Mais pourquoi est-elle devenue aussi têtue? Qu’est ce qui s’est passé? Qu’ai-je raté?
Me voilà, une fois de plus, à répéter pour la énième fois à ma fille de venir à table. Combien de fois au juste je l’ai répété ?! Je ne sais même plus.
Au moins cinq fois, c’est sûr !
Et elle est là, à avancer en trainant sur le trajet qui sépare la table basse et son repas en train de refroidir.
Je perds mon calme
Promis, j’ai essayé !
J’ai tout fait pour ne pas crier: utiliser un ton calme, je l’ai prévenu un peu à l’avance que dans 5 minutes on va passer à table, j’ai répété de façon patiente, fait menaces que je ne tiendrai peut-être pas, mais voilà, là je craque.
« À table m…. ! Il faut te le dire dans quelle langue ?! »
À cet instant précis, j’ai envie de la massacrer.
Les jours, où je suis globalement en forme, pas trop stressée et bien endurante, elle va s’en tirer avec cette parole sèche et mon regard noir.
Puis, nous déjeunons tranquillement et passons à autre chose.
Sauf que parfois, la marmite est pleine: sûrement dû à une mauvaise nuit ou trop courte, mal fichue ou c’est peut-être aussi juste que Melle Ceryse a atteint le quota d’usure du jour. Et là, au regard noir et au ton sec s’ajoutent des reproches jusqu’à voir perler les larmes aux coins de ses yeux qui valident en moi le fait qu’ « elle a bien compris, cette fois ».
Sauf que voilà mère culpabilité qui pointe le bout de son nez…
Vous savez, cette culpabilité qui crève le cœur.
« Tu t’es acharnée jusqu’à ce qu’elle pleure. T’es malade ma pauvre!
Alors comme un ange et un démon se lançant dans une sorte de combat à l’intérieur de ma tête, l’un tente de justifier son acte quand l’autre lui reproche. Et le plus dingue là dedans, c’est que quand mon mari pète un plomb pour les mêmes raisons, je lui demande de se calmer et je suis bouche bée devant ce qui m’apparait de l’extérieur comme une réaction tout à fait disproportionnée.
« Va comprendre ! »
Ma fille, c’est mes tripes, mon sang, la prunelle de mes yeux. Mais ma fille est une tête de mule, c’est un fait! Bien évidemment, je suis la seule à avoir le droit de le dire hein?! Avisez-vous de la critiquer et maman sort ses griffes!
Elle ne peut jamais (je dis bien jamais) faire ce qu’on lui demande du premier coup. L’obéissance : ce n’est plus trop son truc à certains moments de la journée.. L’esprit de contradiction : c’est sa marque de fabrique. Ceci dit, pour sa défense, je n’aurais que cela à dire :
« Les chiens ne font pas des chats. »
Ce qui aujourd’hui me permet de me sentir mieux dans mon rôle de mère que je ne l’ai été à mes débuts, c’est ce travail sur l’acceptation, fait de gré mais aussi par la force des choses.
Elle a cette part de moi, cette part imparfaite, que je n’étais ni prête à voir ni à admettre pendant longtemps.
Admettre et accepter, sans la juger.
Et puis, elle a cette grande part d’elle-même.
Accepter que son caractère soit ce qu’il est avec ses côtés irritants comme ses côtés tellement touchants. Accepter qu’il en soit de même pour moi.
L’aimer. Et la gronder quand c’est nécessaire pour elle comme pour moi.
Désolé, mais je n’ai pu m’empêcher de rire à gorge déployée quand j’ai lu cela hier matin… Pour laisser place à de la peine.
Alors toi, tu n’as jamais assisté aux différents films de guerre qui ont été tournés chez moi depuis qu’on est en couple. On y trouve tous les ingrédients de la parfaite production hollywoodienne :
Un scénario tellement bien écrit, qu’il te tient suffisamment en haleine pour que tu ne saches jamais vraiment qui est le gentil et qui est la méchante (enfin cela dépend de là où tu te places).
