Ma tête de mule

Ma tête de mule

Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?

Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.

Au moins cinq fois, c’est sûr !

Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.

Je perds mon calme

Promis, j’ai essayé !

J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.

« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »

À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.

Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.

Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.

Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».

Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…

Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.

« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!

Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.

« Va comprendre ! »

Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!

Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :

« Les chiens ne font pas des chats. »

Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.

Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.

Admettre et accepter, sans la juger.

Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.

Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.

L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.

Tout paraît si simple entre vous?!

Tout paraît si simple entre vous?!

Ah ouais, c’est ce que tu crois ?

Désolé, mais je n’ai pu m’empêcher de rire à gorge déployée quand j’ai lu cela hier matin… Pour laisser place à de la peine.

Alors toi, tu n’as jamais assisté aux différents films de guerre qui ont été tournés chez moi depuis qu’on est en couple. On y trouve tous les ingrédients de la parfaite production hollywoodienne :

  • Un scénario tellement bien écrit, qu’il te tient suffisamment en haleine pour que tu ne saches jamais vraiment qui est le gentil et qui est la méchante (enfin cela dépend de là où tu te places).
  • De l’action, avec des portes de chambres et de placards qui claquent et moi qui boude toute la nuit pour lui montrer ma rage! Parce que lui, ne boude quasi jamais la nuit.. (Comment fait-il justement? Un jour, je percerais son secret…)
  • Ou des hurlements tellement terrifiants, semblables à des animaux que l’on égorgerait en plein milieu de notre salon.

Ouais ma petite dame!! Et ce n’est pas fini!

Passons aux quelques effets spéciaux: surtout au moment précis où les invités ont à peine franchi les portes du portail… Ravaler sa salive, afficher un sourire niais, faire comme-ci tout se passe bien dans le meilleur des mondes, sortir ses meilleurs sujets de conversation, se parler l’un et l’autre alors que nous n’avons qu’une envie, nous bondir dessus! Mettre sa colère au frais dans un gros tupperware qui a du mal à se refermer, le tout à réchauffer gaiement au micro-ondes dès que les mêmes invités auront enfin quitté les lieux pour nous laisser nous régler en paix.

Et puis comme dans toute superbe production, des bonnes vieilles intrigues, des non-dits, des ramifications familiales, bref : le mix parfait pour un bon gros merdier (et je reste polie).

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Pour te faire comprendre qu’être celle qui va toujours bien, à qui tout sourit, ça n’est pas le beau rôle à tous les coups. Oui, j’ai une vie que j’aime, un travail qui me passionne et je fais tout plein de rencontres les unes plus cools que les autres! Oui, je trouve que j’ai un homme d’exception, parce qu’il m’aime telle que je suis! Qui n’a pas peur de me donner des ailes et qui, n’a aucun problème pour “s’exprimer”. Mais tu vois, si je te raconte tout ça, c’est aussi pour t’emmener un peu dans les coulisses, sans vraiment te dévoiler mon jardin secret, mais t’en montrer juste assez pour que tu voies que non, vraiment, l’herbe n’est pas plus verte chez les autres.

L’herbe est très souvent bien cramée chez les voisins aussi, y compris ceux que tu envies parce que, eux, ils se font des week-ends en amoureux 58 fois dans l’année. Ne te fie pas entièrement à ce que tu voies, ou dirais-je plutôt: à ce que tu imagines..

Non, ce n’est pas plus facile chez les autres…

Je ne sais que trop bien que la vie de couple ne tient trop souvent qu’à un fil.

Alors voilà, mon amoureux et moi, on avance, on apprend, on serre les dents, on sert les poings, on crie, on gueule, on fait des concessions, on médite, on partage nos inspirations et on a aussi des tas de moments  » tronche tellement froissée par la colère ou les larmes » que même une bonne blague ne suffira pas à détendre… Tu sais, ce genre d’instant que tu n’immortaliseras jamais et qui ne sera jamais partagé sur Instagram.

 Comprends donc, qu’un couple, ça ne se compare pas!

