75 jours pour faire le vide autrement – une confession

75 jours pour faire le vide autrement – une confession

Hier, j’étais bien habillée.

C’est souvent comme ça, quand quelque chose bouillonne à l’intérieur, je m’habille avec encore plus de soin,

encore plus de style, presque pour me convaincre que tout va bien.

Body noir, bermuda noir, blazer rose oversize, mules zébrées. C’était assumé, fort, doux et vibrant.

Et en même temps, j’avais le cœur un peu en vrac.

Et là, en me regardant dans le miroir, j’ai eu un déclic.

Ce que je m’apprêtais à faire: une énième virée en ligne pour voir ce qui me ferait plaisir ou ce qui me ferait oublier…

Je ne pouvais plus continuer. J’ai ressenti une envie irrépressible de dire stop.

Une envie de vérité. De légèreté.

De vide.

Je lance mon #75jourssanscraquer

Une sorte de sevrage, un jeûne émotionnel et matériel.

Pendant 75 jours, je ne vais rien dépenser pour la mode.

Rien.

Aucun achat, aucune nouvelle pièce, aucun petit plaisir looké pour combler un vide.

Parce qu’on ne s’achète pas une vie.

On ne s’achète pas un style.

On fait avec ce qu’on a.

Et j’ai déjà beaucoup. Trop, même. Mes placards débordent.

De belles choses, de choses que j’aime, mais aussi de fuites.

De craquages. De “ça ira mieux après ça”.

Je me rends compte que la mode, comme la nourriture, est devenue une béquille.

Quand je ne suis pas bien, je mange.

Quand je suis frustrée, je clique.

Quand je me sens seule, je me rhabille.

Et je ne veux plus que ça fonctionne comme ça.

Je ne veux plus que mes émotions dirigent mon porte-monnaie.

Je veux que mon cœur dirige ma vie.

Alors je vais essayer autrement. Pendant 75 jours, je vais :

– Ne plus rien acheter de neuf,

– Porter ce que j’ai déjà avec fierté et créativité,

– Trier, donner, vendre, faire le vide dehors pour faire la place dedans,

– Manger plus sainement, plus consciemment, pas pour combler mais pour nourrir,

– Lire ma Bible, m’accrocher à mes racines spirituelles comme à un roc,

– Me parler avec douceur, et me traiter comme une amie précieuse,

– Me rappeler que ce que je cherche n’est pas dans un panier virtuel.

Ce défi, je l’ai appelé #75jourssanscraquer.

Parce que j’ai besoin de sortir de certaines habitudes, de certaines mécaniques, pour me tenir debout.

Pour être encore plus alignée avec celle que je veux devenir.

C’est un défi mental, physique, spirituel.

Je ne veux plus être la meuf qui se console avec une commande.

Je veux être la femme qui sait où elle va. Qui connaît sa valeur.

Qui se nourrit de ce qui l’élève.

Ce n’est pas juste une pause mode. C’est une mise à nu.

Un recalibrage intérieur.

Une confession publique et un engagement profond.

Je suis prête à regarder ce que je fuyais. À ralentir. À écouter.

Et je vais partager ce chemin ici, sur le blog.

Parce que je sais que je ne suis pas seule à fonctionner comme ça.

Je sais que d’autres femmes aussi se sentent parfois épuisées d’elles-mêmes.

Trop pleines de tout et vides de sens.

Je ne vous promets pas que ce sera joli tous les jours, mais ce sera vrai.

Et peut-être qu’au bout de ces 75 jours, je ne serai pas une nouvelle femme…

Mais une femme plus proche de moi.

Si tu te reconnais dans ces lignes, si toi aussi tu veux tenter le vide, l’essentiel, l’apaisement : viens.

On le fait ensemble. On se soutient. On se libère.

Affectueusement.

J’ai repris du poids. J’ai mis mes looks en pause. Et maintenant?

J’ai repris du poids. J’ai mis mes looks en pause. Et maintenant?

Je vais être honnête avec vous.

Ces derniers mois, j’ai arrêté de poster mes dégaines. Pas parce que je n’avais plus de style ,

ça on sait toutes que c’est inné 🤪🤪🤪. Pas non plus parce que la mode m’intéresse moins.

Non. J’ai arrêté parce que… j’ai repris du poids. Et ça m’a challengée. Vraiment.

Je me regardais dans mes anciens reels comme on regarde une ex qu’on aimait bien : un peu jalouse, un peu nostalgique. Je me disais : « Regarde-la, elle était bien quand même. Elle rayonnait. »

Et forcément, à force de comparaisons, j’ai commencé à douter. De mon corps. De mon style.

De ma légitimité à poster. Je me suis dit : « Je reviendrai quand je serai à nouveau présentable. »

(Oui, je sais, même moi ça me fait grimacer aujourd’hui…)

Et puis samedi soir, j’ai eu une conversation avec mon petit frère Jeff.

Je lui ai balancé ça, comme on balance une valise trop lourde :

« Je ne me sens plus jolie. Je n’ai pas envie de me montrer comme ça. »

Et là, il m’a regardée avec son calme désarmant et il m’a dit :

« Mais NotJustMom, c’est pas la perfection. C’est la vérité. Ce que tu traverses, c’est justement ce qui rend ton contenu puissant. Tu n’as pas à cacher, tu peux dire. Tu peux montrer. Tu peux vivre. »

Ses mots ont résonné.

