Parlons foi et sexualité!

Parlons foi et sexualité!

Je sors totalement de ma zone de confort, en abordant ici une sphère de ma vie qui est privée: ma foi! Mais au vu des nombreuses discussions que j’ai avec certaines d’entre vous, il me semblait important et nécessaire d’aborder ici cette question de foi et de sexualité! À travers cet article, je vais apporter ma vision des choses en fonction de ma façon personnelle de vivre ma foi et ma sexualité au sein même de mon mariage! Je n’aborderai pas la question de la sexualité hors mariage, parce que c’est une femme mariée qui me l’a posé!

Mais nous y reviendrons bientôt, promis!

Aujourd’hui encore, des couples rencontrent de grandes difficultés à communiquer autour de leur sexualité avec leur conjoint(e). La question que je vous ai posé sur Instagram, fait suite à une question que l’une d’entre vous m’a posé. De même, lors de la dernière édition de « Bonjour Madame, L’appartement »  les échanges eu avec nombreuses des participantes, m’ont permis de réaliser que malgré les 90% de femmes présentes pour qui  cela était évident d’aborder le sujet avec sa moitié, 11% ont assumé le fait qu’elles, au contraire, n’en parlaient que rarement ou jamais avec leur moitié! Et je ne vous parle même pas de toutes ces femmes qui nous ont livré les défis auxquels elles étaient confrontées au quotidien.

(Merci pour votre franchise au passage Mesdames!).

Souvent les raisons de cette carence proviennnent tout simplement d’un sentiment de gêne, de pudeur ou autre.. Malheureusement…

J’ai aussi reçu des messages de femmes me faisant part des difficultés rencontrées dans l’intimité! Elles m’ont fait confiance en se confiant à moi! Je me devais donc de répondre, juste et surtout de la façon la plus franche possible! Comme plusieurs d’entre vous, je suis une femme qui suis mariée, qui est maman mais avant tout qui croit! OUI! Je crois fortement en Dieu et chaque jour, je paye le prix afin que ma foi grandisse et s’élève avec moi! Pourtant je ne crois vraiment pas, que la sexualité et la foi ne soient pas compatibles! Bien au contraire!!

De mon point de vue, s’épanouir sexuellement au sein de son couple ( à raison plus forte, dans son mariage…), repose dans un premier temps, dans une communication saine et sans tabou avec sa moitié!!! Parler de ses besoins ou de ses désirs à sa moitié, n’est pas chose honteuse! Nous ne passerons jamais pour des perverses! Nous avons le droit d’avoir envie de, d’avoir des besoins, et certains désirs!

NOUS AVONS LE DROIT!!!!

Pour vivre une sexualité épanouie, il est essentiel de communiquer sur le sujet! 

Pour ma part, je peux vous dire que tout est lié à l’enfance! Je me rappelle que plus jeunes, lorsque deux personnes s’embrassaient à la Tv, soit mes parents changeaient de chaîne (accompagné du petit commentaire qui te faisait comprendre, que cette scène faisait partie des interdits ultimes); ou comme par hasard, à ce moment précis, pendant que certains avaient une envie subite d’aller aux toilettes, d’autres allaient direction leur chambre, d’autres lisaient un magazine sans importance et moi , ben je cachais mes yeux.. AHAHAHAHAH! Tout cela, pour vous faire comprendre, qu’étant jeunes, pour mes parents, il était impensable, que l’on regarde une scène de French kiss ensemble!!

Jsuis sûre que nombreuses d’entre vous, avez déjà vécu cette scène aussi.

Le sexe, au sein même de nos famille, est un sujet très tabou! On n’en parle pas!! Pourtant le fait de ne pas en parler, incite à penser, qu’être intime sexuellement est mauvais! Et quelque fois, les parents inculquent ces pensées aux enfants ou évitent de leur parler de sexe parce qu’ils pensent les protéger et leur éviter de goûter trop tôt à ce qui est souvent communément vu comme un fruit défendu et qui pourtant est une grâce, une bénédiction dans le mariage! Au fond, le but que ces parents veulent atteindre est noble, mais la manière de le faire n’est pas bonne et finit bien souvent par laisser une empreinte négative et influence négativement la manière dont ces enfants vont s’épanouir sexuellement plus tard dans leur vie d’adulte.