Un couple est unique, comme une histoire est unique, et on ne sait jamais ce qui se passe vraiment dans la maison des autres. Personne ne peut savoir ce qui se dit quand la voiture démarre, ce qui se crie quand les invités sont partis, ce qui sort quand personne n’entend (sauf peut-être les enfants).

Et derrière ces masques de couple, peut-être que tu te sens seule, peut-être que tu te sens totalement à l’ouest, alors j’aimerais te dire que c’est normal.

Que tu n’es pas un boulet, que ton partenaire ne l’est pas tant que ça non plus. Le chemin est rocailleux, escarpé, exigeant, larmoyant, difficile quelque fois voire même douloureux. Saches donc qu’il n’est facile pour personne. Chacun est seul face aux scènes de films pas romantiques qui sont tournées dans le secret de nos foyers.

Reconnaître que c’est dur, que c’est dur pour tout le monde et qu’au fond ça fait partie du jeu, c’est souvent le début de la fin de l’angoisse.

Et si tu penses que votre aventure est trop compliquée, dis-toi que les meilleurs films sont basés sur des galères pas possibles.

Votre histoire est comme toi : elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être superbe…

Affectueusement.

Et si l’on apprenait à se disputer ?

Et si l’on apprenait à se disputer ?

Il est prouvé qu’on s’emporte rarement contre des personnes que l’on vient de rencontrer. Lorsque nous sommes assez confortables et habitués l’un à l’autre, c’est là que nous commençons à exprimer notre hostilité.

Rentrons dans le vif du sujet!

William et moi ne sommes pas toujours d’accord. Et si l’intimité ne se bâtissait que sur la fusion et la passion, nous serions comme tous ces fauteuils à 3 pieds: totalement BANCALS!!!! 😂😂😂

Alors que fait-on quand nous sommes en désaccord ?

Et ben nous nous embrouillons! Alors place au conflit !

Nous sommes en vacances depuis maintenant 10 jours! Et bien sachez que notre première semaine a été ponctuée de pas mal de disputes. À croire qu’il fallait que l’on explose notre quota d’embrouilles de l’année 2021. Un rien était l’occasion de cracher notre venin à la face de l’autre! Sauf qu’à ce jeu là, ni lui ni moi n’a l’endurance requise pour se faire la tête sur du long terme! Nous sommes beaucoup trop fusionnels pour y arriver! Je dirais même qu’il m’aime trop! Mais ne lui dites pas que je vous ai dit ça: ce sera notre secret 🤪.

Blague à part, on a essayé, on essaye et on essayera encore! Sauf qu’on ne tient vraiment pas longtemps sur la durée.

Une nuit de la semaine dernière, la grosse gamine que je suis, était tellement énervée après son époux qu’elle a préféré se coucher en lui tournant le dos (fierté mal placée oblige!) pour dormir parallèle à la bordure du lit, histoire de bien lui montrer mon mécontentement mais surtout afin qu’il comprenne que j’étais déterminée à ce qu’aucune parcelle de ma peau ne touche la sienne… Histoire qu’il comprenne bien que j’étais au max de ma bouderie… Ne me jugez pas!!!

LoL

Sauf que cette nuit fut la plus longue de la semaine! À aucun moment, il n’est revenu! Ma vexation était au max, d’autant plus que je venais de passer 8h d’insomnie à ruminer seule mon seum, tout en faisant l’équilibriste au bord du lit! Il me manquait terriblement et je me suis sentie si ridicule… Nous avons fini par nous réconcilier en mettant les choses à plat et en se promettant de ne plus dormir fachés!

Jusqu’à la prochaine fois…

Gentil n’a qu’un oeil!!! 😂😂😂

Tout cela pour vous dire que tous les couples se disputent, mais pas de la même façon! Résoudre un conflit peut provoquer avec succès, un réajustement nécessaire entre les deux partenaires. Exprimer ses doléances et réclamations sous certaines formes est probablement ce qu’un couple peut faire de plus sain pour son épanouissement.

