cause des éclaboussures.

Étape 8: N’oublie jamais les luminaires!

Que ce soit sur les lustres, les suspensions ou les appliques… La poussière s’accumule sur ces objets qui sont souvent inaccessibles. Tout d’abord, on veille à ce que le courant soir bien coupé! Puis on monte sur un escabeau et on les dépoussière!! On peut gagner ainsi près de 40% de luminosité en plus serieux!

Étape 9: On s’occupe aussi de l’extérieur!

Si on a une terrasse ou un balcon, on le désencombre par pitié!!! On nettoie le mobilier extérieur et le barbecue et le cas échéant, on nettoie les gouttières!

On se retrouve vite…

Sorcières?!

Sorcières?!

Je viens de terminer le livre “Sorcières, la puissance invaincue des femmes” le livre rédigé par Mona Chollet! Que vous dire à part: Whaouuu!!

Si être sorcière, c’est vivre en tant que femme autonome et indépendante, vivre sans se soucier en permanence du regard des autres, vivre en nous assumant telles que nous sommes, vivre pleinement à tout âge, choisir d’avoir des enfants ou pas, choisir de vivre seule, avoir une vie sexuelle épanouissante, alors oui nous sommes nombreuses à être des sorcières, n’est-ce pas ?!

L’ouvrage de Mona Chollet est très interpellant: tout au long de l’histoire, des femmes ont été marginalisées, violentées, jugées, mises à mort. Leurs torts ?

Exister, parfois si légèrement, en dehors de la sphère privée, disposer de certains “ pouvoirs ”, comme celui de guérir avec des plantes, être célibataires ou veuves…

La chasse aux sorcières est loin d’être terminée!

Dès que nous nous montrons un rien revendicatrices, nous sommes vite caricaturées… Quand nous les femmes adoptons un comportement qui sort des normes habituelles, au mieux nous passons pour des originales, au pire pour des femmes forcément déçues et frustrées. Qu’en est-il pour les hommes qui veulent échapper aux modèles, ne sont-ils pas plus valorisés ? Ce qui semble courageux et ambitieux pour les uns, devient une source de gêne, voire de honte, pour les autres. Quelle femme assumant des choix de vie personnels n’est-elle pas régulièrement invitée à se remettre en question pour se conformer à l’image que l’on a d’elle ?

«Le culte de la jeunesse.»

Si j’évoque le mot  » sorcière ” quelle image vous vient spontanément à l’esprit ? Sans doute une femme plutôt âgée. Ainsi, prendre de l’âge, c’est devenir cet être isolé au fond des bois, qui préfère échapper aux regards et qui n’a d’autre choix que de ne compter que sur elle-même ? Pas forcément réjouissant comme perspective… quoique ! A travers l’image de la sorcière, est véhiculée toute cette crainte de perdre notre « capital jeunesse”, un capital qu’il nous faudrait conserver à tout prix pour continuer à exister aux yeux des autres. Or, bien heureusement, nous avons autour de nous tant de femmes qui plus elles avancent en âge, plus elles s’épanouissent et rayonnent !

Fée ou sorcière ?

Dans les histoires pour les enfants, les fées sont des êtres tout à fait charmants… alors que les sorcières… Qu’est-ce qui différentie l’une de l’autre: la beauté, la gentillesse ? Tiens, tiens… Encore des stéréotypes qui se transmettent de génération en génération… La sorcière fait peur, la fée enchante. La sorcière est méchante, la fée est un ange. Toujours cette dichotomie entre deux personnages, l’un attirant, l’autre repoussant… Pourtant, à y regarder de plus près il existe des sorcières très sympathiques comme nous le rappelle Mona Chollet ! Des sorcières qui nous tendent une autre vision de nous-mêmes: un mélange d’affranchissement, d’audace et de liberté !

C’est quoi être sorcière aujourd’hui ?

C’est oser être libre et entreprendre dans tous les domaines! C’est être rebelle à tout conformisme, c’est prendre soin de soi sans complexes, c’est assumer des choix totalement personnels, c’est être une magicienne des temps modernes !

Etes-vous une sorcière ? Pour ma part, je prends de plus en plus conscience de mes ‘pouvoirs’ et j’y recours avec joie, je tente d’apporter une contribution personnelle au monde qui nous entoure, je savoure la solitude, je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je tente ainsi d’honorer les générations de femmes qui nous précèdent et qui seraient si heureuses de nous voir combler leurs désirs les plus fous !

Affectueusement.

#instalife

#instalife

N’accorde pas trop de crédits à tout ce que tu vois sur les réseaux sociaux! Les gens n’y postent pas leurs échecs!