Aujourd’hui étant maman, je relativise certains comportements que mes parents ont eu… Que certains adultes de notre entourage ont eu aussi.

Voici aussi un autre point qui entrave la bonne communication sur le sujet de la sexualité dans les couples : la perception que peut avoir l’un des conjoints sur l’intimité sexuelle. Certaines personnes, ont une idée négative sur l’intimité sexuelle, une idée qui leur a été communiquée bien souvent par les parents (soit par leurs attitudes ou par leurs commentaires au sujet du sexe), tout comme par leur interprétation de la croyance qu’elles pratiquent.

En ce qui concerne la pratique nos fois respectives, il nous faut véritablement renouveler nos pensées et les ajuster à ce que Dieu dit! À ce que ces livres saints tels que La Bible, La Torah ou Le Coran nous délivre comme message! C’est Dieu Lui-même qui a créé le sexe. Il trouve cela beau et bon dans le cadre du mariage et veut que vous ayez une intimité sexuelle agréable, vibrante et épanouie avec votre mari/votre femme. C’est la volonté parfaite de Dieu qui est pour vous !
Maintenant, chacun vient dans le mariage avec son bagage d’attentes et ses désirs personnels concernant la fréquence des rapports intimes, le lieu où cela doit se faire, et la manière dont cela doit se faire.
Si vous n’en parlez pas, si vous ne mettez pas sur le tapis vos désirs, vos besoins et vos attentes pour essayer de trouver un équilibre, vous allez souvent avoir des frustrations dans ce domaine! Dans la Bible, par exemple, Dieu décrit l’acte sexuel comme un acte de bonté, de gentillesse (1 Corinthiens 7 :3-4). Il le décrit comme quelque chose auquel votre conjoint et vous-même avez droit.

N’ayez pas honte du sexe. Ne le traitez comme un sujet tabou. Parlez-en ouvertement et souvent ensemble et exprimez chacun l’un à l’autre, dans l’amour, vos besoins et désirs sexuels. Il n’y a rien de mal à cela !
Un livre que je recommande à tous les hommes et femmes chrétiennes qui ont difficultés par rapport à leur façon de voir la sexualité, c’est le livre des Cantiques des Cantiques. Si vous voulez vraiment savoir ce que Dieu pense du plaisir sexuel, lisez ce livre et vous comprendrez!

D’autres ont du mal à en parler et sont frustrés dans ce domaine à cause de la culpabilité d’évènements dans le passé. Ne laissez vos erreurs de votre passé vous empêcher de profiter de votre mariage aujourd’hui!

Pour conclure sur ce sujet, ne laissez pas les blessures du passé, les erreurs du passé, et une vision faussée de l’intimité sexuelle te voler, t’empêcher d’expérimenter le meilleur de Dieu dans votre sexualité, le maximum des grâces et bénédictions que Dieu a prévues pour toi dans ton intimité sexuelle avec ta moitié. Dialoguez plus souvent au sujet de vos attentes, de vos besoins et de vos désirs avec votre conjoint.

Votre intimité ne s’en portera que mieux…

Affectueusement.

Ma tête de mule

Ma tête de mule

Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?

Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.

Au moins cinq fois, c’est sûr !

Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.

Je perds mon calme

Promis, j’ai essayé !

J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.

« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »

À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.

Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.

Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.

Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».

Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…

Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.

« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!

Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.

« Va comprendre ! »

Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!

Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :

« Les chiens ne font pas des chats. »

Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.

Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.

Admettre et accepter, sans la juger.

Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.

Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.

L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.

Tout paraît si simple entre vous?!

Tout paraît si simple entre vous?!

Ah ouais, c’est ce que tu crois ?

Désolé, mais je n’ai pu m’empêcher de rire à gorge déployée quand j’ai lu cela hier matin… Pour laisser place à de la peine.

