Être maman après 40 ans : rires, chaos et amour en Thaïlande

Être maman après 40 ans : rires, chaos et amour en Thaïlande

Je regarde Timothée courir sur cette plage thaïlandaise, pieds nus dans le sable, éclats de rire dans le vent. Je le regarde, et je souris. Mais en vrai… je suis épuisée.

Cette fois, c’est moi qui ai changé.

Quand on a annoncé à nos proches qu’on attendait un bébé, et pas juste qu’on « envisageait » d’en avoir un, les réactions n’ont pas tardé :

« Quoi ? Un bébé ? À votre âge ? »

Être maman après 40 ans, c’est une aventure unique. Ça n’a rien à voir avec mes premières expériences de maternité. J’ai déjà traversé les nuits blanches, les dents qui poussent, les crises de colères avec mes deux grandes. Mais cette fois, c’est différent.

« Vous allez vraiment repartir dans les couches, les nuits blanches, tout ça ? »

« Vous êtes sûrs ? Vous êtes courageux… »

Courageux ? Peut-être. Inconscients ? Sûrement un peu. Mais jamais, au grand jamais, je ne regretterai ce choix.

Parce que oui, on a replongé. Dans les pipis qui débordent de la couche en plein milieu d’un restaurant chic à Phuket. Dans les cacas qui remontent jusqu’au dos et te font regretter d’avoir pris ce joli body blanc immaculé. Dans les vomis en voiture qui transforment un trajet idyllique en road-trip apocalyptique. Dans les crises de colère monumentales qui résonnent à travers le village flottant alors que tu voulais juste acheter un souvenir.

On a replongé dans le chaos. Mais aussi dans un amour indescriptible.

En Thaïlande, tout a été décuplé. Timothée a découvert la mer, le sable, le soleil… et la joie de se rouler dedans juste après que je lui aie mis de la crème solaire. Il a appris à dire « sawasdee » (bonjour en thaïlandais), mais il préfère de loin crier « MAMANNNNN » à tue-tête dès que je m’éloigne de plus d’un mètre.

Il a testé toutes les options possibles pour nous faire sortir de nos gonds : courir nu sur la plage alors que je lui courais après avec son maillot, renverser des jus de fruits colorés sur des nappes blanches, lancer sa chaussure depuis la poussette en plein milieu de la rue… et je vous passe les détails des crises de colère monumentales en plein temple bouddhiste.

Mais être maman après 40 ans, c’est aussi avoir appris à relativiser. Aujourd’hui, ce n’est plus le regard des autres qui me dérange. Les jugements silencieux, les sourcils froncés, les « on n’aurait jamais laissé notre enfant faire ça »… franchement, je m’en fous.

Ce qui me touche encore, ce sont les jours où je perds patience. Ceux où je m’énerve trop vite, où je crie alors que je m’étais jurée de rester calme. Ceux où, épuisée, j’ai l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces jours-là, une petite voix murmure que j’ai peut-être raté un épisode « éducation ». Que je devrais être plus douce, plus compréhensive. Que j’aurais dû gérer autrement.

Mais quand cette petite voix devient trop insistante, mes grandes filles sont là.

Ah, mes ados… Elles ont été ma bénédiction pendant ce voyage.

Quand Timothée pique une colère monumentale en plein restaurant, c’est l’une d’elles qui prend le relais. Quand il refuse catégoriquement de monter dans sa poussette, elles lui racontent une histoire qui finit toujours par le faire céder. Quand je suis à bout, à deux doigts de craquer, elles posent une main douce sur mon épaule et me disent : « Maman, va prendre l’air, on gère. »

Et c’est ça, ma plus grande victoire. Avoir élevé des filles capables de comprendre, d’aider, d’aimer sans condition. Voir cette sororité naître sous mes yeux, cette complicité entre un petit garçon de deux ans et ses grandes sœurs adolescentes, c’est un cadeau que rien ne peut égaler.

Bien sûr, tout n’est pas rose. La fatigue est bien là, les cernes aussi. Les moments de doute, de découragement. Les fois où William et moi on se regarde en se demandant « mais qu’est-ce qui nous a pris ? ».