De l’action, avec des portes de chambres et de placards qui claquent et moi qui boude toute la nuit pour lui montrer ma rage! Parce que lui, ne boude quasi jamais la nuit.. (Comment fait-il justement? Un jour, je percerais son secret…)
Ou des hurlements tellement terrifiants, semblables à des animaux que l’on égorgerait en plein milieu de notre salon.
Ouais ma petite dame!! Et ce n’est pas fini!
Passons aux quelques effets spéciaux: surtout au moment précis où les invités ont à peine franchi les portes du portail… Ravaler sa salive, afficher un sourire niais, faire comme-ci tout se passe bien dans le meilleur des mondes, sortir ses meilleurs sujets de conversation, se parler l’un et l’autre alors que nous n’avons qu’une envie, nous bondir dessus! Mettre sa colère au frais dans un gros tupperware qui a du mal à se refermer, le tout à réchauffer gaiement au micro-ondes dès que les mêmes invités auront enfin quitté les lieux pour nous laisser nous régler en paix.
Et puis comme dans toute superbe production, des bonnes vieilles intrigues, des non-dits, des ramifications familiales, bref : le mix parfait pour un bon gros merdier (et je reste polie).
Pourquoi je te raconte tout ça ?
Pour te faire comprendre qu’être celle qui va toujours bien, à qui tout sourit, ça n’est pas le beau rôle à tous les coups. Oui, j’ai une vie que j’aime, un travail qui me passionne et je fais tout plein de rencontres les unes plus cools que les autres! Oui, je trouve que j’ai un homme d’exception, parce qu’il m’aime telle que je suis! Qui n’a pas peur de me donner des ailes et qui, n’a aucun problème pour “s’exprimer”. Mais tu vois, si je te raconte tout ça, c’est aussi pour t’emmener un peu dans les coulisses, sans vraiment te dévoiler mon jardin secret, mais t’en montrer juste assez pour que tu voies que non, vraiment, l’herbe n’est pas plus verte chez les autres.
L’herbe est très souvent bien cramée chez les voisins aussi, y compris ceux que tu envies parce que, eux, ils se font des week-ends en amoureux 58 fois dans l’année. Ne te fie pas entièrement à ce que tu voies, ou dirais-je plutôt: à ce que tu imagines..
Non, ce n’est pas plus facile chez les autres…
Je ne sais que trop bien que la vie de couple ne tient trop souvent qu’à un fil.
Alors voilà, mon amoureux et moi, on avance, on apprend, on serre les dents, on sert les poings, on crie, on gueule, on fait des concessions, on médite, on partage nos inspirations et on a aussi des tas de moments » tronche tellement froissée par la colère ou les larmes » que même une bonne blague ne suffira pas à détendre… Tu sais, ce genre d’instant que tu n’immortaliseras jamais et qui ne sera jamais partagé sur Instagram.
Comprends donc, qu’un couple, ça ne se compare pas!
Un couple est unique, comme une histoire est unique, et on ne sait jamaisce qui se passe vraiment dans la maison des autres. Personne ne peut savoir ce qui se dit quand la voiture démarre, ce qui se crie quand les invités sont partis, ce qui sort quand personne n’entend (sauf peut-être les enfants).
Et derrière ces masques de couple, peut-être que tu te sens seule, peut-être que tu te sens totalement à l’ouest, alors j’aimerais te dire que c’est normal.
Que tu n’es pas un boulet, que ton partenaire ne l’est pas tant que ça non plus. Le chemin est rocailleux, escarpé, exigeant, larmoyant, difficile quelque fois voire même douloureux. Saches donc qu’il n’est facile pour personne. Chacun est seul face aux scènes de films pas romantiques qui sont tournées dans le secret de nos foyers.
Reconnaître que c’est dur, que c’est dur pour tout le monde et qu’au fond ça fait partie du jeu, c’est souvent le début de la fin de l’angoisse.
Et si tu penses que votre aventure est trop compliquée, dis-toi que les meilleurs films sont basés sur des galères pas possibles.
Votre histoire est comme toi : elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être superbe…
Les petites filles qui ont des rêves deviennent des femmes avec une vision.