Alors toi, tu n’as jamais assisté aux différents films de guerre qui ont été tournés chez moi depuis qu’on est en couple. On y trouve tous les ingrédients de la parfaite production hollywoodienne :

  • Un scénario tellement bien écrit, qu’il te tient suffisamment en haleine pour que tu ne saches jamais vraiment qui est le gentil et qui est la méchante (enfin cela dépend de là où tu te places).
  • De l’action, avec des portes de chambres et de placards qui claquent et moi qui boude toute la nuit pour lui montrer ma rage! Parce que lui, ne boude quasi jamais la nuit.. (Comment fait-il justement? Un jour, je percerais son secret…)
  • Ou des hurlements tellement terrifiants, semblables à des animaux que l’on égorgerait en plein milieu de notre salon.

Ouais ma petite dame!! Et ce n’est pas fini!

Passons aux quelques effets spéciaux: surtout au moment précis où les invités ont à peine franchi les portes du portail… Ravaler sa salive, afficher un sourire niais, faire comme-ci tout se passe bien dans le meilleur des mondes, sortir ses meilleurs sujets de conversation, se parler l’un et l’autre alors que nous n’avons qu’une envie, nous bondir dessus! Mettre sa colère au frais dans un gros tupperware qui a du mal à se refermer, le tout à réchauffer gaiement au micro-ondes dès que les mêmes invités auront enfin quitté les lieux pour nous laisser nous régler en paix.

Et puis comme dans toute superbe production, des bonnes vieilles intrigues, des non-dits, des ramifications familiales, bref : le mix parfait pour un bon gros merdier (et je reste polie).

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Pour te faire comprendre qu’être celle qui va toujours bien, à qui tout sourit, ça n’est pas le beau rôle à tous les coups. Oui, j’ai une vie que j’aime, un travail qui me passionne et je fais tout plein de rencontres les unes plus cools que les autres! Oui, je trouve que j’ai un homme d’exception, parce qu’il m’aime telle que je suis! Qui n’a pas peur de me donner des ailes et qui, n’a aucun problème pour “s’exprimer”. Mais tu vois, si je te raconte tout ça, c’est aussi pour t’emmener un peu dans les coulisses, sans vraiment te dévoiler mon jardin secret, mais t’en montrer juste assez pour que tu voies que non, vraiment, l’herbe n’est pas plus verte chez les autres.

L’herbe est très souvent bien cramée chez les voisins aussi, y compris ceux que tu envies parce que, eux, ils se font des week-ends en amoureux 58 fois dans l’année. Ne te fie pas entièrement à ce que tu voies, ou dirais-je plutôt: à ce que tu imagines..

Non, ce n’est pas plus facile chez les autres…

Je ne sais que trop bien que la vie de couple ne tient trop souvent qu’à un fil.

Alors voilà, mon amoureux et moi, on avance, on apprend, on serre les dents, on sert les poings, on crie, on gueule, on fait des concessions, on médite, on partage nos inspirations et on a aussi des tas de moments  » tronche tellement froissée par la colère ou les larmes » que même une bonne blague ne suffira pas à détendre… Tu sais, ce genre d’instant que tu n’immortaliseras jamais et qui ne sera jamais partagé sur Instagram.

 Comprends donc, qu’un couple, ça ne se compare pas!

Un couple est unique, comme une histoire est unique, et on ne sait jamais ce qui se passe vraiment dans la maison des autres. Personne ne peut savoir ce qui se dit quand la voiture démarre, ce qui se crie quand les invités sont partis, ce qui sort quand personne n’entend (sauf peut-être les enfants).

Et derrière ces masques de couple, peut-être que tu te sens seule, peut-être que tu te sens totalement à l’ouest, alors j’aimerais te dire que c’est normal.

Que tu n’es pas un boulet, que ton partenaire ne l’est pas tant que ça non plus. Le chemin est rocailleux, escarpé, exigeant, larmoyant, difficile quelque fois voire même douloureux. Saches donc qu’il n’est facile pour personne. Chacun est seul face aux scènes de films pas romantiques qui sont tournées dans le secret de nos foyers.

Reconnaître que c’est dur, que c’est dur pour tout le monde et qu’au fond ça fait partie du jeu, c’est souvent le début de la fin de l’angoisse.

Et si tu penses que votre aventure est trop compliquée, dis-toi que les meilleurs films sont basés sur des galères pas possibles.

