Il est temps que je te présente  » Bonjour Madame »

Il est temps que je te présente  » Bonjour Madame »

Chère communauté,

Si je t’écris, c’est pour te parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur. Je n’ai jamais pris le temps de l’aborder ici. Sûrement par gêne, à cause du syndrome de l’imposteur, je ne sais pas… 

En tout cas, je sens qu’aujourd’hui c’est le moment! Il faut que je te parle de ce bébé à qui j’ai donné vie en novembre 2019, «Bonjour Madame».

Il est nécessaire que tu comprennes, alors voici…

T’écrire tous les jours, c’est comme un lien entre nous, un lien invisible. Sache que c’est pour moi comme du carburant. Je sais, c’est drôle cette impression de se connaître, alors que nous ne nous sommes jamais vues. Depuis maintenant plus de neuf ans, je parle à de nombreuses femmes, et c’est incroyable de voir à quel point encore elles se sentent submergées voir totalement perdues ou pas du tout à la hauteur des différentes casquettes qu’elles portent au quotidien.

Quand j’étais petite, mon père m’emmenait très souvent avec lui en voiture, il me donnait des conseils que je ne comprenais pas forcément à l’époque. Depuis que je suis devenue maman, ceux-ci prennent tout leur sens. Il me disait qu’en tant que femme, noire de surcroît, je rencontrerai des épreuves bien plus compliquées que les siennes. Que la société ne serait pas douce avec moi et que c’était la raison pour laquelle il devait m’armer. Il me répétait autant que possible que les problèmes, les difficultés: on les affronte. On ne les évite pas!

Il me disait qu’une vague, quand on la prend de face elle nous renverse à coup sûr. Et l’on se noit!

Par contre, quand on attend le bon moment pour plonger dedans, alors elle ne pourra rien contre nous! 

« Au contraire Babeth , c’est toi qui pourra surfer dessus. Ne l’oublie jamais! »

La maternité a fait partie des plus grandes vagues de ma vie de femme. Elle a tout mis en vrac: dans ma maison, dans ma voiture, dans mon organisation, dans mon cœur, et puis, elle a tout chamboulé , aussi bien dans ma tête que dans mes émotions.

La maternité ça a été cette déferlante sur mes certitudes et mon envie de tout contrôler. 

Sauf que voilà, résister, c’était se faire renverser, mais décider de plonger dans la vague, c’était saisir cette opportunité pour apprendre à progresser et grandir. 

Il y a des gens qui disent que les enfants nous volent notre vie.

Je pense que c’est tout le contraire. J’ai découvert qu’être mère, c’est partir à la découverte de mes ressources insoupçonnées de femme.

 Là où tout le monde voyait un problème, c’était à moi  de voir l’opportunité en or pour déceler ce que je voulais vraiment faire de ma vie. 

Quand Salomé eu 1 an, avec Ceryse, qui en avait déjà presque 6: j’ai sombré dans l’épuisement. Ma maternité est venue révéler au grand jour ce manque de confiance incroyable que j’avais en moi! En les autres, en la vie. Mon masque s’est fissuré. Je jouais un rôle qui ne me convenait plus!

Au début, j’ai résisté ne me pensant pas légitime de faire ce qui m’appelait au plus profond de mes tripes. Et puis un jour, j’ai décidé de plonger dans cette fameuse vague. J’ai décidé d’aller à la rencontre d’autres femmes, que je suivais sur les réseaux sociaux. Des femmes, pour la majorité qui étaient mamans, que je trouvais belles, intelligentes, intéressantes, inspirantes, mais qui vivaient très sûrement des réalités similaires aux miennes. 

J’avais besoin d’être rassurée. J’avais besoin d’être écoutée, comprise, soutenue.

J’avais besoin de me remplir de leurs expériences, de leurs histoires de leur témoignages à elles. 

Ces femmes que je ne connaissais pas et qui de qui pourtant je me sentais si proches.

Comment faisaient telles? 

Quels étaient les défis qu’elles rencontraient au quotidien?

Comment s’organisaient-elles?

Et leur vie de couple? 

Leur job ou pas? 

Leur sexualité?

Leurs peurs?

Leurs rêves?

Je ressentais le besoin de tout savoir sur elles!

J’ai sauté le pas: NotJustMom est né.

Grâce à ces nombreux échanges aussi édifiants les uns que les autres, ces rencontres avec toutes ces femmes de couleur, d’appartenance religieuse, de catégories socio-professionnelles différentes, j’ai réalisé que nous menions toutes les mêmes combats. Nos réalités de femmes, de mères étaient vraiment similaires. Chacune de nous, nous battions chaque jour pour apporter du soleil à nos vies. Je faisais à chaque fois le même constat: ces femmes avaient tout simplement appris à se faire confiance. Elles avaient appris à s’aimer.