Je l’ai rencontré le Samedi 14 mars 2020.. Je me rappelle ce jour car c’était le jour de la vente des mes amies et surtout le dernier week-end de libre avant le confinement. William, m’a demandé discrètement de le suivre pour découvrir des pièces qui seraient parfaites pour notre maison…Très sensible à l’artisanat africain, notamment à tout ce qui se rapproche de l’art de la table, je m’approche près du stand de cette femme aussi passionnée que discrète… Son travail m’en met plein les yeux…
Si vous me connaissez ou me lisez depuis un bout, vous savez que je fonctionne beaucoup à l’intuition. Au regard, au premier contact, aux premiers mots échangés… Je vous présente l’un de mes nombreux coups de coeur!
Bonne découverte!
Qui es-tu Lou naturel ?
Je m’appelle Assa, parisienne, en couple et maman d’une petite Juliette de 4 ans et demi. Je suis cheffe de projet dans le secteur des réseaux informatiques avec une passion pour la déco, la nature et l’artisanat. Je suis la fondatrice de Lou, une marque qui met en avant la culture et l’artisanat traditionnel de la Côte d’Ivoire mon pays d’origine.
Peux tu nous expliquer d’où te vient cette passion pour l’artisanat?
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé créer. Et l’environnement où j’ai grandi s’y prêtait bien, l’artisanat est très développé en Côte d’Ivoire. L’uniforme scolaire étant imposé dans ce pays, créer des pièces uniques était ma façon à moi de me démarquer. Je dessinais mes modèles et les faisais produire par les artisans couturiers appelées tailleurs en Côte d’Ivoire. Je recevais fréquemment des compliments sur mes tenues et je me faisais surtout beaucoup copier. Ça a été le signe que j’avais quelque chose entre les mains.
Être une femme dans le milieu de l’artisanat est un atout ou au contraire une contrainte?
J’ai été élevée par des parents féministes et je crois fermement que le succès dépend de la personne que l’on est et non du sexe. C’est plutôt la volonté, les décisions que l’on prend et la manière dont l’on s’investit dans son travail, qui déterminent la réussite d’un projet.
Que te souhaites tu?
Ce que je me suis toujours souhaitée, c’est de rester en bonne santé le plus longtemps possible, encore plus dans les moments que nous traversons aujourd’hui. La santé c’est le luxe ultime. Tant qu’on l’a, on peut tout faire. Je connais sa valeur car j’ai moi-même été une enfant malade, hospitalisée de mes 3 ans à mes 6 ans.
Comment vis-tu le confinement?
Je vis plutôt bien le confinement, étant casanière de nature.
Je le considère comme une chance de passer encore plus de temps avec ma famille, d’avoir du temps pour moi et de faire toutes les choses que je remettais toujours à demain faute de temps comme coudre, lire, jardiner, essayer de nouvelles recettes, etc. C’est comme si on avait du temps en bonus, c’est inédit. On a jamais vécu ça et on ne le revivra certainement plus (enfin je l’espère)!
En outre on respire de l’air moins pollué.
Ce qui m’angoisse c’est plutôt l’incertitude dans laquelle nous vivons et la peur de perdre des proches. Je pense également aux personnels soignants et à toutes ces personnes, livreurs, caissiers, éboueurs, enseignants, qui se sacrifient pour nous permettre de vivre le confinement dans le confort. Je leur suis très reconnaissante.
Le dernier livre que tu as lu?
« L’enfant noir »de Camara Laye. C’est un roman autobiographique qui parle de la vie d’un petit garçon de la campagne en Guinée Conakry. J’aime la douceur de la narration qui me replonge dans mon enfance, les vacances passées au village chez ma grand mère.
J’aime également beaucoup la façon dont l’auteur célèbre sa mère et à travers elle, toutes les femmes noires. C’est l’un de mes livres préférés.
Le dernier achat déco que tu as fait?
Le fauteuil Bubble de Roche Bobois. Je l’ai pris dans un vert Topaze qui donne du peps à ma déco aux couleurs neutres. Le rendu est assez sympa.