J’aime à observer les couples de mes amis, de certains membres de ma famille, celui de mes parents et de personnes qui m’inspirent. Et j’ai fait le constat qu’il existait trois grandes familles de couples, qui contribuent chacune à leur manière, à la stabilité d’une relation.

  • Il y à ceux qui résolvent leurs disputes par la mise en place de compromis calmes et pacifiques. Oui, croyez-moi ces couples existent. Ils donnent à chacun l’occasion de s’exprimer. Ils savent reconnaitre que le point de vue de l’autre compte. Ils font part de leurs émotions et opinions à l’autre pour faire place à une dispute qui se résoudra grâce à une discussion faite dans le calme.
  • Il y a aussi ceux qui acceptent l’idée d’être en désaccord et qui préfèrent l’un ou l’autre  » sortir faire un tour » histoire de dissiper ce nuage conflictuel. J’ai toujours entendu dire que l’équilibre des couples qui ne se disputaient jamais ou très très peu, était instable. Pourtant, j’ai connu des couples qui savaient s’aimer ainsi, alors pourquoi chercher la merde, si celle-ci ne sied pas?
  • Enfin il y a ceux et je pense définitivement que nous appartenons à ce groupe, qui se disputent et qui n’ont pas peur d’aller au conflit! Ils savent s’arrêter facilement l’un et l’autre au cours de leurs polémiques, mais se perçoivent comme égaux et considèrent que leur mariage (ou union) renforce leur individualité. Sensibles aux bonnes comme aux mauvaises émotions, la clé de leur longévité demeure dans leur capacité à se réconcilier. Leurs relations sont passionnées et plutôt excitantes!

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de réelles bonnes façons de se disputer! À chacun sa formule! Cependant, ce qui distingue les couples heureux dans leur imperfection amoureuse, de ceux qui restent justement focalisés sur toutes ces imperfections qui ont le don de les grignoter un peu plus à chaque conflit, est l’équilibre des actions positives et négatives de l’un envers l’autre! Une personne très sage m’a dit un jour, que pour l’équation soit magique, il faut cinq actions ou témoignages positifs pour une action négative. Par exemple, une main posée sur une épaule, un sourire, un câlin, des éclats de rire, de l’aide, un compliment et j’en passe… Je vous jure que ça fera son effet!

En tout cas, sur moi, ça fait tout son effet!

Affectueusement.

Quel sera ton choix?

Quel sera ton choix?

Je ne pourrai jamais te dire quoi faire? Comment le pourrais-je? Je ne suis pas toi! Mais à travers mon histoire, mon parcours, je souhaite simplement partager avec toi en toute humilité, ce qu’est le pouvoir de choisir, ce qu’est la peur et certainement l’amour!

J’aurais pu trouver toutes les excuses pour ne pas prendre ma vie en main, mais la vie elle, a décidé de m’apprendre une bonne leçon: celle que j’avais toujours le pouvoir de choisir!

Ces derniers mois ont été mouvementés, compliqués, difficiles, durs.. 

Et pourtant face à chaque difficulté rencontrée, j’ai réalisé que j’ai toujours eu le pouvoir de choisir. Le pouvoir de choisir la fuite, le renoncement, ou l’affront. Celui de composer avec la situation aussi! Parce que oui, j’ai grandi avec des parents que j’ai toujours vu se relever face à toutes les situations difficiles qu’ils ont rencontrés. J’ai donc accepté ma nouvelle réalité.

Mais comment composer avec?

Par instinct de survie, par amour pour mon mari, mes enfants ainsi que pour moi, j’ai trouvé la force de ne pas capituler! J’ai décidé non pas de choisir de survivre, mais plutôt de choisir de vivre!

Consciemment ou pas, chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons perdu le pouvoir de choisir! Dès notre plus jeune âge, nos parents, nos enseignants et même la société nous dicte la voie à suivre! Celle qui est supposée nous apporter ce fameux bonheur!

De la maternelle aux études supérieures, on nous apprend les réponses! 

Mais pourquoi donc? 