Whaouuuuu! Je l’ai dit! Je le fait! Me revoici de retour chez moi! Et que c’est bon, cette sensation de déposer ses bagages, et de se vautrer les pieds en éventail sur son canapé! Mon blog m’a manqué, au point où je pourrais vous poster plein d’articles ce soir!

J’ai souvent entendu que les articles devaient être ornementés de belles photos! J’aime la photographie, que je pratique de plus en plus de façon thérapeutique… Sauf que je ne veux pas m’empêcher de parler avec vous ici, parce que je n’ai pas de belles photos en adéquation avec le sujet que j’aborde! Je n’ai plus à jouer la blogueuse comme à mes débuts! À faire comme, pensant que c’était la démarche à suivre! Je suis blogueuse, et le dire ici asseoit ma légitimité dans le domaine. Je ne reçois pas forcément les miens, endimanchée comme jaja, quand ils débarquent à la maison! On va faire de même ici! Car si tu t’arrêtes et prends du temps là, c’est que même si tu ne te l’avoues pas, tu apprécies ce qui s’y passe! Donc c’est parti! On va faire les choses, selon mon mood, mes règles et surtout mes envies!

On va parler d’Instagram! Ce réseau social que nous adorons tous détester, critiquer, mais qui est devenus pour nombreux d’entre nous addictif! Pour être plus précise, j’aimerai te parler de ce que ça peut provoquer chez certains!

#lefildetavie

Passer du temps sur les réseaux sociaux provoque facilement des sentiments d’exclusion, d’abandon ou même de jalousie.

Et s’ils t’encourageaient plutôt à être heureuse d’être toi-même? À te satisfaire de ce que tu possèdes?

Voici quelques idées qui t’inspireront afin d’utiliser les RS pour être moins comme les autres et un peu plus toi-même!

Facebook et Insta sont comme des bandes annonces de films montrant uniquement les meilleurs moments de la vie des gens. Les photos que tu vois, ne représentent pas toujours la réalité de manière juste et objective, et tu ne peux pas savoir ce qui se passe vraiment en coulisses.

On imagine sans peine que les personnes que l’on suit ont une existence incroyable, surtout si elles sont invariablement bien habillées et en train de faire des choses que l’on a jamais faites.

Si tu as l’impression d’être la seule personne à ne pas avoir été invitée à la dernière fête, sache qu’il n’y a rien de plus humain que de chercher la popularité et l’appartenance à un groupe! Il est incroyablement important de se sentir vue, reconnue et aimée, c’est notre instinct.

Comme ils offrent une plateforme unique pour exposer nos vies, on imagine parfois que les RS sont la seule façon d’obtenir ce sentiment d’appartenance.

Pourtant si tu dépenses trop d’énergie à suivre tout ce qui se passe, tu risques de t’appliquer un peu trop à devenir la personne que tu penses devoir être. Alors que tu devrais plutôt te focaliser sur toi-même, faire des choses qui te rendent heureuse et qui te permettront sûrement de te faire de vrais amis et de te sentir réellement à ta place.

Dépasse la jalousie!

Si tu envisages ton flux Instagram ou Facebook comme un miroir, il t’aidera à te dépasser de la jalousie que t’inspirent certaines personnes pour découvrir ce qui pourraient te rendre heureuse? T’arrive t-il, par exemple, d’envier les amis de quelqu’un, son apparence ou ses accomplissements? Si tu voyais plutôt ces éléments comme le reflet de ce qui est possible dans ta vie? En fait, ils sont peut-être déjà présents, mais si tu ne savais pas comment les trouver ( jusqu’à maintenant ). Prends un moment, attrape de quoi écrire et tente de répondre aux questions suivantes:

  • Qui te rend particulièrement jalouse?
  • Qu’est-ce que tu envies en particulier chez cette personne
  • Qu’as t-elle que tu veux?
  • Que fais t-elle que tu souhaiterais faire?

Peut-être est-elle très populaire, douée dans une discipline ou autre? Note tes réponses et réduis-les, si possible, à une poignée d’adjectifs et d’attributs. Si quelqu’un se montre toujours en forme et en bonne santé, ce n’est peut-être pas son apparence ce qui te gêne, mais plutôt l’idée d’un style de vie plus sain. Pour une personne populaire, tu n’envies probablement pas le nombre d’amis, mais la possibilité de passer plus de temps avec des gens qui te soutiennent et te comprennent.

Le fait que quelqu’un semble posséder quelque chose qui te fait défaut ne signifie pas que tu ne peux pas l’obtenir aussi. Alors, si tu parviens à cerner la source de ta jalousie, elle te motivera à changer et à avancer à ton tour vers ce qui te fait envier chez les autres.

Affectueusement .

Lou Naturel…

Lou Naturel…

Les petites filles qui ont des rêves deviennent des femmes avec une vision. 