Je me rappelle du moment précis où j’ai réalisé que le problème ne venait pas de moi. Il venait tout simplement de mon quotidien, qui était construit sur des habitudes destructrices qui attaquaient sans arrêt mon bien-être, mes relations et mon niveau d’énergie. 

Alors j’ai lu, j’ai expérimenté et petit à petit, j’ai transformé mon quotidien. Cette découverte, je la partage depuis neuf ans avec d’autres femmes sur ici, sur mon blog, NotJustMom ainsi que sur mon compte Instagram..

Et puis, il y a ce jour de septembre 2019, où dans une rue new-yorkaise, je confie mon rêve à mon amoureux. Je lui confie, que ce que je vis avec NotJustMom est tellement magique et réparateur pour la femme que je suis, que ce serait égoïste de ne pas en faire bénéficier d’autres femmes.

Des femmes qui pensent n’avoir ni les ressources ni le temps, tellement elles sont submergées par leur quotidien… Ces femmes, je savais qu’elles existaient.. Elles m’envoyaient de nombreux messages de détresse quasi quotidiennement.

Il m’a convaincu que je devais le faire. Je ressentais fortement le besoin de créer un univers bienveillant pour toutes les femmes, qui, comme moi, ne voulaient plus subir leur vie, mais la vivre à fond dans la bienveillance et avec le sourire. J’avais besoin de dépasser les écrans, nous devions nous voir, nous regarder droit dans les yeux. Nous devions nous serrer fort dans les bras les unes des autres. Nous devions communier ensemble.

Vous savez, je suis persuadée que nous méritons toutes de vivre des vies extraordinaires où nous ferons des progrès quotidien dans les domaines les plus importants.

Raison pour laquelle « Bonjour Madame » est né le 1 novembre 2019.

Qu’est-ce que Bonjour Madame ?

Crédit photos: @lauren_lk

Bonjour Madame, ce sont des expériences où les femmes sont au cœur de tout. Bonjour Madame, ce sont ces ateliers où nous décidons de reprendre le contrôle des neufs zones de priorité de notre vie ( santé, finance, environnement, carrière/ appel, plaisir, développement personnel, relation/famille/ social, spiritualité, couple ) afin de littéralement transformer notre existence. 

Alors sache que « Bonjour Madame » est pour toi qui veux plonger dans la vague. Toi qui veux saisir ce moment de ta vie où tu ne te sens pas à la hauteur, comme une opportunité pour apprendre à aimer ta vie et peut-être même pour apprendre à t’aimer toi. Bonjour Madame, est pour toi si tu veux te surprendre toi-même avec de nouveaux réflexes de bienveillance et de gratitude. 

Crédit photos : @lauren_lk

Et puis si tu veux te sentir entourée et soutenue, quelque soit ce que tu traverses, afin de ne plus tomber dans le piège de la culpabilité; si tu veux alimenter ton être intérieur pour plus de constance et moins d’émotions en dents de scie; si tu veux te concentrer sur ce qui compte vraiment pour te simplifier la vie, crois-moi tu es au bon endroit!

Crédit photos: @lauren_lk

« Bonjour Madame » ce sont des rendez-vous avec d’autres femmes qui, tout comme toi et moi, ne veulent plus subir la vague mais plutôt apprendre à surfer dessus. Les portes de Bonjour Madame ouvrent pour sa prochaine édition, le Samedi 14 Octobre 2023 pour aborder le thème de: « La sexualité au féminin et ses tabous ».

Alors si mes mots et ce thème résonnent en toi, sache que tu es et seras toujours la bienvenue.

Je t’embrasse.

Sorcières?!

Sorcières?!

Je viens de terminer le livre “Sorcières, la puissance invaincue des femmes” le livre rédigé par Mona Chollet! Que vous dire à part: Whaouuu!!

Si être sorcière, c’est vivre en tant que femme autonome et indépendante, vivre sans se soucier en permanence du regard des autres, vivre en nous assumant telles que nous sommes, vivre pleinement à tout âge, choisir d’avoir des enfants ou pas, choisir de vivre seule, avoir une vie sexuelle épanouissante, alors oui nous sommes nombreuses à être des sorcières, n’est-ce pas ?!

L’ouvrage de Mona Chollet est très interpellant: tout au long de l’histoire, des femmes ont été marginalisées, violentées, jugées, mises à mort. Leurs torts ?

Exister, parfois si légèrement, en dehors de la sphère privée, disposer de certains “ pouvoirs ”, comme celui de guérir avec des plantes, être célibataires ou veuves…

La chasse aux sorcières est loin d’être terminée!