Pour toi être une femme en 2020, c’est…
C’est vivre dans un monde où les inégalités persistent, encore plus dans certains endroits du monde que d’autres. Et même en occident où la parole s’est libérée avec les #balancetonporc et #metoo, il reste encore du chemin à faire. Le changement climatique par exemple, qui est la préoccupation majeure de notre ère, semble plus concerner les femmes que les hommes. Ce sont elles qui s’adonnent à la fabrication de cosmétiques maison, produits d’entretien et autre DIY. Des comportements écologiques perçus comme étant trop féminins par les hommes…
Nous les femmes nous sommes belles, nous sommes importantes, quelquefois insupportables, chiantes, un brin manipulatrices. Nous sommes solaires aussi, aussi cools que sexy. Nous savons être sensuelles, être ambitieuses, être héroïques quand il le faut. Nous savons bâtir, nous savons élever, nous savons s’élever, s’entraider, nous savons AIMER!!! Nous savons être drôles, déterminées, rayonnantes…. Conquérir le monde nous savons faire, réfléchir, être sensible, être folles aussi nous savons faire.. Ultra badass… Oui, nous sommes ultra badass.
L’arme la plus puissante qu’une femme peut avoir est un livre, qui lui apportera connaissance. Ainsi que les mots pour porter fort et haut sa voix…
Si toi qui lit tu n’es pas d’accord avec cela, prouve-nous le contraire!!
Une femme n’a pas peur de décevoir, une femme n’a pas peur de ne pas être à la hauteur… Car elle sait que malheureusement, c’est l’histoire de la vie de décevoir quelquefois, de ne pas être à la hauteur quelquefois… Une femme n’a pas peur de vivre ce qu’elle doit vivre, elle vit!
Si les hommes sont capables de gérer pourquoi pas nous! Aujourd’hui, nous sommes autant capables qu’hier, de faire comme les hommes. Le souci est que les hommes n’ont jamais eu à gérer tout ce que nous en tant que femme nous devons et avons du porter… Carrière, hommes comme femmes, on a toujours eu! Sauf que derrière notre culpabilité accentuée par le poids du regard de la société sur nos ambitions, ajoutons à cela: l’éducation de nos enfants, la vie de famille, l’organisation de la maison et les injonctions!
Je pense que nous devrions songer enfin à en faire moins, à défaut d’en avoir trop fait! Nous devons lâcher prise, poser les valises enfin! Nous sommes toujours à vouloir prouver que nous sommes capables. Mais capable, par rapport à qui? Capable, par rapport à quoi? Je ne sais pas en fait! Ou plutôt, si je sais: par rapport à une société qui veut m’imposer son lifestyle! Lifestyle qui ne me correspond en rien!
Et je vous avouerai que j’ai décidé de m’en foutre royalement! La seule à qui je dois prouver quelque chose n’est que moi! Rien que moi! Ce que les gens peuvent dire ou faire, ce que la société veut nos faire porter comme culpabilité: je la rejette! Nous n’avons pas à rentrer dans ses cases, que celle-ci veut nous imposer chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Je veux faire ce que moi, j’ai décidé de faire! Je veux être celle que moi j’ai décidé d’être… Celle que je suis appelée à être. Sans que l’avis, le regard, ou le jugement d’autrui vienne perturber mon programme, mon existence: celle que Dieu écrit et estime bonne pour moi!
Ce matin, encore plus qu’hier, (Merci ma Patricia) je vomis cette multitude d’injonctions pesant sur nous Mesdames… Ces injonctions qui correspondent à cette image de la femme parfaite que nous ne serons jamais! C’est comme cela…
En plus, de vous à moi, on se ferait tellement chier à toutes être les copies conformes des unes les autres….
Je suis une femme noire, née en France, de parents originaires du Congo, mère de deux enfants que j’ai eu avec l’homme que j’aime qui lui est un homme blanc…
Et alors?
J’ai décidé d’être infirmière et tous les soirs bien que je donne le maximum de moi, je rentre frustrée de ne pas avoir fait plus!
Pourtant aurais-je pu faire plus?
Certains soirs, je n’aspire qu’à me retrouver seule dans ma chambre à regarder le plafond dans un calme limite divin, car mon esprit et mon corps le réclame…
Elle a décidé ici qu’à 15H il était temps de se mettre en pyjama et de rien faireeeeee! Place à Netflix! Et sérieux, c’était elle qui avait raison!❤️
Sans mari, sans enfants….