Votre histoire est comme toi : elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être superbe…

Affectueusement.

Lou Naturel…

Lou Naturel…

Les petites filles qui ont des rêves deviennent des femmes avec une vision. 

Je l’ai rencontré le Samedi 14 mars 2020.. Je me rappelle ce jour car c’était le jour de la vente des mes amies et surtout le dernier week-end de libre avant le confinement. William, m’a demandé discrètement de le suivre pour découvrir des pièces qui seraient parfaites pour notre maison…Très sensible à l’artisanat africain, notamment à tout ce qui se rapproche de l’art de la table, je m’approche près du stand de cette femme aussi passionnée que discrète… Son travail m’en met plein les yeux…

Si vous me connaissez ou me lisez depuis un bout, vous savez que je fonctionne beaucoup à l’intuition. Au regard, au premier contact, aux premiers mots échangés… Je vous présente l’un de mes nombreux coups de coeur!

Bonne découverte!

Qui es-tu Lou naturel ?

Je m’appelle Assa, parisienne, en couple et maman d’une petite Juliette de 4 ans et demi. Je suis cheffe de projet dans le secteur des réseaux informatiques avec une passion pour la déco, la nature et l’artisanat. Je suis la fondatrice de Lou, une marque qui met en avant la culture et l’artisanat traditionnel de la Côte d’Ivoire mon pays d’origine.

Peux tu nous expliquer d’où te vient cette passion pour l’artisanat?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé créer. Et l’environnement où j’ai grandi s’y prêtait bien, l’artisanat est très développé en Côte d’Ivoire. L’uniforme scolaire étant imposé dans ce pays, créer des pièces uniques était ma façon à moi de me démarquer. Je dessinais mes modèles et les faisais produire par les artisans couturiers appelées tailleurs en Côte d’Ivoire. Je recevais fréquemment des compliments sur mes tenues et je me faisais surtout beaucoup copier. Ça a été le signe que j’avais quelque chose entre les mains. 

Être une femme dans le milieu de l’artisanat est un atout ou au contraire une contrainte?

J’ai été élevée par des parents féministes et je crois fermement que le succès dépend de la personne que l’on est et non du sexe. C’est plutôt la volonté, les décisions que l’on prend et la manière dont l’on s’investit dans son travail, qui déterminent la réussite d’un projet.

Que te souhaites tu?

Ce que je me suis toujours souhaitée, c’est de rester en bonne santé le plus longtemps possible, encore plus dans les moments que nous traversons aujourd’hui. La santé c’est le luxe ultime. Tant qu’on l’a, on peut tout faire. Je connais sa valeur car j’ai moi-même été une enfant malade, hospitalisée de mes 3 ans à mes 6 ans.

Comment vis-tu le confinement?

Je vis plutôt bien le confinement, étant casanière de nature. 

Je le considère comme une chance de passer encore plus de temps avec ma famille, d’avoir du temps pour moi et de faire toutes les choses que je remettais toujours à demain faute de temps comme coudre, lire, jardiner, essayer de nouvelles recettes, etc. C’est comme si on avait du temps en bonus, c’est inédit. On a jamais vécu ça et on ne le revivra certainement plus (enfin je l’espère)!

En outre on respire de l’air moins pollué.

Ce qui m’angoisse c’est plutôt l’incertitude dans laquelle nous vivons et la peur de perdre des proches. Je pense également aux personnels soignants et à toutes ces personnes, livreurs, caissiers, éboueurs, enseignants, qui se sacrifient pour nous permettre de vivre le confinement dans le confort. Je leur suis très reconnaissante.

Le dernier livre que tu as lu?

« L’enfant noir »de Camara Laye. C’est un roman autobiographique qui parle de la vie d’un petit garçon de la campagne en Guinée Conakry. J’aime la douceur de la narration qui me replonge dans mon enfance, les vacances passées au village chez ma grand mère. 

J’aime également beaucoup la façon dont l’auteur célèbre sa mère et à travers elle, toutes les femmes noires. C’est l’un de mes livres préférés.

Le dernier achat déco que tu as fait?