Dès que nous nous montrons un rien revendicatrices, nous sommes vite caricaturées… Quand nous les femmes adoptons un comportement qui sort des normes habituelles, au mieux nous passons pour des originales, au pire pour des femmes forcément déçues et frustrées. Qu’en est-il pour les hommes qui veulent échapper aux modèles, ne sont-ils pas plus valorisés ? Ce qui semble courageux et ambitieux pour les uns, devient une source de gêne, voire de honte, pour les autres. Quelle femme assumant des choix de vie personnels n’est-elle pas régulièrement invitée à se remettre en question pour se conformer à l’image que l’on a d’elle ?

«Le culte de la jeunesse.»

Si j’évoque le mot  » sorcière ” quelle image vous vient spontanément à l’esprit ? Sans doute une femme plutôt âgée. Ainsi, prendre de l’âge, c’est devenir cet être isolé au fond des bois, qui préfère échapper aux regards et qui n’a d’autre choix que de ne compter que sur elle-même ? Pas forcément réjouissant comme perspective… quoique ! A travers l’image de la sorcière, est véhiculée toute cette crainte de perdre notre « capital jeunesse”, un capital qu’il nous faudrait conserver à tout prix pour continuer à exister aux yeux des autres. Or, bien heureusement, nous avons autour de nous tant de femmes qui plus elles avancent en âge, plus elles s’épanouissent et rayonnent !

Fée ou sorcière ?

Dans les histoires pour les enfants, les fées sont des êtres tout à fait charmants… alors que les sorcières… Qu’est-ce qui différentie l’une de l’autre: la beauté, la gentillesse ? Tiens, tiens… Encore des stéréotypes qui se transmettent de génération en génération… La sorcière fait peur, la fée enchante. La sorcière est méchante, la fée est un ange. Toujours cette dichotomie entre deux personnages, l’un attirant, l’autre repoussant… Pourtant, à y regarder de plus près il existe des sorcières très sympathiques comme nous le rappelle Mona Chollet ! Des sorcières qui nous tendent une autre vision de nous-mêmes: un mélange d’affranchissement, d’audace et de liberté !

C’est quoi être sorcière aujourd’hui ?

C’est oser être libre et entreprendre dans tous les domaines! C’est être rebelle à tout conformisme, c’est prendre soin de soi sans complexes, c’est assumer des choix totalement personnels, c’est être une magicienne des temps modernes !

Etes-vous une sorcière ? Pour ma part, je prends de plus en plus conscience de mes ‘pouvoirs’ et j’y recours avec joie, je tente d’apporter une contribution personnelle au monde qui nous entoure, je savoure la solitude, je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je tente ainsi d’honorer les générations de femmes qui nous précèdent et qui seraient si heureuses de nous voir combler leurs désirs les plus fous !

Affectueusement.

Lou Naturel…

Lou Naturel…

Les petites filles qui ont des rêves deviennent des femmes avec une vision. 

Je l’ai rencontré le Samedi 14 mars 2020.. Je me rappelle ce jour car c’était le jour de la vente des mes amies et surtout le dernier week-end de libre avant le confinement. William, m’a demandé discrètement de le suivre pour découvrir des pièces qui seraient parfaites pour notre maison…Très sensible à l’artisanat africain, notamment à tout ce qui se rapproche de l’art de la table, je m’approche près du stand de cette femme aussi passionnée que discrète… Son travail m’en met plein les yeux…

Si vous me connaissez ou me lisez depuis un bout, vous savez que je fonctionne beaucoup à l’intuition. Au regard, au premier contact, aux premiers mots échangés… Je vous présente l’un de mes nombreux coups de coeur!

Bonne découverte!

Qui es-tu Lou naturel ?

Je m’appelle Assa, parisienne, en couple et maman d’une petite Juliette de 4 ans et demi. Je suis cheffe de projet dans le secteur des réseaux informatiques avec une passion pour la déco, la nature et l’artisanat. Je suis la fondatrice de Lou, une marque qui met en avant la culture et l’artisanat traditionnel de la Côte d’Ivoire mon pays d’origine.

Peux tu nous expliquer d’où te vient cette passion pour l’artisanat?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé créer. Et l’environnement où j’ai grandi s’y prêtait bien, l’artisanat est très développé en Côte d’Ivoire. L’uniforme scolaire étant imposé dans ce pays, créer des pièces uniques était ma façon à moi de me démarquer. Je dessinais mes modèles et les faisais produire par les artisans couturiers appelées tailleurs en Côte d’Ivoire. Je recevais fréquemment des compliments sur mes tenues et je me faisais surtout beaucoup copier. Ça a été le signe que j’avais quelque chose entre les mains. 

