Je ne pourrai jamais te dire quoi faire? Comment le pourrais-je? Je ne suis pas toi! Mais à travers mon histoire, mon parcours, je souhaite simplement partager avec toi en toute humilité, ce qu’est le pouvoir de choisir, ce qu’est la peur et certainement l’amour!
J’aurais pu trouver toutes les excuses pour ne pas prendre ma vie en main, mais la vie elle, a décidé de m’apprendre une bonne leçon: celle que j’avais toujours le pouvoir de choisir!
Ces derniers mois ont été mouvementés, compliqués, difficiles, durs..
Et pourtant face à chaque difficulté rencontrée, j’ai réalisé que j’ai toujours eu le pouvoir de choisir. Le pouvoir de choisir la fuite, le renoncement, ou l’affront. Celui de composer avec la situation aussi! Parce que oui, j’ai grandi avec des parents que j’ai toujours vu se relever face à toutes les situations difficiles qu’ils ont rencontrés. J’ai donc accepté ma nouvelle réalité.
Mais comment composer avec?
Par instinct de survie, par amour pour mon mari, mes enfants ainsi que pour moi, j’ai trouvé la force de ne pas capituler! J’ai décidé non pas de choisir de survivre, mais plutôt de choisir de vivre!
Consciemment ou pas, chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons perdu le pouvoir de choisir! Dès notre plus jeune âge, nos parents, nos enseignants et même la société nous dicte la voie à suivre! Celle qui est supposée nous apporter ce fameux bonheur!
De la maternelle aux études supérieures, on nous apprend les réponses!
Mais pourquoi donc?
Parce qu’on veut nous faire rentrer dans le moule! La conformité dans notre société est valorisée mais surtout exigée! Mais alors pourquoi sommes-nous si insatisfaits? Pourquoi existe t-il autant de gens malheureux, malgré les belles maisons, malgré les bons emplois, malgré les enfants, malgré l’argent, malgré les belles voitures? Pourquoi y’a t-il toujours ce petit sentiment, cette petite voix quelque part, qui nous dit: « Je ne suis pas bien… » « Je ne suis pas complètement heureuse.. » « Est-ce que j’ai choisi par rapport aux autres ou ai-je choisi par rapport à mon égo? » «Pourquoi je n’ai pas su dire non? Pourquoi je n’ai pas osé dire que ce n’était pas cette vie à laquelle j’aspirais? »
Malgré toutes ces questions, on n’ose pas bouger, on reste tout simplement paralysé par la peur…
Mais la peur de quoi?
La peur d’être rejetée, de se faire juger, de se tromper, de ne pas faire partie du clan. Ou tout simplement, la peur de ne pas être normale.. Pourtant tout le monde nous donne des outils, des livres, des podcasts, des vidéos, des workshops, des conférences, pour nous apprendre à vaincre la peur…
Alors pourquoi?
Comme vous, je les ai lu ces livres… Comme vous, j’ai assisté à ces conférences, j’ai moi aussi écouté ces podcasts et regardé ces vidéos attentivement. Mais la peur était toujours présente! Alors pourquoi je ressentais encore ce sentiment qui me venait des tripes?
J’ai appris que ce signal d’alarme que je recevais comme un coup de poing dans le ventre, souhaitait simplement m’envoyer un message. Ma peur voulait que je sois attentive, elle voulait me dire que le seul moyen de la vaincre était de me recentrer sur mes pensées! De me recentrer sur mes actions et mes paroles!
Mais de quoi avais-je réellement peur?
J’avais tout simplement peur de ne pas être aimée! L’humain a tout simplement besoin de se sentir aimé et d’être reconnu tel qu’il est. J’ai compris à travers les épreuves, que c’est l’amour qui nous donne la force de reprendre le pouvoir sur nos vies! Mais encore faut-il apprendre à s’aimer soi-même!
Il y a souvent dans notre vie, une personne qui nous livre ce conseil fondamental. Dans mon cas, ce fut mon père! Dans le tien, c’est peut être ta mère, ta soeur, ton frère, c’est peut-être toi-même…
J’ai appris à m’accepter et m’aimer avec mes défauts et mes qualités, avec mes folies, avec ma féminité, mais surtout avec ma vulnérabilité.