Le fauteuil Bubble de Roche Bobois. Je l’ai pris dans un vert Topaze qui donne du peps à ma déco aux couleurs neutres. Le rendu est assez sympa.

Pour toi être une femme en 2020, c’est…

C’est vivre dans un monde où les inégalités persistent, encore plus dans certains endroits du monde que d’autres. Et même en occident où la parole s’est libérée avec les #balancetonporc et #metoo, il reste encore du chemin à faire. Le changement climatique par exemple, qui est la préoccupation majeure de notre ère, semble plus concerner les femmes que les hommes. Ce sont elles qui s’adonnent à la fabrication de cosmétiques maison, produits d’entretien et autre DIY. Des comportements écologiques perçus comme étant trop féminins par les hommes…

Vous pouvez retrouvez Assa par ici et .

Nous les Femmes…

Nous les Femmes…

La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité et de l’apparence de la faiblesse…

Victor HUGO.

Nous les femmes nous sommes belles, nous sommes importantes, quelquefois  insupportables, chiantes, un brin manipulatrices. Nous sommes solaires aussi, aussi cools que sexy. Nous savons être sensuelles, être ambitieuses, être héroïques quand il le faut. Nous savons bâtir, nous savons élever, nous savons s’élever, s’entraider, nous savons AIMER!!! Nous savons être drôles, déterminées, rayonnantes…. Conquérir le monde nous savons faire, réfléchir, être sensible, être folles aussi nous savons faire.. Ultra badass… Oui, nous sommes ultra badass.

L’arme la plus puissante qu’une femme peut avoir est un livre, qui lui apportera connaissance. Ainsi que les mots pour porter fort et haut sa voix…

Si toi qui lit tu n’es pas d’accord avec cela, prouve-nous le contraire!!

Une femme n’a pas peur de décevoir, une femme n’a pas peur de ne pas être à la hauteur… Car elle sait que malheureusement, c’est l’histoire de la vie de décevoir quelquefois, de ne pas être à la hauteur quelquefois… Une femme n’a pas peur de vivre ce qu’elle doit vivre, elle vit!

Si les hommes sont capables de gérer pourquoi pas nous! Aujourd’hui, nous sommes autant capables qu’hier, de faire comme les hommes. Le souci est que les hommes n’ont jamais eu à gérer tout ce que nous en tant que femme nous devons et avons du porter… Carrière, hommes comme femmes, on a toujours eu! Sauf que derrière notre culpabilité accentuée par le poids du regard de la société sur nos ambitions,  ajoutons à cela: l’éducation de nos enfants, la vie de famille, l’organisation de la maison et les injonctions!

Je pense que nous devrions songer enfin à en faire moins, à défaut d’en avoir trop fait! Nous devons lâcher prise, poser les valises enfin! Nous sommes toujours à vouloir prouver que nous sommes capables. Mais capable, par rapport à qui? Capable, par rapport à quoi? Je ne sais pas en fait! Ou plutôt, si je sais: par rapport à une société qui veut m’imposer son lifestyle! Lifestyle qui ne me correspond en rien!

Et je vous avouerai que j’ai décidé de m’en foutre royalement! La seule à qui je dois prouver quelque chose n’est que moi! Rien que moi! Ce que les gens peuvent dire ou faire, ce que la société veut nos faire porter comme culpabilité: je la rejette! Nous n’avons pas à rentrer dans ses cases, que celle-ci veut nous imposer chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Je veux faire ce que moi, j’ai décidé de faire! Je veux être celle que moi j’ai décidé d’être… Celle que je suis appelée à être. Sans que l’avis, le regard, ou le jugement d’autrui vienne perturber mon programme, mon existence: celle que Dieu écrit et estime bonne pour moi!

Ce matin, encore plus qu’hier, (Merci ma Patricia) je vomis cette multitude d’injonctions pesant sur nous Mesdames… Ces injonctions qui correspondent à cette image de la femme parfaite que nous ne serons jamais! C’est comme cela…

En plus, de vous à moi, on se ferait tellement chier à toutes être les copies conformes des unes les autres….