Et ils ont rejoint ceux de mon chéri, qui me regarde chaque jour avec ses yeux amoureux,

qui me répète que je suis belle, même quand je suis en legging troué,

même quand j’essaie de rentrer dans un jean qui ne veut plus coopérer.

Et là j’ai compris :

Ce n’est pas le regard des autres qui me freinait. C’était le mien.

Ce n’était pas mon corps qui posait problème. C’était le filtre avec lequel je l’observais.

Alors, j’ai changé de filtre.

Pas pour me mentir, mais pour me réconcilier.

Parce qu’on mérite d’être fières de nous, même quand tout n’est pas « parfait ».

Aujourd’hui, j’ai remis un blazer jaune beurre que j’adore, un bermuda en jean, des mules vert d’eau.

J’ai marché fièrement dans la rue, aux bras de mon amoureux, avec le soleil sur la peau et un truc nouveau

dans le cœur : de la douceur envers moi-même.

J’ai décidé de ne plus cacher ce qui me complexe. 

Alors oui, j’ai repris du poids. Oui, mon estime de moi a été bousculée.

Mais non, je ne vais plus me cacher.

Parce qu’en vrai, on n’a pas besoin d’attendre de « redevenir » pour exister.

On peut exister maintenant.

Avec nos doutes, nos corps changeants, nos fiertés fragiles et nos sourires en construction.

S’aimer, ce n’est pas forcément se trouver belle tous les jours.

C’est se respecter assez pour ne pas s’effacer.

C’est se regarder avec tendresse, même quand rien ne rentre dans le dressing.

C’est se dire : « Je mérite d’être vue, d’être célébrée, et surtout… d’être là. »

Et c’est là que tout commence.

Pas quand on aura tout « réglé »

Mais quand on aura décidé de se choisir, chaque jour un peu plus.

Et toi ?

Qu’est-ce que tu as mis en pause parce que tu ne te sentais “pas prête” ?

Et si on se remettait en lumière, ensemble ?

Mon blazer: https://www.cos.com/fr-fr/women/womenswear/coatsjackets/blazers/product/longline-linen-blazer-butter-yellow-1218232002?utm_source=ShopForward%20CSS&utm_medium=affiliate&utm_campaign=464635306824324014831425&utm_content=15&utm_term=1481861&ranMID=46463&ranEAID=nz/xpRlxjVA&ranSiteID=nz_xpRlxjVA-H5gpse5v.VNpAvHqIg2Kcg

Mon bermuda: https://www.bershka.com/fr/short-baggy-en-denim-c0p175929709.html?colorId=428

Affectueusement

Mon fils, son look et moi : une histoire d’amour (et parfois de lutte)

Mon fils, son look et moi : une histoire d’amour (et parfois de lutte)

Je ne sais pas exactement quand ça a commencé.

Peut-être le jour où il a refusé de mettre les chaussures que j’adorais, juste parce que « non ».

Ou celui où il a enfilé un bonnet en plein été, fier comme un coq, sans intention de l’enlever.

Ce que je sais, c’est que depuis quelques mois, s’habiller avec Timothée (2 ans 1/2), c’est devenu… tout un scénario.

Un jour, c’est un défilé : il coopère, il choisit, il sourit, il pose.

Le lendemain, c’est une bataille : il fuit, il négocie, il râle, il déshabille ce que je viens à peine d’enfiler.

Mais entre nous, c’est devenu un moment à part. Une forme de langage silencieux entre une maman et son petit garçon qui grandit vite, trop vite, et qui commence à affirmer qui il est. Même à travers un pantalon.

Il n’a que deux ans et demi, mais il a déjà du style.

Pas celui des vitrines, non.

Celui qui vient de l’intérieur.

Celui qui dit : « je suis à l’aise, je suis moi, et j’ai décidé que ce tee-shirt à rayures allait avec ce short à dinosaures. »

Alors moi, je le regarde. Je l’écoute. Et je m’adapte.

Parce qu’au fond, ce n’est pas une guerre de vêtements.

C’est juste une histoire d’amour.

Un lien invisible entre son autonomie qui naît et ma tendresse de maman qui accepte de lâcher prise… même si la casquette est à l’envers.

Aujourd’hui, je partage avec toi l’un de ses looks que j’adore (et qu’il a validé sans drame).

Stylé, confortable, à son image : joyeux, libre et plein de malice.

Références du look :

Casquette et Veste en laine: KIABI – Pantalon: CYRILLUS – Sous-pull: HM -Bottines:ZARA

Et toi, raconte-moi : chez toi aussi, l’habillage est une grande aventure ?

Tu fais partie de la team « mini fashionista coopératif » ou

« mini dictateur vestimentaire » ?

Dis-moi tout, je veux rire avec toi (ou compatir) !

https://www.instagram.com/reel/DJwMZgZIL-1/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==

Affectueusement.

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  1. Babeth, Ça va aller je t’inquiètes pas. Tu es une maman formidable. Ma fille aînée bientôt 17 ans fin août,…

  2. La vie est une question de choix. Nous sommes toutes dotées d’un libre arbitre. Peu de choses nous sont réellement…

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Affectueusement.

MomsLook

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« LA MODE EST CE QUE VOUS OFFRENT LES CRÉATEURS QUATRE FOIS PAR AN. LE STYLE EST CE QUE VOUS CHOISISSEZ. »
Lauren HUTTON.
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