J’ai accepté que je ne pourrai jamais plaire à tout le monde. J’ai compris que mes imperfections étaient des forces et mes échecs des bénédictions qui m’aident à grandir, à réaliser que je suis bel et bien humaine. Dès que je me suis acceptée, je me suis aimée. Pas de façon prétentieuse, mais de façon humble. Car j’existe et je n’ai pas envie d’être qui que ce soit d’autre que moi!
J’ai aussi appris l’importance d’aimer et de respecter les autres, et de savoir distinguer ce que l’on peut contrôler, de ce que l’on ne peut pas contrôler! Je ne peux pas choisir pour les autres, je ne peux pas contrôler leurs décisions… Mais je peux contrôler mes réactions.
Tu sais, on a souvent des personnes très inspirantes qui gravitent autour de nous. On les aime tellement, qu’on leur cède le volant de notre vie. Chaque fois que l’on va laisser une autre personne interférer dans nos décisions, on vient de laisser la place du conducteur… Lorsque l’on a un modèle, on souhaite suivre et imiter son parcours. On veut même quelque fois devenir sa photocopie! Sans le réaliser, on vient de transférer notre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre.
Bien sûr que l’on peut admirer les forces et les réalisations des autres, mais il faut surtout apprendre à les adapter à nos réalités, à nos propres valeurs, et surtout à notre vie!
Les réponses que l’on pense trouver à l’extérieur, on les a tous. Il suffit de vouloir s’écouter!
En reprenant ton pouvoir, tu feras de ta vie ce que tu voudras! Ce ne sera pas facile, non! Car on vit dans un monde qui nous bombarde de modes d’emploi. On en trouve partout, sur tout les sujets!
On veut nous apprendre à éduquer nos enfants, à embrasser nos partenaires et surtout on veut nous apprendre à être heureux!
Pas mal! Sauf que ces recettes se veulent juste rassurantes. Elles ne nous rendront pas plus heureuses, car elles ne sont pas les nôtres! Si tu décides d’être unique, tu rameras à contre courant, tu trébucheras et l’on voudra même te mettre à genoux. Mais quelle fierté de se sentir authentique. Ne tolère plus les excuses, surtout celles qui viennent de toi.
Comme blogueuse, comme infirmière, comme femme, comme entrepreneure, je les ai presque toutes entendues. On m’a dit: « Tu sais Babeth, j’aurais pu réussir mais mes parents n’avaient pas assez d’argent; je n’ai pas la bonne couleur de peau ou encore je n’ai pas de contacts dans le milieu ». Sauf que chaque fois que l’on se cache derrière une excuse, on vient de transférer son pouvoir de choisir. On se déresponsabilise et on s’affaiblît. Fais-toi confiance, si tu veux faire confiance aux autres! Respecte-toi, si tu veux respecter les autres et surtout avoir leur respect!
Mais surtout aime-toi, si tu veux être capable d’aimer les autres et être aimé en retour!
L’impossible peut devenir possible, car tu as le pouvoir de changer les choses! Peu importe tes bagages, peu importe la grandeur de tes rêves et même si tes ailes ont été brisées. C’est à toi de choisir!
Choisiras-tu donc de survivre ou choisiras-tu de vivre?
N’accorde pas trop de crédits à tout ce que tu vois sur les réseaux sociaux! Les gens n’y postent pas leurs échecs!
Whaouuuuu! Je l’ai dit! Je le fait! Me revoici de retour chez moi! Et que c’est bon, cette sensation de déposer ses bagages, et de se vautrer les pieds en éventail sur son canapé! Mon blog m’a manqué, au point où je pourrais vous poster plein d’articles ce soir!