Parce qu’on veut nous faire rentrer dans le moule! La conformité dans notre société est valorisée mais surtout exigée! Mais alors pourquoi sommes-nous si insatisfaits? Pourquoi existe t-il autant de gens malheureux, malgré les belles maisons, malgré les bons emplois, malgré les enfants, malgré l’argent, malgré les belles voitures? Pourquoi y’a t-il toujours ce petit sentiment, cette petite voix quelque part, qui nous dit: « Je ne suis pas bien… » « Je ne suis pas complètement heureuse.. » « Est-ce que j’ai choisi par rapport aux autres ou ai-je choisi par rapport à mon égo? » «Pourquoi je n’ai pas su dire non? Pourquoi je n’ai pas osé dire que ce n’était pas cette vie à laquelle j’aspirais? »

Malgré toutes ces questions, on n’ose pas bouger, on reste tout simplement paralysé par la peur… 

Mais la peur de quoi?

La peur d’être rejetée, de se faire juger, de se tromper, de ne pas faire partie du clan. Ou tout simplement, la peur de ne pas être normale.. Pourtant tout le monde nous donne des outils, des livres, des podcasts, des vidéos, des workshops, des conférences, pour nous apprendre à vaincre la peur…

Alors pourquoi?

Comme vous, je les ai lu ces livres… Comme vous, j’ai assisté à ces conférences, j’ai moi aussi écouté ces podcasts et regardé ces vidéos attentivement. Mais la peur était toujours présente! Alors pourquoi je ressentais encore ce sentiment qui me venait des tripes?

J’ai appris que ce signal d’alarme que je recevais comme un coup de poing dans le ventre, souhaitait simplement m’envoyer un message. Ma peur voulait que je sois attentive, elle voulait me dire que le seul moyen de la vaincre était de me recentrer sur mes pensées! De me recentrer sur mes actions et mes paroles! 

Mais de quoi avais-je réellement peur?

J’avais tout simplement peur de ne pas être aimée! L’humain a tout simplement besoin de se sentir aimé et d’être reconnu tel qu’il est. J’ai compris à travers les épreuves, que c’est l’amour qui nous donne la force de reprendre le pouvoir sur nos vies! Mais encore faut-il apprendre à s’aimer soi-même!

Il y a souvent dans notre vie, une personne qui nous livre ce conseil fondamental. Dans mon cas, ce fut mon père! Dans le tien, c’est peut être ta mère, ta soeur, ton frère, c’est peut-être toi-même…

J’ai appris à m’accepter et m’aimer avec mes défauts et mes qualités, avec mes folies, avec ma féminité, mais surtout avec ma vulnérabilité. 

J’ai accepté que je ne pourrai jamais plaire à tout le monde. J’ai compris que mes imperfections étaient des forces et mes échecs des bénédictions qui m’aident à grandir, à réaliser que je suis bel et bien humaine. Dès que je me suis acceptée, je me suis aimée. Pas de façon prétentieuse, mais de façon humble. Car j’existe et je n’ai pas envie d’être qui que ce soit d’autre que moi! 

J’ai aussi appris l’importance d’aimer et de respecter les autres, et de savoir distinguer ce que l’on peut contrôler, de ce que l’on ne peut pas contrôler! Je ne peux pas choisir pour les autres, je ne peux pas contrôler leurs décisions… Mais je peux contrôler mes réactions.

Tu sais, on a souvent des personnes très inspirantes qui gravitent autour de nous. On les aime tellement, qu’on leur cède le volant de notre vie. Chaque fois que l’on va laisser une autre personne interférer dans nos décisions, on vient de laisser la place du conducteur… Lorsque l’on a un modèle, on souhaite suivre et imiter son parcours. On veut même quelque fois devenir sa photocopie! Sans le réaliser, on vient de transférer notre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre.

Bien sûr que l’on peut admirer les forces et les réalisations des autres, mais il faut surtout apprendre à les adapter à nos réalités, à nos propres valeurs, et surtout à notre vie! 