Je l’ai rencontré le Samedi 14 mars 2020.. Je me rappelle ce jour car c’était le jour de la vente des mes amies et surtout le dernier week-end de libre avant le confinement. William, m’a demandé discrètement de le suivre pour découvrir des pièces qui seraient parfaites pour notre maison…Très sensible à l’artisanat africain, notamment à tout ce qui se rapproche de l’art de la table, je m’approche près du stand de cette femme aussi passionnée que discrète… Son travail m’en met plein les yeux…

Si vous me connaissez ou me lisez depuis un bout, vous savez que je fonctionne beaucoup à l’intuition. Au regard, au premier contact, aux premiers mots échangés… Je vous présente l’un de mes nombreux coups de coeur!

Bonne découverte!

Qui es-tu Lou naturel ?

Je m’appelle Assa, parisienne, en couple et maman d’une petite Juliette de 4 ans et demi. Je suis cheffe de projet dans le secteur des réseaux informatiques avec une passion pour la déco, la nature et l’artisanat. Je suis la fondatrice de Lou, une marque qui met en avant la culture et l’artisanat traditionnel de la Côte d’Ivoire mon pays d’origine.

Peux tu nous expliquer d’où te vient cette passion pour l’artisanat?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé créer. Et l’environnement où j’ai grandi s’y prêtait bien, l’artisanat est très développé en Côte d’Ivoire. L’uniforme scolaire étant imposé dans ce pays, créer des pièces uniques était ma façon à moi de me démarquer. Je dessinais mes modèles et les faisais produire par les artisans couturiers appelées tailleurs en Côte d’Ivoire. Je recevais fréquemment des compliments sur mes tenues et je me faisais surtout beaucoup copier. Ça a été le signe que j’avais quelque chose entre les mains. 

Être une femme dans le milieu de l’artisanat est un atout ou au contraire une contrainte?

J’ai été élevée par des parents féministes et je crois fermement que le succès dépend de la personne que l’on est et non du sexe. C’est plutôt la volonté, les décisions que l’on prend et la manière dont l’on s’investit dans son travail, qui déterminent la réussite d’un projet.

Que te souhaites tu?

Ce que je me suis toujours souhaitée, c’est de rester en bonne santé le plus longtemps possible, encore plus dans les moments que nous traversons aujourd’hui. La santé c’est le luxe ultime. Tant qu’on l’a, on peut tout faire. Je connais sa valeur car j’ai moi-même été une enfant malade, hospitalisée de mes 3 ans à mes 6 ans.

Comment vis-tu le confinement?

Je vis plutôt bien le confinement, étant casanière de nature. 

Je le considère comme une chance de passer encore plus de temps avec ma famille, d’avoir du temps pour moi et de faire toutes les choses que je remettais toujours à demain faute de temps comme coudre, lire, jardiner, essayer de nouvelles recettes, etc. C’est comme si on avait du temps en bonus, c’est inédit. On a jamais vécu ça et on ne le revivra certainement plus (enfin je l’espère)!

En outre on respire de l’air moins pollué.

Ce qui m’angoisse c’est plutôt l’incertitude dans laquelle nous vivons et la peur de perdre des proches. Je pense également aux personnels soignants et à toutes ces personnes, livreurs, caissiers, éboueurs, enseignants, qui se sacrifient pour nous permettre de vivre le confinement dans le confort. Je leur suis très reconnaissante.

Le dernier livre que tu as lu?

« L’enfant noir »de Camara Laye. C’est un roman autobiographique qui parle de la vie d’un petit garçon de la campagne en Guinée Conakry. J’aime la douceur de la narration qui me replonge dans mon enfance, les vacances passées au village chez ma grand mère. 

J’aime également beaucoup la façon dont l’auteur célèbre sa mère et à travers elle, toutes les femmes noires. C’est l’un de mes livres préférés.

Le dernier achat déco que tu as fait?

Le fauteuil Bubble de Roche Bobois. Je l’ai pris dans un vert Topaze qui donne du peps à ma déco aux couleurs neutres. Le rendu est assez sympa.

Pour toi être une femme en 2020, c’est…

C’est vivre dans un monde où les inégalités persistent, encore plus dans certains endroits du monde que d’autres. Et même en occident où la parole s’est libérée avec les #balancetonporc et #metoo, il reste encore du chemin à faire. Le changement climatique par exemple, qui est la préoccupation majeure de notre ère, semble plus concerner les femmes que les hommes. Ce sont elles qui s’adonnent à la fabrication de cosmétiques maison, produits d’entretien et autre DIY. Des comportements écologiques perçus comme étant trop féminins par les hommes…

Vous pouvez retrouvez Assa par ici et .