J’ai souvent entendu que les articles devaient être ornementés de belles photos! J’aime la photographie, que je pratique de plus en plus de façon thérapeutique… Sauf que je ne veux pas m’empêcher de parler avec vous ici, parce que je n’ai pas de belles photos en adéquation avec le sujet que j’aborde! Je n’ai plus à jouer la blogueuse comme à mes débuts! À faire comme, pensant que c’était la démarche à suivre! Je suis blogueuse, et le dire ici asseoit ma légitimité dans le domaine. Je ne reçois pas forcément les miens, endimanchée comme jaja, quand ils débarquent à la maison! On va faire de même ici! Car si tu t’arrêtes et prends du temps là, c’est que même si tu ne te l’avoues pas, tu apprécies ce qui s’y passe! Donc c’est parti! On va faire les choses, selon mon mood, mes règles et surtout mes envies!
On va parler d’Instagram! Ce réseau social que nous adorons tous détester, critiquer, mais qui est devenus pour nombreux d’entre nous addictif! Pour être plus précise, j’aimerai te parler de ce que ça peut provoquer chez certains!
#lefildetavie
Passer du temps sur les réseaux sociaux provoque facilement des sentiments d’exclusion, d’abandon ou même de jalousie.
Et s’ils t’encourageaient plutôt à être heureuse d’être toi-même? À te satisfaire de ce que tu possèdes?
Voici quelques idées qui t’inspireront afin d’utiliser les RS pour être moins comme les autres et un peu plus toi-même!
Facebook et Insta sont comme des bandes annonces de films montrant uniquement les meilleurs moments de la vie des gens. Les photos que tu vois, ne représentent pas toujours la réalité de manière juste et objective, et tu ne peux pas savoir ce qui se passe vraiment en coulisses.
On imagine sans peine que les personnes que l’on suit ont une existence incroyable, surtout si elles sont invariablement bien habillées et en train de faire des choses que l’on a jamais faites.
Si tu as l’impression d’être la seule personne à ne pas avoir été invitée à la dernière fête, sache qu’il n’y a rien de plus humain que de chercher la popularité et l’appartenance à un groupe! Il est incroyablement important de se sentir vue, reconnue et aimée, c’est notre instinct.
Comme ils offrent une plateforme unique pour exposer nos vies, on imagine parfois que les RS sont la seule façon d’obtenir ce sentiment d’appartenance.
Pourtant si tu dépenses trop d’énergie à suivre tout ce qui se passe, tu risques de t’appliquer un peu trop à devenir la personne que tu penses devoir être. Alors que tu devrais plutôt te focaliser sur toi-même, faire des choses qui te rendent heureuse et qui te permettront sûrement de te faire de vrais amis et de te sentir réellement à ta place.
Dépasse la jalousie!
Si tu envisages ton flux Instagram ou Facebook comme un miroir, il t’aidera à te dépasser de la jalousie que t’inspirent certaines personnes pour découvrir ce qui pourraient te rendre heureuse? T’arrive t-il, par exemple, d’envier les amis de quelqu’un, son apparence ou ses accomplissements? Si tu voyais plutôt ces éléments comme le reflet de ce qui est possible dans ta vie? En fait, ils sont peut-être déjà présents, mais si tu ne savais pas comment les trouver ( jusqu’à maintenant ). Prends un moment, attrape de quoi écrire et tente de répondre aux questions suivantes:
Qui te rend particulièrement jalouse?
Qu’est-ce que tu envies en particulier chez cette personne
Qu’as t-elle que tu veux?
Que fais t-elle que tu souhaiterais faire?
Peut-être est-elle très populaire, douée dans une discipline ou autre? Note tes réponses et réduis-les, si possible, à une poignée d’adjectifs et d’attributs. Si quelqu’un se montre toujours en forme et en bonne santé, ce n’est peut-être pas son apparence ce qui te gêne, mais plutôt l’idée d’un style de vie plus sain. Pour une personne populaire, tu n’envies probablement pas le nombre d’amis, mais la possibilité de passer plus de temps avec des gens qui te soutiennent et te comprennent.
Le fait que quelqu’un semble posséder quelque chose qui te fait défaut ne signifie pas que tu ne peux pas l’obtenir aussi. Alors, si tu parviens à cerner la source de ta jalousie, elle te motivera à changer et à avancer à ton tour vers ce qui te fait envier chez les autres.