Je suis une femme noire, née en France, de parents originaires du Congo, mère de deux enfants que j’ai eu avec l’homme que j’aime qui lui est un homme blanc…

Et alors?

J’ai décidé d’être infirmière et tous les soirs bien que je donne le maximum de moi, je rentre frustrée de ne pas avoir fait plus!

Pourtant aurais-je pu faire plus?

Certains soirs, je n’aspire qu’à me retrouver seule dans ma chambre à regarder le plafond dans un calme limite divin, car mon esprit et mon corps le réclame…

Elle a décidé ici qu’à 15H il était temps de se mettre en pyjama et de rien faireeeeee! Place à Netflix! Et sérieux, c’était elle qui avait raison!❤️

Sans mari, sans enfants….

Cela fait -il de moi une mauvaise épouse, une mauvaise mère?

Je ne pense pas!

Et au pire ce que l’on peut en penser, je ne veux même pas le savoir! Les paroles méchantes que j’ai pu entendre à mon sujet ces dernières années m’ont touché beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé! Les difficultés rencontrées aussi, m’ont ébranlées, il y a quelques années.

Mes blessures d’humiliation, de rejet, de trahison et d’abandon aussi ont refait surface…. Mais j’ai décidé de ne plus me laisser bousculer par des éléments de vie, des paroles des situations qui s’amenuisent, s’apaisent ou disparaissent avec le temps. Je vis ce que j’ai envie de vivre, comme enfin j’ai décidé de vivre cette vie…

Sorry I’m not sorry

L’horloge retentit! Il est temps d’extérioriser ce cri d’alarme, une hymne à ma vie, que je vous partage aujourd’hui, car nous les femmes vivons avec des pression permanentes, sur les épaules, et je n’en veux plus!

À l’aube de mes 40ans, je me refuse de n’être que la fille de, la femme de, la mère de, la soeur de, l’amie de… J’ai quasiment vécu la moitié de ma vie, en étant le second rôle de mon existence!!!

FINISHHHHHHHH!

40ans très bientôt, et il est temps de secouer ce cocotier arrivé maturation depuis beaucoup trop d’année, chère Babeth! Je n’attendrais plus qu’on me donne ce que je veux, je prends maintenant ce que je veux… Et puis si c’était pas pour moi! Ben c’était pas pour moi! Je prendrais mon autre choix! Pas besoin des restes des autres aussi! Il y en a assez pour chacun d’entre nous! Et c’est cet état d’esprit que je cultive chez mes filles…

Mon amoureux, je l’aime furieusement, car il me permet de prendre mon envol… Il m’a dit étant plus jeune: « La réussite de l’un sera la réussite de l’autre! » À cette époque nous n’avions rien: si ce n’est nous et nos rêves, nos ambitions personnelles, nos ambitions communes! Mais cette phrase était parole d’évangile! Le mec a prophétisé sans savoir ce que c’était 😂😂😂😂😂😂! Il fait de moi sa reine, comment ne pourrais-je pas l’aimer comme mon roi! Je vous parle de lui, car vous pouvez vous demander comment Will, prend les choses ici! Il est l’homme le féministe le plus sexy, le plus marrant et le plus engagé que je connaisse! Et surtout mon meilleur allié!

Tout cela pour vous dire, que quelque soit la femme que nous sommes, ou que nous avons décidé d’être: apprenons à nous aimer, à nous chérir et nous remercier pour ce que nous avons, pour ce que nous faisons!! Et surtout regardons-nous telles que nous sommes, sans artifice, au naturel, sans mensonge… Juste à nue!

Nous avons cette fâcheuse tendance à ne regarder que le négatif, qui souvent minime par rapport au positif, nous mobilise entièrement. Avec tout ce qui va avec: mauvaise humeur, tristesse repli sur soi, comparaison, jalousie, aigreur, méchanceté etc…

Un jour un médecin m’a dit que lorsque nous boudons, ou sommes fâchés, c’est 40 muscles de notre visages que nous utilisons. Contre 15 lorsque nous sourions… Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, le choix est vite fait…

I dream it, I work hard 
I grind ‘til I own it 
I twirl all my haters 

Beyoncé….

#etflemmedefatiguermonvisage 😂

Affectueusement.