Ces derniers mois, j’ai arrêté de poster mesdégaines. Pas parce que je n’avais plus de style ,
ça on sait toutes que c’est inné 🤪🤪🤪. Pas non plus parce que la mode m’intéresse moins.
Non. J’ai arrêté parce que… j’ai repris du poids. Et ça m’a challengée. Vraiment.
Je me regardais dans mes anciens reels comme on regarde une ex qu’on aimait bien : un peu jalouse, un peu nostalgique. Je me disais : « Regarde-la, elle était bien quand même. Elle rayonnait. »
Et forcément, à force de comparaisons, j’ai commencé à douter. De mon corps. De mon style.
De ma légitimité à poster. Je me suis dit : « Je reviendrai quand je serai à nouveau présentable. »
(Oui, je sais, même moi ça me fait grimacer aujourd’hui…)
Et puis samedi soir, j’ai eu une conversation avec mon petit frère Jeff.
Je lui ai balancé ça, comme on balance une valise trop lourde :
« Je ne me sens plus jolie. Je n’ai pas envie de me montrer comme ça. »
Et là, il m’a regardée avec son calme désarmant et il m’a dit :
« Mais NotJustMom, c’est pas la perfection. C’est la vérité. Ce que tu traverses, c’est justement ce qui rend ton contenu puissant. Tu n’as pas à cacher, tu peux dire. Tu peux montrer. Tu peux vivre. »
Ses mots ont résonné.
Et ils ont rejoint ceux de mon chéri, qui me regarde chaque jour avec ses yeux amoureux,
qui me répète que je suis belle, même quand je suis en legging troué,
même quand j’essaie de rentrer dans un jean qui ne veut plus coopérer.
Et là j’ai compris :
Ce n’est pas le regard des autres qui me freinait. C’était le mien.
Ce n’était pas mon corps qui posait problème. C’était le filtre avec lequel je l’observais.
Alors, j’ai changé de filtre.
Pas pour me mentir, mais pour me réconcilier.
Parce qu’on mérite d’être fières de nous, même quand tout n’est pas « parfait ».
Aujourd’hui, j’ai remis un blazer jaune beurre que j’adore, un bermuda en jean, des mules vert d’eau.
J’ai marché fièrement dans la rue, aux bras de mon amoureux, avec le soleil sur la peau et un truc nouveau
dans le cœur : de la douceur envers moi-même.
J’ai décidé de ne plus cacher ce qui me complexe.
Alors oui, j’ai repris du poids. Oui, mon estime de moi a été bousculée.
Mais non, je ne vais plus me cacher.
Parce qu’en vrai, on n’a pas besoin d’attendre de « redevenir » pour exister.
On peut exister maintenant.
Avec nos doutes, nos corps changeants, nos fiertés fragiles et nos sourires en construction.
S’aimer, ce n’est pas forcément se trouver belle tous les jours.
C’est se respecter assez pour ne pas s’effacer.
C’est se regarder avec tendresse, même quand rien ne rentre dans le dressing.
C’est se dire : « Je mérite d’être vue, d’être célébrée, et surtout… d’être là. »
Et c’est là que tout commence.
Pas quand on aura tout « réglé »
Mais quand on aura décidé de se choisir, chaque jour un peu plus.
Et toi ?
Qu’est-ce que tu as mis en pause parce que tu ne te sentais “pas prête” ?
Peut-être le jour où il a refusé de mettre les chaussures que j’adorais, juste parce que « non ».
Ou celui où il a enfilé un bonnet en plein été, fier comme un coq, sans intention de l’enlever.
Ce que je sais, c’est que depuis quelques mois, s’habiller avec Timothée (2 ans 1/2), c’est devenu… tout un scénario.
Un jour, c’est un défilé : il coopère, il choisit, il sourit, il pose.
Le lendemain, c’est une bataille : il fuit, il négocie, il râle, il déshabille ce que je viens à peine d’enfiler.
Mais entre nous, c’est devenu un moment à part. Une forme de langage silencieux entre une maman et son petit garçon qui grandit vite, trop vite, et qui commence à affirmer qui il est. Même à travers un pantalon.
Il n’a que deux ans et demi, mais il a déjà du style.
Pas celui des vitrines, non.
Celui qui vient de l’intérieur.
Celui qui dit : « je suis à l’aise, je suis moi, et j’ai décidé que ce tee-shirt à rayures allait avec ce short à dinosaures. »
Alors moi, je le regarde. Je l’écoute. Et je m’adapte.
Parce qu’au fond, ce n’est pas une guerre de vêtements.
C’est juste une histoire d’amour.
Un lien invisible entre son autonomie qui naît et ma tendresse de maman qui accepte de lâcher prise… même si la casquette est à l’envers.
Aujourd’hui, je partage avec toi l’un de ses looks que j’adore (et qu’il a validé sans drame).
Stylé, confortable, à son image : joyeux, libre et plein de malice.
Références du look :
Casquette et Veste en laine: KIABI – Pantalon: CYRILLUS – Sous-pull: HM -Bottines:ZARA
Et toi, raconte-moi : chez toi aussi, l’habillage est une grande aventure ?
Tufais partie de la team « mini fashionista coopératif » ou
« mini dictateur vestimentaire » ?
Dis-moi tout, je veux rire avec toi (ou compatir) !
Ton compliment me touche ma puce ❤️