Ces dernières semaines ont été plus que difficile par ici! L’infirmière que je suis a beaucoup pleuré. Elle a soigné beaucoup de personnes, a aussi fermé beaucoup de regards, séché beaucoup de larmes, réconforté beaucoup de famille… Mais ce qu’à surtout fait l’infirmière que je suis, c’est de se remettre beaucoup en question! Comment avons-nous pu en arriver là? Comment pouvons-nous assurer la santé de nos patients tout comme en assurant la nôtre et celle des personnes que nous aimons? Comment répondre à ces personnes qui nous disent qu’elles ne veulent pas mourir? Comment vais-je contenir mes larmes face à mes enfants et mon amoureux? Comment leur dire de ne pas avoir peur, alors que celle-ci fait du forcing pour ne faire qu’un avec moi? Comment rassurer mes parents avec un discours auquel moi-même je ne crois? Pourquoi au moment où notre pays a le plus besoin de moi, je me sens à ce point inefficace? À quel moment ai-je perdu confiance en cet état en qui je suis censée avoir confiance?Comment arriverais-je encore à me regarder dans une glace après que cette pandémie soit passée? Pourquoi les applaudissements quotidiens que la population nous offre, m’agace au plus haut point? Pourquoi la gravité a remplacé le sourire et la positivité de mon visage?
Nous n’avons pas signé pour être les complices de ce génocide qui auraient pu être évités. Nous n’avons pas signé pour soigner dans des conditions aussi déplorables? Nous n’avons pas signé pour être inefficaces sur nos lieux de travail! Souvent, la société oublie que nous n’avons pas des machines entre les mains mais bel et bien des humains! Des humains qui viennent à nous, car confiants dans le fait que nous les guérirons. Beaucoup guérissent et tant mieux, sauf que beaucoup d’autres auraient pu guérir aussi! Tout comme beaucoup d’autres n’auraient pas dû contracter cette fichue maladie… Je flirte avec la tristesse, l’impuissance, l’incompréhension, l’angoisse, la rage et puis depuis très peu avec l’espoir! Oui, vous avez bien lu: avec l’espoir!
Mais nous reparlerons plus bas…
Chaque soir, j’entends les médias nous répéter que nous sommes des héros! Héros pourquoi? Parce que nous exerçons cette profession que nous avons décidé d’exercer?! La société a donc oublié que chaque jour de l’année, nous sommes infirmiers, médecins, aides-soignants, ashs, auxiliaires de vies, administratifs hospitaliers, kinés, diététiciens, brancardiers, manipulateurs radios, étudiants infirmiers, étudiants aide soignants etc… Ce quotidien c’est le nôtre! Prendre en charge des patients en détresse respiratoire, des patients fébriles, asthéniques, déshydratés, des patients au risque vital engagé: nous savons faire! Sauver des vies ou en perdre! C’est nôtre quotidien oui! Et sachez que nous sommes même l’un des pays les plus efficaces au monde en matière de santé, lorsque NOUS AVONS LES MOYENS!!!
la belle époque..
SAUF QUE LÀ BEN RIEN!
Et le président nous parle de guerre à gagner? Sans armures et sans armes?!! Tu veux que nous fassions comment? Et tu nous parles de guerre? Parle plutôt d’assassinat! Nous partons tous au front avec comme simple outil, notre professionnalisme…
En laissant chaque jour, nos familles au domicile, en priant pour qu’ils ne soient ni contaminés par nous ou une autre cause extérieure… Ou pire que nous ne soyons pas agressés. Parce que cette pandémie révèle la méchanceté et l’égoïsme de certains… Chaque jour, les soignants sont victimes de nombreuses incivilités: menaces, insultes, agressions, demande d’expulsions de leurs logements, vandalisme sur leurs véhicules pour voler le peu de matériels qu’ils possèdent…
Combien de fois ai-je entendu des personnes considérer notre profession de soignants, ainsi que celles des caissières, des livreurs, et j’en passe, comme des profession de second choix… Des professions alimentaires… Sauf que pour stopper cette guerre, ce sont toutes ces personnes qui sont en première ligne… Toutes ces personnes minimisées, souvent insultées, dénigrées, prises de haut, qui payent de leur santé pour assurer celle de tout le reste de la société depuis le début de ce confinement. Vous savez, j’espère que la société française se rappellera de ses soignants et de tous ces hommes et de toutes ces femmes quand tout cela sera derrière nous!