Cela fait -il de moi une mauvaise épouse, une mauvaise mère?
Je ne pense pas!
Et au pire ce que l’on peut en penser, je ne veux même pas le savoir! Les paroles méchantes que j’ai pu entendre à mon sujet ces dernières années m’ont touché beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé! Les difficultés rencontrées aussi, m’ont ébranlées, il y a quelques années.
Mes blessures d’humiliation, de rejet, de trahison et d’abandon aussi ont refait surface…. Mais j’ai décidé de ne plus me laisser bousculer par des éléments de vie, des paroles des situations qui s’amenuisent, s’apaisent ou disparaissent avec le temps. Je vis ce que j’ai envie de vivre, comme enfin j’ai décidé de vivre cette vie…
Sorry I’m not sorry
L’horloge retentit! Il est temps d’extérioriser ce cri d’alarme, une hymne à ma vie, que je vous partage aujourd’hui, car nous les femmes vivons avec des pression permanentes, sur les épaules, et je n’en veux plus!
À l’aube de mes 40ans, je me refuse de n’être que la fille de, la femme de, la mère de, la soeur de, l’amie de… J’ai quasiment vécu la moitié de ma vie, en étant le second rôle de mon existence!!!
FINISHHHHHHHH!
40ans très bientôt, et il est temps de secouer ce cocotier arrivé maturation depuis beaucoup trop d’année, chère Babeth! Je n’attendrais plus qu’on me donne ce que je veux, je prends maintenant ce que je veux… Et puis si c’était pas pour moi! Ben c’était pas pour moi! Je prendrais mon autre choix! Pas besoin des restes des autres aussi! Il y en a assez pour chacun d’entre nous! Et c’est cet état d’esprit que je cultive chez mes filles…
Mon amoureux, je l’aime furieusement, car il me permet de prendre mon envol… Il m’a dit étant plus jeune: « La réussite de l’un sera la réussite de l’autre! » À cette époque nous n’avions rien: si ce n’est nous et nos rêves, nos ambitions personnelles, nos ambitions communes! Mais cette phrase était parole d’évangile! Le mec a prophétisé sans savoir ce que c’était 😂😂😂😂😂😂! Il fait de moi sa reine, comment ne pourrais-je pas l’aimer comme mon roi! Je vous parle de lui, car vous pouvez vous demander comment Will, prend les choses ici! Il est l’homme le féministe le plus sexy, le plus marrant et le plus engagé que je connaisse! Et surtout mon meilleur allié!
Tout cela pour vous dire, que quelque soit la femme que nous sommes, ou que nous avons décidé d’être: apprenons à nous aimer, à nous chérir et nous remercier pour ce que nous avons, pour ce que nous faisons!! Et surtout regardons-nous telles que nous sommes, sans artifice, au naturel, sans mensonge… Juste à nue!
Nous avons cette fâcheuse tendance à ne regarder que le négatif, qui souvent minime par rapport au positif, nous mobilise entièrement. Avec tout ce qui va avec: mauvaise humeur, tristesse repli sur soi, comparaison, jalousie, aigreur, méchanceté etc…
Un jour un médecin m’a dit que lorsque nous boudons, ou sommes fâchés, c’est 40 muscles de notre visages que nous utilisons. Contre 15 lorsque nous sourions… Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, le choix est vite fait…
I dream it, I work hard I grind ‘til I own it I twirl all my haters
Je veux juste être moi-même et c’est un énorme travail de s’accepter.
Le réveil sonne..