Être une femme dans le milieu de l’artisanat est un atout ou au contraire une contrainte?

J’ai été élevée par des parents féministes et je crois fermement que le succès dépend de la personne que l’on est et non du sexe. C’est plutôt la volonté, les décisions que l’on prend et la manière dont l’on s’investit dans son travail, qui déterminent la réussite d’un projet.

Que te souhaites tu?

Ce que je me suis toujours souhaitée, c’est de rester en bonne santé le plus longtemps possible, encore plus dans les moments que nous traversons aujourd’hui. La santé c’est le luxe ultime. Tant qu’on l’a, on peut tout faire. Je connais sa valeur car j’ai moi-même été une enfant malade, hospitalisée de mes 3 ans à mes 6 ans.

Comment vis-tu le confinement?

Je vis plutôt bien le confinement, étant casanière de nature. 

Je le considère comme une chance de passer encore plus de temps avec ma famille, d’avoir du temps pour moi et de faire toutes les choses que je remettais toujours à demain faute de temps comme coudre, lire, jardiner, essayer de nouvelles recettes, etc. C’est comme si on avait du temps en bonus, c’est inédit. On a jamais vécu ça et on ne le revivra certainement plus (enfin je l’espère)!

En outre on respire de l’air moins pollué.

Ce qui m’angoisse c’est plutôt l’incertitude dans laquelle nous vivons et la peur de perdre des proches. Je pense également aux personnels soignants et à toutes ces personnes, livreurs, caissiers, éboueurs, enseignants, qui se sacrifient pour nous permettre de vivre le confinement dans le confort. Je leur suis très reconnaissante.

Le dernier livre que tu as lu?

« L’enfant noir »de Camara Laye. C’est un roman autobiographique qui parle de la vie d’un petit garçon de la campagne en Guinée Conakry. J’aime la douceur de la narration qui me replonge dans mon enfance, les vacances passées au village chez ma grand mère. 

J’aime également beaucoup la façon dont l’auteur célèbre sa mère et à travers elle, toutes les femmes noires. C’est l’un de mes livres préférés.

Le dernier achat déco que tu as fait?

Le fauteuil Bubble de Roche Bobois. Je l’ai pris dans un vert Topaze qui donne du peps à ma déco aux couleurs neutres. Le rendu est assez sympa.

Pour toi être une femme en 2020, c’est…

C’est vivre dans un monde où les inégalités persistent, encore plus dans certains endroits du monde que d’autres. Et même en occident où la parole s’est libérée avec les #balancetonporc et #metoo, il reste encore du chemin à faire. Le changement climatique par exemple, qui est la préoccupation majeure de notre ère, semble plus concerner les femmes que les hommes. Ce sont elles qui s’adonnent à la fabrication de cosmétiques maison, produits d’entretien et autre DIY. Des comportements écologiques perçus comme étant trop féminins par les hommes…

Vous pouvez retrouvez Assa par ici et .

Vous…

Vous…

Il a quelques semaines, j’ai fait appel a vous! À travers une storie, sur les RS, je vous ai invité à me témoigner, un passage de votre vie… Passage que vous estimiez important pour vous à partager aux et surtout avec d’autres femmes… Comme je le dis si bien, à partir du moment où ton témoignage n’impacte qu’une seule personne: le taf est fait!

À mon sens, impacter ne veut en rien dire toucher le coeur de milliers de personnes. Mais ne toucher ne serait-ce qu’une personne en plein dans le mille: ça c’est de l’impact!

J’ai lu tous vos messages, mails, découvert le son de vos voix pour certaines d’entre vous, pleurer avec d’autres… Vous êtes nombreuses à me faire confiance, en me livrant votre intimité! J’ai conscience que pour vous je suis devenue comme une soeur, une amie, une tatie, une confidente…

Le motto de mon blog:

 » Être maman, comme je l’entends! »

Oui comme moi, je le veux! Tout comme la femme, l’amie, la soeur, la fille ainsi que la blogueuse que je décide d’être… Je témoigne ici de choses et d’autres de mon quotidien. Je parle de témoignages, car c’est ce que je fais et que je ferais pour vous conter mes expériences! Les moments cools comme moins cools…

Et vous faites de même avec moi! Vous me confiez vos joies, vos peines, vos doutes, vos convictions, vos conseils, vos questionnements, votre tendresse, votre confiance et bien plus encore.

C’est pourquoi, j’ai décidé grâce à vous, de reprendre mes interviews de femmes qui me manquaient tant! Ces moments intimes, où les femmes se racontaient à moi! Avec tout ce qu’il peut y avoir de pudeur, franchise, de rire, de complicité et de vulnérabilité…

Et si on commençait aujourd’hui???