On nous parle de prime; il serait peut être temps de penser sérieusement à une revalorisation des salaires, à un déblocage des points, à du matériel de façon plus conséquente, aux remplacements du personnel exténué et j’en passe…
Je pense fort à mes collègues qui combattent en intra-hospitalier; à mes collègues qui mènent le combat en extra-hospitalier; à celles et ceux qui comme moi sont rappelés pour donner main forte à nos hôpitaux, pour essayer de sauver tous ceux et celles que nous pourrons! Je pense aussi très fortement à toutes les familles endeuillées, aux familles de soignants et de tous ceux qui travaillent en cette période de confinement, qui sont elles aussi des victimes collatérales de ce covid-19.
Les héros c’est bel et bien eux. Ceux qui ont du dire » Au revoir » à ceux qu’ils aimaient, à nos maris, femmes, enfants, parents qui chaque jour craignent pour nos vies tout en faisant leur maximum pour que la dynamique familiale ne soit pas ébranlée…
Ce soir, j’ai ressenti le besoin de vous dire ce qui se passe dans ma tête! Mon rôle est de soigner, d’informer, de faire de la prévention mais aussi de dénoncer ce qui n’est plus acceptable! Il est important que vous compreniez ceci:
Personne n’est plus petit qu’un autre!
Toutes ces professions existent pour une raison:
« Nous permettre de vivre nos vies sereinement. »
Vous savez, depuis ce matin, j’ai décidé de rendre mes journées plus ensoleillées, en me concentrant sur toutes ces petites choses qui me font du bien! En savourant chaque instant, que je considérais comme acquis! En serrant fort mes filles dans les bras, en m’imprégnant de leurs odeurs et en profitant des bras de l’homme que Dieu m’a donné comme mari..
Cette pandémie, nous prouve une nouvelle fois que nous ne sommes pas immortels! Que tout peut basculer du jour au lendemain! Alors encore plus qu’hier et je l’espère moins que demain, je vais m’atteler à faire de ces nouveaux chapitres du reste de ma vie, des chapitres exceptionnels beaux et puissants.
Depuis le début de ce confinement, j’ai du mal à accepter ce qui nous arrive! Pourtant pour rebondir, je n’ai pas le choix! Pas le choix que d’accepter que ce qui est fait est fait, et que malheureusement nous ne pourrons jamais revenir en arrière. Alors je me dis que le champs de tous les possibles s’offrent à moi, aujourd’hui! Il est temps de m’emparer de cette opportunité que j’ai de pouvoir vous écrire… Je veux me remplir de pensées positives que je m’engage à vous partager. Je vous promets de vous insuffler du positif parce que j’ai décidé de rejeter toute cette obscurité que j’ai broyé pour faire place à l’espoir!
À ce qu’il paraît vivre l’instant présent c’est vivre le seul moment où tout est possible! Alors c’est parti!
Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
Proverbes 6:6-8
Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit par ici! Tu m’as manqué communauté chérie! D’autant plus qu’il s’en est passé des choses depuis ce début d’année.. BONJOUR MADAME est né, et j’en suis si heureuse et si fière tu sais! De ce bébé, j’en ai rêvé, si fort! Et il a vu le jour, ce 11 Janvier 2020. L’on m’aurait dit deux années avant, que moi, je prendrais courage au point de concevoir un tel concept: et bien j’aurais ri! Sauf que la vie, les experiences, les rencontres, vous, mon courage et ma foi en ont décidé autrement! Je ne sais pas pourquoi maintenant…Surement parce qu’avec son arrivée 2020, a confirmé en moi qu’entreprendre, créer est plus que jamais ce que j’aime!
Mais revenons à nos moutons… Cette après-midi parisienne avec moi-même, me permet de prendre ce temps que je ne m’octroyais pas.