Il est 5:33… Ne me demandez pas pourquoi! J’avais pas envie de mettre le conventionnel 5:30! Histoire d’avoir le contrôle sur ce temps… On va dire que c’est ça! Il sonne et je ne l’éteindrais pas… La flemme! William ne l’entend pas! Je vais faire de même…
Je suis réveillée, mais je n’ouvrirai pas mes yeux! Je préfère me perdre dans mes pensées… Je parle un peu avec Dieu.. En insistant bien sur le fait que je veux qu’il m’inonde de son courage… Parce que j’ai peur de ne pas gérer aujourd’hui! Peur de ne pas être capable de faire ce que je dois faire! À travers mes paupières fermées, je devine qu’il fait jour mais que le soleil n’est pas encore au rdv… Le rappel de ce fucking Iphone reprend du service… William dort toujours paisiblement, pendant que je suis tourmentée par mes pensées… Une feuille, un stylo… Non mon ordi et c’est parti… Écrire, voilà ce qu’il mefaut: ÉCRIRE… La seule chose, qui me permette d’exorciser toutes ces angoisses qui me bousculent, au point de me torturer l’esprit pour certaines! À l’instar des RS, j’aspire au carnet , au stylo, à mes doigts, aux claviers. Je me recentre sur mon propre cheminement de vie, pour toucher l’essentiel du bout des doigts. Pour saisir l’essentiel, à pleines mains. Vivre heureuse et me satisfaire de ce que j’ai, de ceux qui m’entourent, de l’association de mon physique à mon psychologique! Aujourd’hui je n’ai plus rien à te prouver ma communauté chérie, mais à moi encore tant…. Même si je t’aime beaucoup, ton avis sur mes choix, tes décisions n’ont plus de conséquences sur ma vie! J’ai grandi, ou plutôt j’ai mûri! Oui proche de la quarantaine, les soucis de beaucoup ne sont plus les miens aujourd’hui.
-Vivre de réelles galères financières, que l’on estime insurmontable, jusqu’à ce que le ciel s’éclaircisse ☑️.
Parce que oui, on ne parle que très peu de nos finances. De la façon, dont on doit épargner, dépenser! On ne parle que très peu des dérives financières, que vivent certaines femmes, pour ne parler que d’elles! Combien de messages j’ai reçu de femmes au bord du gouffre, car elles dépensaient sans compter, sans limite! Au point de mettre toute leur famille en danger! Au point de se sentir merdique… Ce n’est un secret pour personne, parler d’argent, est un sujet tabou en France! Cependant j’estime qu’il est vraiment important d’échanger sur ce sujet, pour nous entraider mais surtout pour éléver nos enfants dans la démystification de celui-ci.
-Être célibataire, à croire que l’amour n’est pas pour moi ☑️.
–Être mariée à son meilleur ami et traverser ces étapes cools et moins cools de la vie ☑️.
–Avoir des enfants et se demander ce qu’était la vie avant leur arrivée ☑️
–Faire des fausses couches et se demander des nuits durant à quel moment on a deconné ☑️.
-Se sentir aimer aussi fort que l’on aime, à ne vouloir faire qu’une même chair avec l’autre ☑️.
–Aimer à sens unique et vivre une relation toxique, j’ai donné aussi! Même pleuré beaucoup beaucoup. On est d’accord qu’à ce niveau: l’amour et le respect pour soi sont enfermés dans un coffre et la clé jetée dans la cuvette des W.C… #Damn.☑️
-Être à l’ouest professionnellement tout autant qu’être épanouie ☑️.
-Se sentir lamentablement trahie ou vivre des amitiés sincères et fusionnelles. ☑️
-Se pourrir littéralement autant que ne faire qu’un avec sa famille ☑️.
Pourtant, il y a un point sur lequel je combats chaque jour! Et dont chaque petite victoire est célébrée! Ce combat est l’amour que je me porte.. Je prône cet amour que nous devons nous porter, car c’est essentiel pour que nous soyons en accord avec nous-mêmes! Pourtant, je sais que ce n’est pas facile!