Mais au fond, tout est plus cool. On ne cherche plus la perfection. On ne cherche plus à être les parents modèles. On fait les choses à notre sauce.

Parfois c’est le bazar, parfois c’est bancal… mais c’est nous.

On ne court plus après une image de famille idéale. On vit, tout simplement. On se prend moins la tête, on rit plus souvent. On accepte de ne pas tout contrôler. Et quand on fait des erreurs… on s’excuse, on s’explique, et on avance.

On profite de chaque instant, on savoure chaque sourire, chaque câlin, chaque éclat de rire. Parce qu’on sait à quel point le temps file vite. Parce qu’on a déjà vu deux bébés devenir ados, presque adultes, sous nos yeux.

Alors oui, être maman après 40 ans, c’est fatigant, c’est exigeant, c’est épuisant… mais c’est aussi la plus belle aventure de ma vie.

Et en Thaïlande, cette aventure a pris une saveur toute particulière. Celle du chaos, du rire, des galères, des câlins, des crises, des vomis en voiture et des pipis qui débordent. Celle des souvenirs que je chérirai à jamais.

Parce qu’après tout, la maternité, ce n’est pas la quête de la perfection. C’est l’acceptation du chaos. C’est l’apprentissage du bonheur, au jour le jour.

Et ce bonheur-là, il n’a pas d’âge.

Affectueusement,

❤️

Ma tête de mule

Ma tête de mule

Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?

Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.

Au moins cinq fois, c’est sûr !

Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.

Je perds mon calme

Promis, j’ai essayé !

J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.

« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »

À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.

Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.

Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.

Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».

Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…

Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.

« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!

Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.

« Va comprendre ! »

Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!

Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :

« Les chiens ne font pas des chats. »

Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.

Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.

Admettre et accepter, sans la juger.

Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.

Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.

L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.

Confinés à 7.. Euhh 8

Confinés à 7.. Euhh 8

Vous avez bien entendu! À 8! Will, Cece, Mémé, Arthur, Rachidou, Galy et bébé Nana! Et je ne vous cache pas que pour nous qui sommes tous très famille, les avoir à nos côtés est une réelle chance! Nous n’avions pas prévu que les choses prennent cette tournure! Et pour Galy et Rachidou, quittes à être confinés, autant le faire à la campagne! C’est donc parti pour plusieurs semaines de confinement ensemble!

Et malgré mes semaines de travail qui s’enchaînent, entrecoupées de quelques jours de repos, c’est génial de les avoir avec nous! On rit, on danse, on pleure, on refait le monde, on se projette dans le futur, on fait du tri, on partage du temps ensemble et rien que pour cela, cette période de confinement tombe à pic!

Cyrielle, mes parents, mes frères me manquent terriblement; ma belle-famille, mes amis ainsi que certaines de mes habitudes quotidiennes me manquent aussi! Pourtant, cette période me permet de réaliser que certaines choses ne sont que futilités.

Je vous laisse en photo! Pour vous partager nos moments de confinés! Moments de confinés qui une fois de plus, seront nos souvenirs de demain!

Affectueusement.

Elle ou Moi

Elle ou Moi

« La belle-fille balaie ce que voit la belle-mère!»

Coucou Toi,

Je ne vais tourner autour du pot: il était important pour moi d’aborder un sujet qui a parlé, parle et parlera à chacune d’entre nous ici:

« BELLE MAMAN »

Cette femme qui fait partie de notre quotidien , et avec laquelle nous devons composer, car cette personne est plus qu’importante dans la vie de Chéri.. On est d’accord, ce n’est pas facile tous les jours, et chacune de nous (elles comme nous) en essuyons souvent les plâtres. Bien que le but final est très souvent le même, le bonheur de cet homme que l’on a en commun… Son fils, sa première merveille… Chéri, notre amoureux imparfaitement parfait… L’homme que l’on aime comme une folle quoi!