Ce sujet qui me touche autant que nombreuses par ici… Je préfère utiliser le mot toucher que frémir! Pourquoi? Parce que ce combat, je le mène depuis toujours en fait.. Enfin jusqu’il y a quelques semaines.. Parce que marre de vivre et revivre ce même schéma mois après mois…
Le sujet de cet article: » LA PROCRASTINATION »
Connais-tu la définition de ce mot que je ne peux plus supporter? Non?! et ben écoute, voici ma définition personnalisé:
C’est ce moment où tu décides de remettre à demain, à la fin de la semaine, voire la fin du mois, ce qui devait déjà être fait depuis hier pour ne pas dire le mois dernier! Ces choses remises à demain, par lâcheté, par peur, par manque de confiance en soi… Donc manque de confiance cruel en ses capacités… Ce moment repoussé jusqu’à la dernière minute.. Ce moment qui augmente en toi ton niveau de stress, ce moment qui bousille ta bonne humeur, ta tranquillité d’esprit! Je te vois esquisser un sourire… Toi aussi tu es dans le même bateau que moi?!
Sauf que je vais pas te mentir, de ce fucking voyage tumultueux, je n’en veux et surtout n’en peux plus! Je suis en train de descendre à quai! Mais à quel prix???
Procrastination!! Ce mot est aussi long qu’angoissant! Oui parce qu’ancrée en moi depuis longtemps autant que le stress et la peur! Ces trois mots font office d’ingrédients foireux dans un même sandwich que nous savons super dégueu pour nous, mais que nous consommons quand même… Plus sérieusement, à voir combien nous sommes nombreux à nous battre contre ces maux, je constate qu’ils sont entrés comme une norme dans notre société…
Sauf que je refuse d’être stressée. Je refuse de m’empêcher de faire par peur, pour faire plaisir aux autres… Je refuse de ne pas poursuivre mes rêves à cause de mon satané perfectionnisme qui n’est qu’une utopie… Je me refuse de vivre encore et encore certaines situations, d’avoir certains comportements… Je sais aujourd’hui quelle est la conduite à tenir, pour ne plus payer le prix que je paie aujourd’hui…
De quel prix je parle? Et bien de l’absence de tranquillité d’esprit, de mon temps d’organisation et surtout de ce sentiment d’urgence constamment présent, qui me met dans un état de stress maximum..Ce qui est vraiment très très désagréable!
Je vous ai tout dit…
À vous de me dire maintenant ce que vous coûte cette procrastination… Où ce qu’elle vous a coûté…
Connaissez-vous cette citation bien connue qui dit:
« Fais de ta femme une reine, elle fera de toi un roi! »
Avez vous déjà vécu cette frustration qui se met en place quelquefois au sein du couple.. Celle qui nous met face à nos rêves, nos ambitions! Celle qui crée une distance entre lui et nous, celle qui nous ouvre les yeux sur tout ce que l’autre ne fait pas pour nous!
Prenez vos aises, Madame Frustration!
Si vous saviez combien de fois, elle a pris une chambre dans ma vie celle-là! Elle me confortait dans le sens qu’il fallait absolument que Will et moi soyons sur le même diapason en même temps! Que parce que nous étions en couple, nos saisons, nos ambitions, nos réveils devaient forcément se faire au même moment!
Moi j’aimerai nous encourager à essayer d’inverser la tendance! Et d’abandonner le jeu du « Qui est le premier qui fera le pas vers l’autre »…
Aujourd’hui, j’aimerai nous encourager à être les moteurs de nos couples, ainsi qu à réfléchir à la manière de faire de notre moitié un roi ou une reine! Cela ne se fait pas en une journée! Cette dynamique met du temps! Vous savez lors de notre mariage, William et moi nous sommes promis que nous ferions tout deux notre possible, pour nous soutenir mais surtout de nous aider à nous épanouir dans nos projets, nos aspirations personnelles. Et c’est ce que nous nous efforçons de mettre en place! Pourtant, ce n’est pas facile tous les jours! Oui, notre quotidien a droit a de supers clashs quand nos avis divergent! Mais pour au final toujours trouver la solution et l’équilibre permettant à l’un comme à l’autre de se sentir à sa place, mais surtout compris et soutenu! Nous nous encourageons et il est important pour l’équilibre de notre couple que cela se passe comme ainsi!