Les réponses que l’on pense trouver à l’extérieur, on les a tous. Il suffit de vouloir s’écouter!

En reprenant ton pouvoir, tu feras de ta vie ce que tu voudras! Ce ne sera pas facile, non! Car on vit dans un monde qui nous bombarde de modes d’emploi. On en trouve partout, sur tout les sujets!

On veut nous apprendre à éduquer nos enfants, à embrasser nos partenaires et surtout on veut nous apprendre à être heureux!

Pas mal! Sauf que ces recettes se veulent juste rassurantes. Elles ne nous rendront pas plus heureuses, car elles ne sont pas les nôtres! Si tu décides d’être unique, tu rameras à contre courant, tu trébucheras et l’on voudra même te mettre à genoux. Mais quelle fierté de se sentir authentique. Ne tolère plus les excuses, surtout celles qui viennent de toi. 

Comme blogueuse, comme infirmière, comme femme, comme entrepreneure, je les ai presque toutes entendues. On m’a dit: « Tu sais Babeth, j’aurais pu réussir mais mes parents n’avaient pas assez d’argent; je n’ai pas la bonne couleur de peau ou encore je n’ai pas de contacts dans le milieu ». Sauf que chaque fois que l’on se cache derrière une excuse, on vient de transférer son pouvoir de choisir. On se déresponsabilise et on s’affaiblît. Fais-toi confiance, si tu veux faire confiance aux autres! Respecte-toi, si tu veux respecter les autres et surtout avoir leur respect!

Mais surtout aime-toi, si tu veux être capable d’aimer les autres et être aimé en retour!

L’impossible peut devenir possible, car tu as le pouvoir de changer les choses! Peu importe tes bagages, peu importe la grandeur de tes rêves et même si tes ailes ont été brisées. C’est à toi de choisir!

Choisiras-tu donc de survivre ou choisiras-tu de vivre?

Affectueusement.

Le prix que je paie

Le prix que je paie

Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.

Proverbes 6:6-8

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit par ici! Tu m’as manqué communauté chérie! D’autant plus qu’il s’en est passé des choses depuis ce début d’année.. BONJOUR MADAME est né, et j’en suis si heureuse et si fière tu sais! De ce bébé, j’en ai rêvé, si fort! Et il a vu le jour, ce 11 Janvier 2020. L’on m’aurait dit deux années avant, que moi, je prendrais courage au point de concevoir un tel concept: et bien j’aurais ri! Sauf que la vie, les experiences, les rencontres, vous, mon courage et ma foi en ont décidé autrement! Je ne sais pas pourquoi maintenant…Surement parce qu’avec son arrivée 2020, a confirmé en moi qu’entreprendre, créer est plus que jamais ce que j’aime!

Mais revenons à nos moutons… Cette après-midi parisienne avec moi-même, me permet de prendre ce temps que je ne m’octroyais pas.

Ce sujet qui me touche autant que nombreuses par ici… Je préfère utiliser le mot toucher que frémir! Pourquoi? Parce que ce combat, je le mène depuis toujours en fait.. Enfin jusqu’il y a quelques semaines.. Parce que marre de vivre et revivre ce même schéma mois après mois…

Le sujet de cet article:  » LA PROCRASTINATION »

Connais-tu la définition de ce mot que je ne peux plus supporter? Non?! et ben écoute, voici ma définition personnalisé:

C’est ce moment où tu décides de remettre à demain, à la fin de la semaine, voire la fin du mois, ce qui devait déjà être fait depuis hier pour ne pas dire le mois dernier! Ces choses remises à demain, par lâcheté, par peur, par manque de confiance en soi… Donc manque de confiance cruel en ses capacités… Ce moment repoussé jusqu’à la dernière minute.. Ce moment qui augmente en toi ton niveau de stress, ce moment qui bousille ta bonne humeur, ta tranquillité d’esprit! Je te vois esquisser un sourire… Toi aussi tu es dans le même bateau que moi?!