Point de mensonges entre nous, nombreuses sont les discordes que nous avons eu, les incompréhensions, les vexations et les grosses colères aussi… Je pense notamment à la dernière qui fut mémorable pour mon cas… Et pourtant… Bien que les sujets aient été difficiles à aborder pour l’une, les entendre pour l’autre à été tout aussi pénible… On se pose des questions, on s’en veut, on se passe au crible, on se remet en question et puis la colère arrivée à son paroxysme redescend… Oui, parce que petit à petit elle redescend et laisse place à l’écoute, l’entendement, le temps des explications et le lâcher prise… 

L’acceptation, le pardon…

Pourquoi, cette relation est-elle aussi complexe? Pourquoi avons-nous souvent ce sentiment, de ne jamais bien faire, bien être, bien dire? Pourquoi avons-nous ce sentiment bizarre de devoir toujours faire ses preuves?

Pourquoi avons-nous, belles filles, ce sentiment de ne jamais être celle qu’il faut, pour cette septième merveille du monde que l’on aime différemment certes, mais viscéralement aussi?!

Ne pensez surtout pas ici, que je suis folle! Que cet article va résonner comme une bombe au creux des oreilles et du coeur de ma belle-mère, de ma belle famille ou famille… Ma belle-maman a lu cet article et l’a validé… Il est donc aujourd’hui publié… Et puis, je suis de celle qui aime aborder des sujets, des problématiques que l’on vit toutes, ou du moins presque, dans l’ombre, ou à la lumière…

Devenir Belle-maman de, Belle-fille de c’est de l’apprentissage sur le tas. On a pas de manuel.. Et pourtant, qu’est ce qu‘il m’aurait aidé ce manuel s’il avait existé… À éviter certaines situations, certaines paroles, certaines colères qui nous ont fait perdre un temps fou et une énergie folle….

Honnêtement, jusqu’il y a peu,  je ne voyais que les choses de mon coté… En me positionnant sans le vouloir en victime et elle en bourreau….Sauf que de son côté , elle se voyait aussi en victime et moi en bourreau! Qui a raison? Qui a tord? On s’en fout en fait! Car nous avons sûrement raison toutes les deux (ou tord)!  Mais avant de parler de moi (de nous), parlons un peu d’Elles! Ces « Belles Mamans » que nous seront nous aussi à notre tour… Un JOUR… Qui sait?

Les mamans sont les premières femmes que leurs fils aiment.. Elles les protègent, les élèvent, les guérissent de bobos invisibles, et même si elles fautent ou déconnent à certains moments: elles essaient de faire du mieux qu’elles peuvent avec leurs fils, pour leurs fils… Se voir remplacer petit à petit par une autre femme, pour laquelle « ce fils » serait prêt à même quelquefois donner sa vie, bouleverse… Pourtant elles le savent que ce jour arrivera, et elles l’espèrent aussi… Sauf que quand l’élue arrive, Belle-Maman a souvent l’impression d’être évincée de la vie de son fils… Tout cet équilibre est perturbé! Peur de perdre la première place, peur de ne plus être aimée par ce fils, peur d’être remplacée, un climat de rivalité a très vite lieu de s’installer… Chacune, décide de protéger son territoire… Territoire commun sur lequel , elles n’auront pas d’autre choix que de cohabiter… Il en va du bonheur et du bien-être de Chéri… Il en va du maintien de sa santé mentale aussi😂😂😂😂.

Très récemment, j’ai réalisé après une très longue discussion avec chère belle-maman, sans pour autant utiliser les mots près, qu’elle avait l’impression que certains de ses choix, ses avis, ses ressentis étaient ignorés par moi! Que cette indifférence que j’affichais, la blessait.. Que sans me rendre compte, je lui faisais mal! Mal que moi, j’ai ressenti aussi, bien entendu, par l’usage de certains de ses mots, regards, actions que j’ai vécu comme de l’agressivité gratuite! BRAQUÉE! Je me suis braquée et me suis focalisée sur moi, mes filles, Chou et les miens! Seul environnement bienveillant à mes yeux, durant cette période précise, et depuis toujours soyons honnête aussi…

Je ne voulais pas entendre ce qu’elle avait à me dire, car c’était moi la victime! Elle n’avait rien à me dire car je niais inconsciemment que si, justement elle a le droit de nous dire ce qu’elle estimait important de nous dire… À son fils autant qu’à moi! 