Dans certains couples, nous assistons quelquefois, à un déséquilibre, où l’un prend plus de place que l’autre! L’un développe son projet et celui-ci reproche à sa moitié de ne pas être le soutien qu’il souhaite avoir! Souvent lorsqu’on fait se reproche à l’autre, on le pense vraiment! Cela nous attriste même beaucoup!
Mais les filles, pour l’avoir vécu, je vais vous dire une chose: toutes les fois ou j’ai reproché à William de ne pas être à la hauteur de mes attentes pour X ou Y raisons, je ne m’étais jamais demandée si j’avais moi-même fait l’effort de le révéler afin qu’il se sente épanoui et aussi enthousiaste que moi dans l’élaboration de mon projet. J’ai compris par la suite qu’en l’investissant dans mes projets, ( ou moi dans les siens), nous développions une volonté de se nourrir l’un l’autre, de s’élever l’un l’autre! Nous avions créé et surtout trouvé une dynamique vertueuse… Cette dynamique vertueuse tant recherchée!
Pourtant c’est vrai aussi, nombreux voient cela comme un frein à leur propre vie, l’avancement de leur moitié! Nombreux aspirent aussi à faire de grandes choses, nombreux ont envie que toutes les énergies et l’intérêt de ceux qu’ils aiment soient aussi focalisé autour d’eux! Ils vivent l’avancement de leur moitié comme ce qui les retarderait « eux » dans leur réalisation! Ces personnes craignent ce ralentissement qu’elles redoutent…
Histoire d’égo! On est d’accord!
Sauf que l’enjeu est réellement à ce niveau! En amour, il faut que nous soyons capables de comprendre qu’agir ainsi est un investissement sur du long terme! ok, peut-être que maintenant cela me réduit peut-être, mais sur du long terme cela va m’aider à m’épanouir! Car il y a ce truc qui s’installe en toi où tu réalises que même lorsque toi ou ta moitié se développe: l’autre y gagne aussi! Une fois compris, ton couple devient vertueux..
Ton couple devient encore plus fort, encore plus stable, encore plus beau…
On ne trouve pas souvent ce que l’on cherche… Mais on trouve parfois mieux que ce que l’on cherchait…
Vous savez, longtemps je me suis auto-sabotée en luttant avec des pensées de rejet que j’avais! Pleine d’absence de confiance en moi, je me faisais mille et un films! Dès que je me retrouvais en groupe notamment au collège et encore plus au lycée, je pensais que certaines filles ne m’aimaient pas! Pourquoi? Parce que dès qu’une d’entre elles faisait la tronche ou ne me disait pas bonjour, je le prenais pour moi! J’avais mis en place des mécanismes où je cherchais à affirmer cette pensée, que les filles de mon groupe me rejetais! Je cherchais donc tout ce qui pouvait conforter cette croyance! Et dans le cours de ma vie, des croyances similaires, j’en ai eu des tonnes! Je pourrais même l’appliquer au milieu professionnel.
Pourtant aujourd’hui, tout est different! J’ai travaillé sur cette blessure de rejet que je ressentais pour tout et n’importe quoi! Et qui clairement m’ a empêcher de vivre certaines histoires amicales, de saisir certaines opportunités professionnelles, et qui aurait pu me faire passer à côté de mon amoureux actuel!
Je pensais être la seule à ressentir ce que je ressentais!
Maintenant je sais que non! Et surtout je sais, que nombreuses vivent encore des situations ou ont vécu des situations similaires.
Alors, j’aimerai vous poser cette question:
Quels sont ces domaines qui vous font du mal, qui vous heurtent?
Demandez vous, si ce n’est pas vous même qui vous créer ces pensées handicapantes? Dans une même situation, nous allons toutes trouver des choses différentes! Si nous avons envie de trouver du rejet, nous trouverons du rejet! De l’hypocrisie? Nous trouverons de l’hypocrisie? Mais à l’inverse, si nous cherchons des opportunités, de la joie, de l’amour? Nous trouverons des opportunités… Nous trouverons de la joie… Nous trouverons de l’amour!
Focalisons nous sur la recherche du positif, pour voir enfin cette positivité briller dans notre vie…