L’année scolaire se termine calmement, et je sui heureuse de voir que ma Ceryse se porte bien mentalement! Pourquoi je vous dit cela?

Tout simplement parce qu’il y a quelques jours, Cece m’a dit que dans sa classe et pas que, des enfants peinaient encore à retirer leurs masques. Non pas pour se protéger du virus de la Covid, mais tout simplement par peur de montrer leurs visages aux autres. Parce que par exemple, ils avaient beaucoup d’acné, ou qu’ils avaient pris du poids! Bref, c’était un vrai moyen de combattre cette pression du regard que l’autre peut poser sur soi! Vous imaginez même pas mon choc et ma peine! Sauf que je peux les juger!

Après toutes les restrictions liées à la Covid, beaucoup de personnes éprouvent encore aujourd’hui des souffrances sur le plan mental. Les jeunes ont particulièrement été touchés par les effets de la crise, étant donné que leur temps libre, leurs loisirs et leur futur professionnel étaient en péril ou à tout au moins perturbé. Les médias et les différents organismes et institutions étatiques ou associatives ont entamé des analyses sur l’envergure des difficultés rencontrées par les jeunes. Moi-même, dans le cadre de mon job d’infirmière libé, je suis confrontée au quotidien à cette souffrance qui touche nos jeunes de façon dramatique aujourd’hui!

Mère et tante d’adolescents qui grandissent de jour en jour, je m’instruis et m’informe sur tout ce qui peut les concerner: leur évolution physique et psychologique, leur sexualité, leur santé physique et mentale etc… J’ai décidé de m’investir d’une manière bien plus engagée les concernant.. Et cet article, fait parti de ces nouveaux engagements que j’ai décidé de prendre.

Il faut que nos jeunes comprennent qu’il faut trouver le courage de parler de leur santé mentale. Qu’il ne faut pas avoir honte des problèmes rencontrés, mais qu’il faut en parler à des personnes de confiance et si besoin trouver de l’aide professionnelle.

Chacun peut contribuer à briser le tabou

Ce que les jeunes peuvent faire:

  • Parler à une personne de confiance ou chercher de l’aide professionnelle
  • Ecouter et sensibiliser d’autres jeunes et les encourager à chercher de l’aide professionnelle en cas de détresse.

Ce que les parents peuvent faire


● Encourager les jeunes à consulter le site Jeunes en souffrance ou le Centre intersectoriel d’accueil pour adolescent (Ciapa) qui est un lieu où les adolescents en crise peuvent venir chercher une aide, ponctuelle ou régulière.

● Prendre les jeunes au sérieux s’ils manifestent un mal-être.
● S’informer sur la santé mentale auprès de leurs jeunes.
● Chercher le dialogue et si le dialogue n’est pas possible, les soutenir dans les démarches de trouver de l’aide professionnelle.
● Ecouter les jeunes, passer du temps avec eux et s’intéresser à leur santé et bien-être

À très vite,

Affectueusement.