Sauf que je vais pas te mentir, de ce fucking voyage tumultueux, je n’en veux et surtout n’en peux plus! Je suis en train de descendre à quai! Mais à quel prix???

Procrastination!! Ce mot est aussi long qu’angoissant! Oui parce qu’ancrée en moi depuis longtemps autant que le stress et la peur! Ces trois mots font office d’ingrédients foireux dans un même sandwich que nous savons super dégueu pour nous, mais que nous consommons quand même… Plus sérieusement, à voir combien nous sommes nombreux à nous battre contre ces maux, je constate qu’ils sont entrés comme une norme dans notre société…

Sauf que je refuse d’être stressée. Je refuse de m’empêcher de faire par peur, pour faire plaisir aux autres… Je refuse de ne pas poursuivre mes rêves à cause de mon satané perfectionnisme qui n’est qu’une utopie… Je me refuse de vivre encore et encore certaines situations, d’avoir certains comportements… Je sais aujourd’hui quelle est la conduite à tenir, pour ne plus payer le prix que je paie aujourd’hui…

De quel prix je parle? Et bien de l’absence de tranquillité d’esprit, de mon temps d’organisation et surtout de ce sentiment d’urgence constamment présent, qui me met dans un état de stress maximum..Ce qui est vraiment très très désagréable!

Je vous ai tout dit…

À vous de me dire maintenant ce que vous coûte cette procrastination… Où ce qu’elle vous a coûté…

Affectueusement….

Victime ou Créatrice…

Victime ou Créatrice…

Imposer sa volonté aux autres c’est force! Se l’imposer à soi-même: c’est force supérieure…

J’ai remarqué que dans la vie il y a deux approches.. Celles qui se trouvent toutes les excuses justifiant la non réalisation de leurs rêves, des raisons qui choses qui se passent mal et qui attendent que l’univers ou les gens fassent quelque chose pour que tout se débloque, que tout se règle..

Et puis il y a celles qui au contraire qui sont de créatrices! Celles qui se donnent les moyens que les choses se passent, celles qui se disent que si je n’arrive pas a faire ci ou ça, et bien c’est en particulier déjà de ma faute! Donc que puis-je faire pour dans un premier temps changer et comment me focaliser sur mes objectifs! 

Oui il y a celles qui créent leurs vies et celles qui la subissent! On le voit dans notre entourage, chez nos amis, dans nos famille…

Il est important de croire en la capacité que nous avons de créer notre vie, celle que l’on rêve de vivre! Celle que l’on a choisit de vivre! En fonction des événements que nous vivons, il faut que nous parvenions à surpasser ce qui nous arrivent de compliqué! En écrivant cela, je pense à Oprah WINFREY qui est l’exemple même de ce que je vous écrit ici!

Que ce soit personnellement, professionnellement ou autre: plus nous serons dans un fonctionnement de victime, et plus nous attirerons à nous ce que nous pensons. Sans rentrer dans des croyances à deux balles mystiques, celles qui croient qu’elles n’y arriverons jamais, attirent à elles de la négativité. Cette négativité qui entraine un comportement de victime, donc qui devient leur lifestyle.

N’oublions que notre futur nous appartient, et l’une des premières étapes est de prendre responsabilité et identifier quelles sont les étapes nécessaires pour notre avancement.

Nous Françaises, aimons dire que vivre ici est difficile! Que nous aurons beau nous battre, faire ceci ou cela, vivre dans ce pays à cause des conjonctures financières, c’est peine perdu! Pourtant si nous regardons autour de nous, les choses fonctionnent pas mal pour certaines personnes! Et en toute honnêteté, c’est souvent quand on a observé et constaté la réussite de certaines personnes, que cela a permis à d’autres d’y croire aussi! Donc de réussir aussi! Donc encourageons nous, prenons nos destins en main, devenons des créatrices de solutions Mesdames, plutôt qu’énumérer à longueur de journées nos problèmes! Parce que, oui il est important d’énumérer les difficultés que nous rencontrons, c’est vrai, mais dans un seul but: celui de trouver des solutions. 

Affecteusement.