( Bon ok, le fond y était, la forme non! Mais alors pas du tout!!! Mais bon c’est la Maman, et je ne veux et ne peux aller contre cela! ). 

Je ne suis pas de celles qui demanderont à leur chéri, de choisir entre « leur maman et elle »

Je ne suis pas non plus de celles qui tolèrent l’irrespect!

J’accorde une place importante à la famille et aux anciens! 

Leurs conseils, quand ils sont sollicités bien-sûr, peuvent nous éviter certaines disconvenues.. 

Leurs mots peuvent aussi nous aider à panser certaines plaies. Tant que la démarche reste bienveillante.. Vous savez, j’estime que la communication, l’écoute et la sincérité doivent primés dans les rapports familiaux, car le but est d’avancer et non de ne plus se supporter, de se tirer dans les pattes voire de se détester… J’en suis même arrivée à me demander, pourquoi les rapports de femmes à femmes sont si compliquées?! Est-ce que nos insécurités liées à ce statut de belle-fille, ne sont pas trop lourdes à porter quelque fois? Ne craignions nous pas tout simplement que cette belle-mère pointe du doigt ce que NOUS estimons être nos propres manquements? Le monde aime tellement nous voir en rivales, en conflit, en ennemies…

Et avoir des rapports conflictuelles avec les femmes de ma famille, quand tout peut être si simple! Impossible! Non pas que cela n’arrive jamais! Loin, même très très loin de ça! Juste qu’à un moment s’expliquer est important! Percer l’abcès, chez moi est même quelque chose de vital! La gangrène n’étant pas ma façon d’envisager l’avenir! Surtout que comme je n’arrête pas de le dire depuis le début, ces conflits ne seront que le reflet de qui n’est pas réglé chez moi, chez nous! DONC BON…Je sais celle que je suis, je ne suis en compétition avec personne dans le coeur de Doudou!

Les hommes savent prendre de la distance face aux situations similaires! Ils savent relativiser, ou tout simplement discuter avec un autre sans y voir derrière de la médisance, ou autre! Naïveté ou Raison? Je ne sais pas! J’ai essayé de nombreuses années de répondre à cette question! Sans succès! Aujourd’hui je m’en fiche! La seule chose que je ne veux plus, est de ne pas me pourrir l’esprit avec du futile, de l’inutile! Et cet article sert à cela!!!

Pourquoi? 

Parce que je n’accepterais jamais que l’on me demande de faire un choix aussi impossible que celui-là. 

En deux, étant mariée à mon amoureux, ma place est là et je ne suis en compétition avec aucune autre! À chacune sa place, à chacune son rôle… Tout comme lui dans mon coeur aussi! J’ai conscience de celle que ce que je suis, de ce que je vaux et surtout de celle que je ne serais jamais ….

Celle que je ne veux pas être… Je ne suis pas rancunière de nature, et je ne veux pas commencer à l’être… J’aurais pu, si je m’étais laissée envahir sans réflexion par la colère. Rectification: je l’ai été… Et j’ai demandé à Dieu de me faire réfléchir avec sa sagesse, et non avec ma chair! Sincèrement! Et il a fait le taf, à l’intérieur de moi! Et cette paix s’affiche au grand jour sur mon visage, au moment même où je vous écris! Comme d’habitude: IL NE M’ABANDONNE JAMAIS, et ceux qui ne croient pas en lui, ma foi ce n’est vraiment mais alors vraiment pas mon problème!

Dans ma vie, il est bien plus présent que ce que je pense et je l’en remercie car mon coeur s’est ré-ouvert à l’acceptation et au pardon! Pas à l’oubli, mais bien au pardon et à l’acceptation! Rester colère serait en quelque sorte avoir été vexée que notre vérité ait été dévoilée au grand jour! Sauf que pas du tout! Nous nous vexons très souvent que lorsque les réflexions d’autrui nous concernant flirtent de très près avec la vérité! Chose qui pour moi, quand j’ai ouvert mes yeux et mes oreilles, étaient vraies sur quelques points!