Et je serais une menteuse ici, si je te disais que tous les jours je me kiffe sans variation aucune! J’apprends comme toi, seule ou avec toi chère communauté, à être beaucoup plus tolérante à mon égard! J’apprends à faire de mes défauts des atouts! Certains jours j’y arrive! Et d’autres, un peu moins! Je connais la démarche à suivre, les mots à prononcer pour les autres, tout autant que pour moi! Mais à certains moments,il m’est difficile de mettre en pratique ces conseils de vie pour ma petite personne! Je peux être ma meilleure amie comme ma pire ennemie! Personne n’est plus dure que moi avec moi! Je ne suis pas tendre avec moi quand je ne vais pas au bout des choses… Je ne suis pas tendre avec moi, quand la procrastination devient mon ombre, et que je peine à m’en défaire! En toute honnêteté, je me soigne! Grâce à ma bible dans un premier temps.. Mais aussi grâce aux paroles de mon entourage qui est ultra bienveillant, grâce aux livres que je lis… Grâce à certains comptes insta…
Je me suis fais violence dernièrement! Tu sais ce jour où l’on décide de sortir de cette zone de confort dans laquelle on se plaît tant… J’ai quitté mon havre de paix, pour me confronter à une toute autre réalité! Ma réalité vraie…
Et bien sachez que je suis en plein dedans! Ça secoue pas mal, les turbulences sont quelquefois fort violentes: mais je tiens le choc! Je suis debout et je tiens le bon bout… Sérieusement, je travaille très fort pour que mes écrits soient cohérents avec celle que je suis! Je ne peux vous prôner ici un lifestyle qui n’est pas le mien! Je reste égale et authentique à moi-même! Le fake je laisse ça à aux marchands de rêves, ou de mythos…
Le blogging me permet d’apprivoiser mes flagrants délits d’auto-jugement ? Mes flagrants délits de « petites phrases assassines », comme je les appelle. Celles qui viennent me rappeler combien je suis nulle, combien je ne suis pas à la hauteur…Bloguer m’a appris à ne plus commencer mes phrases par : Excuse-moi! Comme si je n’avais pas le droit, ou comme si ce que j’avais à dire était forcément contrariant ou désagréable à entendre. Je me rappelle de Danielle, qui un jour m’a dit, lors d’un Dear Mama: Pourquoi dis-tu que tu as un petit blog? Pourquoi minimises-tu la communauté que tu as? Pourquoi minimises-tu ta légitimité en tant que blogueuse? Madame mon amie avait tapé vraiment très juste!
À ce moment précis, j’ai réalisé que ces phrases dévastatrices étaient devenues une forme de rengaine intérieure.Elles se manifestaient à moi sous forme de pensées, ou de dialogues intérieurs.
Maisd’où viennent ces petites phrases ? Et pourquoi ont-elles la peau si dure ?
Aujourd’hui j’ai compris et réalisé qu’elles sont bien souvent les traces de ce que nous avons entendu quand nous étions enfants ou perçu de la part de nos parents… Traces que nous avons intériorisé, jusqu’à parfois même les incarner parfaitement bien, ces soi-disant « défauts ».
Ces petites phrases sont parfois amplifiées par une recherche de perfection à laquelle se comparent beaucoup de femmes .
Ce poids je n’en voulais plus! J’ai dû m’observer pour comprendre le mécanisme caché derrière ses phrases dont j’inondais mon esprit. Je n’avais pas le choix que de faire ce premier pas vers moi-même. Ce pas important, qui me permettrait d’avancer … Enfin! M’observer pour de vrai, me comprendre enfin, comme je procède avec Ceryse et Salomé en fait, lorsque je veux les aider à avancer. Oui, l’idée n’est pas tant de changer, mais de vivre mieux avec qui on est !
Voilà ce que j’ai envie de te dire, à toi qui te juge en permanence, comme moi je me suis jugée :
Quand tu te prends en flagrant délit d’auto-jugement, et que tu crois que tu ne sortiras jamais du fond de ce puits, pense à moi ou à une très bonne amie !
Oui, pense à ce qu’elle te dirait si je/elle t’entendait parler de toi ainsi ?
Parce qu’aussi longtemps que ces paroles aient été intégrées en toi, il n’est jamais trop tard pour les « déprogrammer » !
Tu as toutes les cartes en main… À toi de voir…
Dernière confession: Je rêve secrètement de ce jour où nous pourrons enfin communier ensemble chère communauté, autour de sujets abordant notre féminité, telle que nous la vivons, ainsi que notre sexualité, notre maternité, notre vie professionnelle, et surtout cet amour pour soi qui est la clé de tout… J’y travaille fort fort fort! Tu ne seras pas déçue.