Oui Mesdames, qui étaient vraies!

J’en vois déjà certaines qui risquent de se dire: BABETH EST FOLLE!!! BABETH!!! BABETH EST TROP NAÎVE!!!

Sachez une chose, on est jamais trop gentille, car être gentil jusqu’à preuve du contraire est une qualité! Les mauvais sont ceux qui profitent de cette gentillesse! On est jamais fou ou naïf quand on pardonne, car pour la femme de foi que je suis: le pardon et l’amour sont la base de mes croyances, mais surtout de mes convictions! Pardonner ne veut pas dire, réaccepter les situations désagréables d’hier! Hier appartenant au passé surtout! Donc à quoi bon le ressasser! Par contre, pardonner sonne pour moi, comme décider d’avancer ensemble ou pas, dans un présent et vers un futur qui ne ressemblera plus jamais au passé… Pardonner c’est décider ensemble, de comment allons nous faire évoluer notre relation… Histoire de ne plus empiéter les uns et les autres, dans notre espace vital!

Pardonner c’est donc laisser place au respect des uns et des autres! Et puis, parce que je n’ai pas envie d’embraser mon couple, ou tout simplement de voir l’homme que j’aime se retrouver seul lors de réunions de famille, à devoir donner des excuses débiles sur ma non présence…( Ouais, parce que jsuis la reine internationale du «  Ah ouaiiisss?????!! Jviens plus!!!! » Vilaine Babeth!!)

Nous avons interprété l’une et l’autre, les choses, les regards et les mots comme nous avons eu envie de les mémoriser! Comme cela nous arrangeait! Sortir certaines phrases de leur contexte, fermer les yeux sur certains éléments vrais! Décider de ne pas entendre, car on estime que n’étant ni notre maman, ou notre fille: ELLE N’A PAS LE DROIT! ELLE DEPASSE LES BORNES! POUR QUI ELLE SE PREND? Nous les femmes, nous sommes des pros en réalisation de films imaginaires non? Où nous faisons autant les questions et les réponses… On ne nous changera pas: c’est ce qui fait notre charme. Ou pas !!!

Ici, nous avons décidé de faire chacune des efforts! Car ma foi, notre relation est bien plus belle que celle de beaucoup d’autres! Donc à y regarder de plus près, voyons ce verre à moitié plein , plutôt qu’à moitié vide!

Nous avons discuté, mis les choses à plat car nous méritions toutes les deux, d’avoir un rapport franc, direct et bienveillant l’une envers l’autre! Nous avons décidé de mettre chacune de l’eau dans notre vin. Les efforts d’aujourd’hui s’évalueront dans la durée, j’en ai totalement conscience! Mais nous avons décidé de tenter le coup! Pour des lendemains encore plus beaux, encore plus grands! Nous belles filles, nous sentons la plupart du temps: incomprises, jugées, surveillées. Mais les belles-mamans, se sentent mises de côté, privées de notre quotidien voire même pas aimées, critiquées aussi! Ce qui est vrai très souvent d’un côté comme de l’autre. À croire, que l’histoire qui se reproduit et se reproduira encore et encore, est une fatalité immuable! Moi, j’ai décidé de casser cette dynamique! Je ne veux plus de cette relation! Je ne veux surtout pas que mes filles, grandissent en pensant qu’avoir une belle-mère rime forcement avec conflit! 

Je voulais faire cet article pour vous donner mon mode d’emploi: qui servira, je l’espère un jour à mes filles, mes soeurs, mes nièces ainsi qu’à vous aussi qui sait, mais surtout qui sera relue par moi les prochains jours de crise, où toutes ses sages paroles seront parties en fumée, qui sortira par mes narines tellement je serais vénèreeee….

Nan Babeth! Arrête d’être vilaine! Tout va bien se passer, si tu le décides! C’est le concept même de la loi de l’attraction! 

AHAHAA!

Et puis ma belle-mère, se rappelle elle justement qu’elle a « été belle-fille »! Donc rien que pour cela, tout ne sera que plus simple…

Tendrement,

B.